Macabres Dilemmes

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Quand je me réveille, j'ai la tête en compote, j'ai mal partout, et je meurs de froid..
Pourquoi mon sweat noir..est..rouge.?

Je touche mes lèvres, l'endroit d'où provenait ma douleur..

Ah, je vois.. Me dis-je en voyant que ma main s'imbibait lentement de mon sang..

Je me redresse avec peine, tremblante.. J'ai mal aux jambes, au ventre, aux bras..

Je tombe sur un immense miroir mural..

Je crois que j'aurais aimé ne jamais me voir.. Remarqué-je en voyant mon état.

Je suis sortie de mes pensées par le hurlement d'un homme.
Je cligne plusieurs fois des yeux pour m'empêcher de pleurer.

Mon cœur se déchiré lorsque je vois Lucas assis sur une chaise, les mains liées et le buste et le cou entouré de cordages serrés. Ses pieds sont enchaînés et il est électrisé violemment à plusieurs reprises toutes les cinq minutes.. Il hurle toujours plus fort, toujours plus..

À bout, je me précipite vers lui en claudiquant mais quelqu'un m'arrête en se mettant sur mon chemin brusquement.

- Que faîtes-vous ?! M'énervé-je. Laissez-moi passer ! M'enquis-je.

Mais l'homme ne daigna pas m'écouter :

- Cet homme est drogué. Vos parents nous ont demandé d'extraire les matières illicites de son corps : c'est ce que nous faisons.
- N'importe quoi! Vous le torturez, oui ! M'indigné-je. Dégagéz de là !
- Et vous, ce n'est pas de la torture ce qu'il vous a fait ?

Je m'arrête, surprise. Les hurlements de celui-ci ponctuent les battements de mon cœur qui s'accélèrent..

C'est vrai.. Me dis-je en regardant mon piteux état dans le miroir..

- Il n'était pas conscient ! Me réveillé-je soudain. Ce n'est pas de sa faute ! Repris-je enfin.
- En êtes-vous persuadée ? M'interroge-t-il. Ne ressentez-vous pas l'envie de vous venger ? Regardez, dit-il tout bas, à l'intérieur de cette petite salle, murmure-t-il en me montrant celle-ci du doigt, à l'intérieur vous pourrez augmenter la puissance de la décharge et ainsi le faire souffrir toujours plus.. Intéressant, non ?

Oh oui! Me dis-je.

Puis soudain.. je m'horrifie..

- Je refuse ! M'écrié-je. Je..
- Allez-y, m'interrompt-il cependant, essa..

Je l'arrêté en le bousculant brutalement et il a de la chance que je ne l'ai pas frappé, avant de me précipiter en courant Lucas..
Il ne me reconnaît sûrement pas..ça se voit à ses yeux hagards tournés vers le sol.. peut-être..mais pourtant..
Je me jette sur lui sans hésiter avant de l'entourer de mes bras et serrer sa tête contre mon cœur..
Je me recroqueville sur lui et dépose lentement ma main gauche sur son épaule..

- Laissez-le tranquille ! Hurlé-je presque tout en caressant doucement les cheveux de Lucas qui ne comprenait sûrement pas ce qu'il se passait..

Je ressentais maintenant​ aussi les décharges infligées à Lucas mais je n'y faisais pas attention.
Remarquant que j'étais moi aussi touchée, l'homme de la salle qui contrôlait les décharges les arrêta aussitôt.

- Madame ! Éloignez-vous de cet individu ! S'écria-t-il. Il est dangereux ! Je ne comprends même pas pourquoi vos parents ne l'ont pas emmené à la police !
- Si vous ne le libérez pas je me tue ! Les menaçai-je.

Aussitôt l'homme qui l'avait barré le chemin sursaute :

- Wow, wow, wow, on veut pas de sang sur les mains, OK ?!

Je tournai vers lui un regard noir :



- Alors libérez-le tout-de-suite. M'enquis-je.
- Je.. Essaya l'homme dans la salle que l'on voyait grâce à la baie vitrée.
- Mec ! Elle a dit tout-de-suite ! L'interrompt l'autre.

Le concerné soupira puis appuya sur un bouton..

Aussitôt les liens entourant Lucas disparurent..

Moi, je pris ce dernier avant de le mettre sur mon épaule avec peine. J'avance ainsi, silencieuse et folle de rage. Mes membres me font mal :
non seulement Lucas était grand et donc lourd, mais en plus de ça j'avais mal partout..

Et, alors que je me dirige hors de cet étrange établissement, l'homme qui semblait être le " chef " ici me tendit mon téléphone.
Mes yeux s'exorbitèrent..mais je le pris tout de même..
Quand avait-il pris mon téléphone ? Comment ? Qu'avait-il fait avec ?!..
Je soufflai.
Heureusement que j'avais un code..
J'espère qu'ils ne l'ont pas trouvé..! Me dis-je en déverrouillant mon téléphone. J'en profitai pour appeler mes parents.

J'avais deux mots à leur toucher !







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