34.

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

[ NDA: Je vous conseilles de relire le chapitre précédent pour vous remettre dans le bain parce que ça fait longtemps que je n'ai plus posté ( je suis super mega ultra désolée ).
Voilà voilà, bonne lecture. :) ]

- J'ai un plan.

Elle hocha la tête et l'incita à expliquer le plan.

- Je vais détourner son attention et pendant ce temps, vous pourrez vous enfuir.

- Comment ça ? Et les autres gardes et caméras ? Demanda-t-elle confuse.

- Attends, j'ai pas encore fini d'expliquer. J'ai l'aide de quelques personnes donc les caméras seront déconnectées tout le temps où vous évacuerez le bâtiment. Pour les gardes, il faudra simplement faire attention. Ils font un tour de toute l'usine régulièrement, donc toutes les dix minutes un garde passera devant votre cellule. Expliqua-t-il d'un ton grave.

- Et la cellule de Maïa et la mienne seront ouvertes ?

- Oui, les deux en même temps.

- Ok, on commence quand ?

- Je viens vous chercher dans quelques heures puisque Maïa n'est pas encore rentrée dans sa cellule.

- D'accord.

- Je dois y aller, quand tu entendras la porte s'ouvrir c'est que ça sera le bon moment pour vous enfuir. Ah oui et j'ai déjà informé Maïa à propos du plan.

La jeune fille hocha une fois de plus sa tête et le regarda lentement partir.

Une fois qu'il fut partit, elle mordit dans le bout de pain qu'elle tenait en main et le mâcha lentement. Avoir de la nourriture dans son ventre lui fit du bien, cela faisait quelques jours qu'elle n'avait rien avalé. Après avoir terminé d'engloutir le pain, elle posa le plateau quelques mètres plus loin et s'appuya sur une des parois du mur.

Elle soupira fortement et dit d'un ton neutre :

- J'en ai marre.

- Moi aussi. Déclara soudainement une voix rauque.

- Maïa ? Demanda la jeune fille confuse.

Ça faisait à peine cinq minutes que Mickaël était partit, elle ne comprenait pas comment elle avait pu revenir aussi rapidement.

- C'est moi. Répondit la concernée.

Elle laissa la confusion de côté et ne répondit pas.

- Maintenant que je suis enfin de retour, on va pouvoir sortir, pas vrai ? Continua la blonde.

- Ecoute Maïa, je ne crois pas qu'on réussir à sortir. Informa Luna.

- On va essayer au moins, c'est déjà ça.

- Pourquoi on gaspille nos dernières forces alors qu'il n'y a aucune issue ? Pourquoi on essaye alors que ça ne servira strictement à rien ? Demanda la jeune fille aux cheveux châtains.

- Parce que essayer, c'est notre dernier espoir. Répondit Maïa d'une voix ferme.

Elle ne répondit pas et un grand silence s'installa.

La jeune fille savait bien que « lui » n'allait pas aussi facilement les laisser partir. Et même si par miracle elle réussissait, il la pourchasserait. Elle être trop faible, trop blessée. De plus, elle voulait savoir pourquoi. Pourquoi tout cela lui arrivait à elle, pourquoi tant de gens étaient morts, pourquoi il la poursuivait, pourquoi il voulait s'amuser et la faire souffrir.

Et elle savait que pour connaitre toutes les réponses à ses questions, il fallait rester et l'affronter. Il fallait tenir, il fallait s'accrocher. C'était ce qu'elle comptait faire.

Mais il y avait Mickaël dans son chemin. C'était quelqu'un de bien, quelqu'un qui était prêt à l'aider. Elle en avait conscience, mais elle ne pouvait pas le laisser faire. Il allait finir par être tué, comme tous les gens qu'elle connaissait, comme tous les gens qu'elle avait auparavant aimé.

« Sans son aide, je vais rester ici. Sans son aide, je ne serais jamais libre. Mais sans son aide, je saurais, je connaîtrait, j'apprendrais. Et puis de toute façon, j'ai toujours été mieux seule. » Tenta-t-elle de se convaincre.

- Hé. Chuchota brusquement sa voisine de cellule.

- Hm ? Demanda-t-elle.

- C'est l'heure.

Elle ne bougea pas d'un poil et pensa.
« Est-ce-que je reste ? » Se demanda-t-elle, hésitante.

Maïa, qui était déjà sortie de sa cellule, était à la porte de celle de sa voisine. Elle regardait la jeune fille qui était assise au sol, d'un regard compatissant. La blonde savait à quel point c'était dur et douloureux.

- Tu viens ? Finit-elle par demander d'un ton ferme.

Luna tourna son regard vers la voix et vit une jeune femme, blonde aux yeux bruns. Celle-ci était dans un sale état. Remplie de cicatrices, bleus et de nouvelles plaies.

« Je dois probablement être dans le même état » Remarqua-t-elle.

- Alors, tu viens ? Répéta l'autre.

La fille croisa le regard de la jeune femme et se répéta la phrase qu'elle lui avait sorti quelques minutes auparavant.

- Essayer, c'est notre dernier espoir. Murmura-t-elle en boucle.

« Je vais essayer, si ça marche pas; au moins j'aurais essayé. » Finit-elle par se dire.

Suite à cette pensée, complément différente de celle qu'elle avait eut même pas deux secondes avant, elle se leva difficilement et rejoignit la porte.

Sorties de la cage, elles commencèrent toutes les deux à trottiner. Il n'y avait personne, les couloirs étaient tous vides, il n'y avait aucun garde et aucune caméra qui les suivaient. Le champ était libre.

- On doit aller par où ? Demanda Luna.

- Tout droit, la sortie est tout au fond du bâtiment. Répondit Maïa.

- Comment tu sais ça ?

- On n'a pas le temps là, je te le dirais quand on sera sorties de cet enfer.

Elle hocha la tête et suivit de près la jeune femme.

Seulement, après quelques pas, Maïa s'arrêta brusquement.

- Il y a un garde qui marche vers nous. Chuchota celle-ci.

Dès qu'elle ait prononcé ses mots, toutes les deux se cachèrent séparément à deux endroits différents et qui se trouvaient face à face. C'était des poteaux, soutenant tous les deux le plafond. Ce n'était pas une excellente cachette, mais le garde ne remarqua pas la présence des deux femmes et il continua sa marche tranquillement.

Une fois qu'il fut repartit, elles repartirent à leur tour le plus rapidement possible. Elles avaient encore plus des trois quarts de l'usine-prison à parcourir.

*

Après avoir croisés trois gardes et avoir couru plus de la moitié du chemin vers la liberté, Luna commençait à croire en cet espoir. Plus elle se rapprochait de la sortie, plus elle se sentait confiante. Au point de ne presque plus ressentir ses membres remplis de plaies et de brûlures. Elle avait une sorte de poussée d'adrénaline, qui la faisait uniquement se concentrer sur son but : s'échapper.

- Il reste quelques mètres mais il y a un garde et aucun endroit pour se cacher. Annonça Maïa.

- Il va falloir faire un sprint. Continua celle-ci.

- Ok.

La blonde compta jusqu'à trois et les deux jeune femmes partirent en courant le plus vite possible en direction de la lumière. Malgré leurs blessures, elles étaient courageuses et supportaient le poids entier de leurs corps emplis de douleurs.

Quelques secondes après avoir commencé à courir, le garde les vit et sortit une arme de sa ceinture. Il allait les arrêter.

Arrivées à son niveau, il essaya de les attraper mais un autre garde arriva et l'assomma. Le garde qui avait assommé son confrère, pointa ses deux pouces vers le haut de façon à ce que ils soient en l'air.

- Continuez à courir, un van vous attend dehors. Dit-il rapidement.

Suite à ces mots, elles continuèrent leurs route jusqu'à atteindre une grande porte, elles tentèrent de l'ouvrir mais elle était coincée.

- C'est pas possible, pourquoi elle ne s'ouvre pas. S'énerva Maïa.

Elles entendirent des gardes, au loin, courir dans leurs direction. Les jeunes femmes commencèrent alors à paniquer. Si elles n'arrivaient pas à ouvrir cette porte, c'était retour au point de départ : la souffrance et l'emprisonnement.

- Peut-être parce qu'il y a un bout de bois qui bloque les poignées. Remarqua soudainement le garde, amusé, qui les avait encouragées un peu plus tôt.

Elles se retournèrent vers l'homme et regardèrent ensuite les poignées de la grande porte.

- Ah oui... Déclara la blonde.

Il toussota avant de retirer le morceau de bois et d'ouvrir la porte, laissant les rayons du soleil s'infiltrer dans l'usine sombre.

- Aller, dépêchez-vous. Dit-il.

Maïa le remercia et elles sortirent en courant à l'extérieur du bâtiment. Elles virent le van et se dirigèrent jusqu'à celui-ci.

Pendant une minute Luna crut qu'elle était libérée de « lui », qu'elle pouvait à nouveau respirer. Cependant, c'était bien trop beau pour être vrai.

En moins de deux secondes, une « armée » de gens vêtus de noir, s'approchèrent et encerclèrent les deux filles avant qu'elles ne puissent atteindre la camionnette.

Un homme se distingua de la foule et prit la parole d'une voix moqueuse.

- Vous alliez quelque part ?

Tout espoir avait, à présent, complètement disparu. Elles étaient bel et bien pigées.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro