Hôpital : Chapitre XXIV

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J'ouvris les yeux, j'étais allongé dans une salle blanche immaculé, un bip bip incessant résonné, et j'entendais des personnes parler a l'extérieur. Je me relevais perdu, cet environnement n'était pas habituel, où était la forêt et la liberté ? Je me suis levé précipitamment et mon corps n'a pas suivi, il resta allongé dans le lit, en me regardant je me suis souvenu : je n'étais pas un chat, j'étais Emma et j'avais eu un accident de voiture et ça faisait maintenant deux ans que je délirais. J'ai manqué d'air je me suis accoudée a la fenêtre, il faisait beau dehors et un peu frais, je suffoqué, j'étais un fantôme ? J'étais morte ? Pas encore, en témoignait le moniteur cardiaque. Je m'asseillais sur le rebord de la fenêtre et Félix me sauta sur les genoux, il était translucide et couvert d'étoiles, je le caresser discrètement avant de le regarder a nouveau :

- Tu es mort toi aussi ?

- Seul les élus on survécu, ne te sens pas mal c'était inévitable

- Même les chaton ?

- Oui, la vie est rude, on ne peut pas toujours tout contrôler, il sont au clan des étoiles maintenant et il y a bien pire comme endroit pour grandir, c'était il y a bien longtemps j'ai l'impression

- Que va t'il arriver maintenant ?

- Tu peux rester et le découvrir ou te lever et découvrir la suite de l'aventure, tu me dis quand tu est prête je t'accompagnerai

- Je vais rester, encore un peu, j'attends quelqu'un je crois

Je suis restée assise sur le bord de la fenêtre pendant un certain temps puis la porte de la chambre s'est ouverte, une femme est entré et s'est dirigé vers le deuxième lit, Félix a sauté au sol et je me suis levée pour aller voir le lit, c'était celui de Rémi, j'ai regardé autour de moi et j'ai croisé son regard, il était là, assis dans un fauteuil, il me regarda et me souris, il s'est levé et s'est approché de moi :

- Bonjour, réveillé ?

- Pas vraiment

- Moi non plus

- Rémi, je suis...je suis tellement désolée c'est de ma faute, tout ça, c'est tout de ma faute pardonne moi

- Je ne t'en ai jamais voulu, enfin si les premières secondes après j'ai paniqué et j'ai fini par te pardonner complètement, et quand je t'ai vu arriver dans cette chambre, j'ai cru que tu avais fait une tentative de suscide à cause de moi, je m'en suis voulu de t'avoir tenu responsable, après j'ai appris la vérité, par ta mère, elle venait tout les jour elle devrait bientôt arriver, elle était accompagné de deux enfants hier

- Elle est venue ?!

- Tu sais personne t'aurais laisser seul, ta mère a juste réaliser a qu'elle point elle tenait a toi

- J'aurais aimer qu'elle me le dise

- Ce n'est rien; il me prit dans ses bras; il va falloir que je parte

- Au-revoir Rémi

- Au-revoir Emma

J'ai senti son étreinte disparaitre, j'étais a nouveau seule, je suis retournée sur la fenêtre, au bord des larmes, ce n'était sûrement pas ce que j'avais imaginé, mais c'était mieux que de partir sans parler. Mais ma mère... justement la porte s'ouvrit sur une femme dans un long manteau et un tailleur chanel, ma mère, elle était suivi de deux adolescents et d'une infirmière. J'ai éclaté, j'en pouvais plus, je suis tombée a genoux en pleurant comme je n'avais jamais pleurer, ma mère posa un baiser sur mon front, je le sentit, les deux adolescents me prirent la main, Bruno et Noémi était venu, ma mère les avait trouvé et mis au courant ! J'ai sanglotait de manière incohérente et saccadée un long moment avant de trouver la force de me lever, Félix dans les bras, je me suis approcher et j'ai pose ma tête contre celle de ma mère, elle l'a traversé mais ce n'était pas grave j'ai fait mes adieu et je suis sortie de la chambre.

- Félix, partons

- Bien sûr, suis moi ! Il partit vers l'avant et je le suivi ; tu tien le coup ? Tu vas réussir a partir ?

- Je n'ai rien qui me retient

- Allons-y alors; il se mit à courir et je le suivi, cela m'a remplit de joie pour une raison inconnue

J'étais pieds nus et je courais dans l'herbe, autour de moi il n'y avait que de la brume et rien d'autre et c'était bien et simple. Félix courait toujours et moi aussi je partais pour de bon et c'était une bonne chose.

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