Une semaine

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De nouveau seul, Harry marchait depuis un quart d'heure sur le même gazon. Il vit à l'horizon un arbre se dessiner. Il jura entre ses dents. Ça faisait trois fois qu'il prenait des directions différentes et qu'il revenait toujours au point de départ. Comment allait-il pouvoir sortir de cette fichue arcade? 

-N'oublie pas Harry, le pouvoir de Voldemort est devenu moins puissant maintenant que tu es ici, c'est à l'instant où tu vas comprendre la signification de cette phrase que tu vas pouvoir retourner chez toi!

Cette phrase lui revenait constamment en tête depuis que Sirius l'avait énoncé. Que voulait-il bien dire par là et pourquoi n'était-il pas capable de sortir de cette vallée de malheur! Il avait essayé tout les sortilèges d'orientation, mais ceux-ci le menait toujours au même endroit, à l'arbre de Sirius.

-Ne reste pas trop longtemps dans cette partie de l'arcade, l'arrêt du temps pour quelqu'un qui est réellement vivant n'est jamais bon pour son corps, Lui avait aussi conseillé son parrain.

Maudissant intérieurement toutes les vallées du monde entier, Harry ferma les yeux et essaya de se calmer, mais il voyait toujours l'image de son parrain. Il essaya de la faire disparaître, mais il n'y parvint pas. Malgré tout ce que Sirius avait dit pour démolir son plan, Harry ne pouvait pas se résoudre à abandonner son parrain.

-Si c'était le Sirius de l'époque où j'ai atterrit qui m'avait trouvé, nous serions déjà tout les deux sur le chemin du retour! maugréa Harry à voix basse.

Tout à coup, le paysage sembla se dissoudre et un tourbillon envala Harry. Celui-ci se débattit, mais fut incapable de s'en sortir. Il atterrit brutalement sur un sol de pierre. Il se releva avec difficulté et se frotta le bas du dos. Il en avait plus que marre d'être trimballé comme une chocogrenouille! Il regarda le décore qui l'entourait et remarqua bien vite qu'il était dans la salle commune des Gryffondors. C'était pourtant impossible puisqu'il était dans l'arcade. Il regarda les divans rouges, le feu crépitant dans la cheminée, les tables et les chaises toutes bien rangées et la tapisserie aux couleurs des Gryffondors briller. Il s'approcha du feu et vit un Sirius adolescent contempler les flammes d'un air mélancolique.

-Sirius? demanda Harry d'une voix douce.

Il voulait être sûr que c'était le bon Sirius, celui qu'il avait connue dans le passé. Il vit alors le foulard de pirate pendre mollement à ses côtés. L'adolescent se retourna vers Harry et son expression mélancolique fit place à un intense bonheur.

-Harry! Je savais que ce n'était qu'un mauvais tour que toi, James et Remus m'aviez fait! Me laisser seul au monde dans la salle commune, me laissant pour mort, très bonne idée!

-Sirius, tu es réellement mort, Dit Harry en fixant son ami.

Ce dernier perdit vite son sourire éclatant et redevint un peu plus sérieux. Il toucha même sa joue droite où siégeait maintenant une éraflure de 12 centimètres.

-Oui, je sais, mais le fait de te voir ici m'a donné un espoir. L'espoir de peut-être revoir ma famille et mes amis. Et toi, pourquoi es-tu ici? tu n'es sûrement pas mort! dit Sirius.

-Moi non, je suis venu te chercher!

-QUOI! MAIS COMMENT!

Comme pour avertir Harry, un immense vent commença à souffler dans la salle commune des Gryffondors. Le paysage commença à s'effacer graduellement, ainsi que Sirius. 

-Je te ramène chez toi! continua Harry d'une voix plus forte.

Sirius commença à être emporté par le vent. Harry prit le poignet froid du mort (vivant!?!) et s'assura de le tenir solidement. Une fois rassuré il cria :

-Je veux retourner à l'ouverture de l'arche!

La salle commune des Gryffondors s'effaça complètement et Harry ressentit une énorme douleur lui transpercer le bras avec lequel il tenait Sirius. Il tint bon jusqu'à ce que le paysage redevienne complètement noir. Lorsqu'il fut sûr qu'ils ne couraient plus aucun danger, il lâcha le poignet de Sirius et en profita pour se masser le bras par la même occasion. Une lumière blanche apparut il vint aveugler les deux Gryffondors. Une voix sourde et effrayante retentit :

-Qui ose défier la mort?

-Je ne la défie pas, je répare simplement une injustice! dit Harry en ne sachant pas à qui il parlait.

-Tu sais ce qu'il en coûte à l'humain qui ose venir déranger le repos éternel d'un mort? demanda la grosse voix.

-Non et ça mets égale!

Une douleur encore plus violente étreignit le bras gauche d'Harry. Il tomba à genou et ferma les yeux de douleurs. Il sentit la main de Sirius sur son épaule, mais n'ouvrit pas les yeux pour le regarder. Il sentit la peau de son bras se tendre et déchirer. Il hurla de douleur et mordit ses lèvres si fort qu'elles commencèrent à saigner. Après une vingtaine de minutes, la douleur s'estompa. 

-Lève la manche de ta chemise et regarde l'état de ton bras.

Avec des gestes lents, Harry et Sirius réussirent à monter la manche jusqu'à l'épaule du survivant et ce qu'ils virent les rendirent malade. Le bras d'Harry était aussi bleu que la peau d'un mort, elle paraissait extrêmement fragile et des lambeaux de chaires pendaient quelque peu. Le bras d'Harry était mort.

-Voilà ce qui t'en coûtera pour avoir osé me défier. Maintenant regarde ton ami.

Le visage blanc de Sirius reprit de plus en plus de couleur et ses yeux brillèrent de plus en plus,

-Je suis vivant! s'écria Sirius.

-Grâce à l'offrande qu'à laissé ton ami, Dit la lumière avant de disparaître.

Sirius regarda Harry avec reconnaissance et ce dernier soupira. Il ne voulait pas de la reconnaissance de Sirius, car s'était par sa faute qu'il s'était retrouvé mort. Il regarda Sirius dans les yeux et lui dit :

-J'ai une grande faveur à te demander, ne dit à personne ce que tu as vue ici, l'état de mon bras, ma magie ou encore que je t'ais sauvé la vie.

-Pourquoi? demanda Sirius.

-J'ai une couverture à tenir, Répondit Harry.

Sirius ne sut pas quoi répondre. Il regarda Harry sans comprendre. Harry soupira. Lui qui avait hâte de quitter l'arcade devait maintenant y passer un petit moment pour convaincre Sirius de tenir sa langue.

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Une semaine s'était passé depuis la disparition d'Harry et l'atmosphère qui régnait au manoir des Potter était lourde. En effet, Albus avait envoyé des lettres pour informer que les cours reprendraient la journée même et qu'il attendait tous les élèves dans la grande salle pour 9 :00. James ne voulait pas partir et laisser Héléna seule. En effet, la mère de Sirius s'était rattachée à James comme pour éviter de sombrer dans un état de folie. La perte de son aîné jumelèe à la traitrise de son second fils l'avait fortement ébranlé. Il était 6 :00 du matin et tout le monde était déjà debout. Lili parlait avec la mère de James. En effet, les deux femmes avaient apprit à se connaître et c'est en parlant du métier qu'exerçait cette femme que Lili eut le goût de devenir combattante enchanteresse au lieu de médicomage. Les 7 adolescents étaient attablés et essayaient de déjeunée, mais la joie n'y était pas. C'était comme si le bonheur était partit en même temps que Sirius.

-Allez les enfants, nous devons partir pour arriver au Poudlard express à temps, Dit Clark en criant du hall.

Il se sentait vraiment coupable de la disparition d'Harry et voyant qu'il n'était pas réapparut, il avait peur que le gamin ait fait une bêtise. Il fit monter les Gryffondors dans l'auto et démarra doucement. Le trajet fut d'un silence olympien. Clark en fut déstabilisé. Même lorsqu'il était triste, James faisait du bruit. En fait, James était habituellement triste une seule journée et ensuite il recommençait à sourire. Habituellement. Cette fois non, il ne souriait plus, ne parlait pratiquement plus et mangeait à peine. Songeant à tous les maux de son fils, Clark gara la voiture et accompagna les jeunes jusqu'à leur quai. Puisqu'ils n'avaient pas leur grosse malle, ils purent traverser tous les uns dernière les autres. Clark sentit son ventre le contracter lorsqu'il vit une petite pièce où plein de gens recueilli pleurait la mort de Sirius. Il vit James et ses amis rejoindre l'attroupement et plein de main serrer celle de son fils. Il vit les enfants monter dans le train et il repartit vers la gare moldu. 

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-James, ta cravate n'est pas bien attachée, attends je vais t'aider.

Lili se pencha vers la cravate et refit le nœud de la cravate de son ami Gryffondor. Elle était triste pour James, il venait de perde son meilleur ami, mais elle voulait absolument le voir sourire à nouveau. Maintenant qu'il était plus calme, moins enfantin, elle réalisait qu'elle donnerait n'importe quoi pour que ce James revienne. Elle lui prit doucement la main et coucha sa tête sur l'épaule du jeune homme. Les autres s'étaient endormit paisiblement. Lili cacha son visage dans ses cheveux de James.

-James? murmura Lili.

-Oui, Demanda celui-ci d'une voix éraillée.

-Lorsque nous serons à Poudlard, est ce que tu vas pouvoir me montrer quelques unes de tes blagues?

-Quoi, la préfète qui me permettrait de faire mes mauvais tours? s'étonna James d'une voix toujours éraillée.

-Je ferais tout pour que tu sois le James Potter dont je suis tombée amoureuses et non le fantôme de l'homme que j'aimais, Chuchota Lili en essuyant une larme qui perlait aux coins de ses yeux.

James baissa les yeux vers Lili et vit les larmes envahir de plus en plus les émeraudes qui lui servaient de yeux. Lili lui agrippa le derrière de sa tête et attira ses lèvres sur les siennes. James ouvrit les yeux d'un air surprit, mais il prolongea le baissé. Lorsque le baissé prit fin, ils se regardèrent en souriant et s'endormirent dans les bras un de l'autre, un sourire aux coins des lèvres.

-Poudlard, tout de monde descend!

James ouvrit les yeux et cligna des paupières plusieurs fois. Il voulu se relever, mais il sentit un poids sur son ventre. Il baissa les yeux et vit les cheveux roux de Lili Evans. Il lui tapota la tête et celle-ci se réveilla en sursaut. James éclata de rire et dit :

-Wouha Lili, on jurerait voir un hérisson en boule en voyant tes cheveux!

-Quoi, qu'est-ce qu'ils ont mes...

Elle mit la main dans ses cheveux et sentit quelques nœuds. D'un coup de baguette magique, elle remit ses cheveux en état et se leva lentement. James la regarda faire, un sourire bordant ses lèvres et il lui fit un clin d'œil. Il sortit sa baguette magique et d'un petit coup sec, il fit s'écouler un torrent d'eau sur ses amis encore endormit.

-Potter, je vais te tuer! cria Jaimie en sautant hors de la banquette.

Elle remarqua donc que le train ne bougeait plus et suivit James et Lili en dehors du train. Daros, Remus, Siréna et Serverus se regardèrent d'un air découragé et sortir à leur tour. 
Ils montèrent dans la même calèche et lorsqu'ils virent Poudlard, ils ne purent s'empêcher de sourire. Malgré toutes les souffrances, les peines et les colères qu'ils avaient vécues dans cette école, Poudlard restait quand même la mémoire de nombreux de leurs bons souvenirs. En regardant le château se dessiner à l'horizon, James prit une décision. Il ferait en sorte pour que personne n'oublie Sirius Black.

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