Je me réveille avec un affreux mal de crâne. J'essaie de me redresser mais je retombe lourdement sur le lit. Le lit... Je ne reconnais pas la chambre... Je marmonne.
Steven- Putain mais je suis où... ?
? - Chez moi.
Je me relève vivement.
Andrew- Eh calme mon cœur !
Je soupire de soulagement. Andrew rougit et détourne le regard.
Steven- Qu'est-ce qu'il y a ?
Andrew- T'es à poil.
Il y a une teinte de rire dans sa voix mais moi je suis gêné, j'attrape la fine couverture pour cacher ma nudité.
Steven- Tu trouves ça marrant ??
Andrew- Désolé, t'avais du sang et du vomis sur toi.
Je fronce les sourcils, j'ai bien entendu ce que j'ai entendu... ?
Steven- Du sang... ?
Et comme une réponse à ma question je sens une douleur au niveau de mes côtes, de ma joue droite et au bas de mon ventre.
Andrew- Pour te rafraîchir la mémoire :
Ton mal de tête c'est l'alcool, ton joli corps et visage abîmés c'est Ak.
Je me rassois plus confortablement, il m'a pas loupé ce Ak...
Steven- Ak ? C'est qui ?
Andrew- Le boxeur inconnu.
Il a un petit sourire, ça n'a pas l'air de lui plaire de me voir dans cet état. Il s'assoit à côté de moi, prend mon menton dans sa main droite et examine mon visage.
Andrew- Tu te souviens de quelque chose au moins ?
Je secoue la tête.
Andrew- Je vais m'occuper de tes blessures, habille toi en attendant que j'aille chercher le matériel, tes vêtements sont sur le bureau, tu me dis quand je peux rentrer.
Il sort de sa chambre qui est plutôt spacieuse, un décor sombre et ténébreux, c'est vrai qu'il est moins... Hum... qu'il a moins un côté "démon" physiquement...
Je me dirige vers son bureau, des images me viennent en tête mais pas des très catholique... J'essaie de penser à autre chose et m'habille.
Andrew- Je peux rentrer ?
Je suis torse nu mais tranquille...
Steven- Ouais vas y.
Je laisse mon tee-shirt de côté et vais m'asseoir sur son lit, Andrew se met à côté de moi avec la trousse de premier secours.
Andrew- T'es très sexy torse nu...
Il se mord la lèvre inférieur, il est très sexy aussi... Il fixe mes lèvres, je me retiens de me jeter sur les siennes, il me soigne, on verra après...
Steven- J'ai fait quoi à ce Ak ?
Andrew- Si je savais... Mais j'ai failli lui mettre mon poing dans sa gueule.
Une bribe de la soirée me revient en soirée.

Flashback :
? - Je vais mettre mon poing dans sa gueule.
Je Sens une main lourde se poser sur mon épaule, je me retourne et me prend un poing dans le visage, je recule un peu. Je touche là où je me suis fait frappé.
Steven- Toi t'es mort.
Malheureusement on me retiens.
Andrew- Il vaut pas la peine laisse tomber.
Je me dégage de Milo et de Mike et pousse le connard, il tombe à terre et je lui donne un coup de poing dans la figure.

Fin du Flashback.

Je ne me souviens de rien d'autre, c'est très flou...
Andrew- Steeeveeeen ?!
Steven- Hm ?
Andrew- Tu penses à quoi ?
Steven- Je me suis rappelé de la baston.
Andrew- Ah... Hum ça serait idiot de t'embrasser comme un fou la maintenant tout de suite... ?
Je ne prends pas la peine de lui répondre, je me jette sur ses lèvres comme si ma vie en dépend. On s'embrasse à s'en couper le souffle. Ses bains se baladent, l'une dans le bas de mon dos me guidant et me collant à lui, l'autre dans mon cou, son pouce caressant ma joue. Je place mes mains dans sa nuque et tire quelque mèche de ses cheveux, le faisant gémir. Il mord ma lèvre inférieure, connaissant sa demande je le laisse glisser sa langue dans ma bouche. Il s'allonge, s'en se défaire de moi, je me mets à quatre pattes au-dessus de lui, Je sens ses mains glisser le long de mes hanches. Mon cœur bat à mille à l'heure, je le désire tellement... Je colle mon bassin contre le sien, il gémis, je souris contre ses lèvres en sentant son érection. J'avoue que la chaleur est montée assez vite...
Je retire son tee-shirt, je prends quelque seconde pour le détailler. Bordel ce qu'il est beau... Je l'embrasse à nouveau avec passion.
Andrew- Je te veux...
Il murmure entre deux baisers, il est aussi essoufflé que moi. J'aimerais lui répondre que moi aussi mais quelque chose me bloque.
Steven- Pardonne-moi mais...
Il grogne, il en a marre et moi aussi d'ailleurs
Andrew- T'inquiète, je peux encore attendre...
Nos lèvres ne sont qu'à quelques millimètre l'une de l'autre. Mon dieu ce que je le désire, pourquoi faut-il que je ne me sente pas prêt... ?