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Lettre expédié le 20 Septembre 2017

Ma chère Médine,

Un jour peut-être quand je ne t'aimerai plus, tu réaliseras à quel point j'ai pleurée pour toi. A quel point je t'ai voulu pour moi, Et a quel point c'était dur chaque fois. Mais la seule chose que tu ne réaliseras jamais, c'est à quel point je t'ai aimée...

Ça fait mal d'apprendre à devoir quitter ceux qui nous quitte, d'apprendre à les aimer en silence, le dos tourné, les yeux baissés. De devoir apprendre à son cœur la force de se vider tout en demeurant habitée. Apprendre à pleurer en souriant et à s'en aller en aimant. 

Avant quand tu étais avec moi et que je pensais tout le temps à toi et à ce qu'on pourrait vivre ensemble un jour après la bataille, Je songeais à tous ces rendez-vous qu'on organisera, à tous ces bons plats que je cuisinerai pour toi, et surtout cette image de toi rentrant du collège fatiguée et moi te prenant dans mes bras. 

Depuis le premier jour où nos regards se sont croisés ce sont des centaines et des centaines de larmes d'amour que j'ai versées. Je ne dis pas que tu m'as fait pleurer mais je confirme que j'ai pleuré par la force d'une passion qui a bouleversé mon océan de raison. 

Je ne suis plus sereine. Je ne fais que penser à toi, jour et nuit. Tout le temps je pense à toi et quand je me force de ne pas penser à toi je m'oublie. J'ai résisté de toute mon énergie à toutes ces vagues qui m'ont emportée vers quelque chose d'incompréhensible. Enfin, je croyais pouvoir résister mais tous mes efforts ont été vains.

Signé : La colonel Générale Haraku Muliria

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