Tentative

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- Dévanna, crois moi, ça va te faire du bien.
- Tu en es sûre ?
- Certaine.
- Bon, je vais essayer.

"Mes chers parents.

Cette lettre ne parviendra jamais jusqu'à votre demeure, mais sachez qu'elle a pour but, de me libérer de ce fardeau, que vous m'avez infligé, il y a bien longtemps.

Cela fait maintenant deux ans.
Deux ans, que je suis repartie à zéro.
Deux ans, que vous m'avez laissé tombé.

Comme vous vous en doutez, j'ai maintenant vingt ans. Je suis partie vivre ma vie, dans une charmante ville du sud de la France.
Notre vie dans le nord m'était devenue insupportable.
Elle me rappelait trop ce qu'il s'était passé, ce que vous m'aviez fait, mais surtout, ce que vous croyez.

Sachez que maintenant, j'ai avancé;
Mais visiblement pas assez puisque je vous écrit ceci.
Il est de mon devoirs, de rétablir la vérité. Au moins pour lui.

Alors voilà, je suis Dévanna, une jeune femme de vingt ans, ex-amoureuse de la vie, meilleure amie avec une personne fantastique, que je protégerais de ce que la vie inflige.

Je veux à tout prix qu'elle est sa vie.
La vie que vous m'avez enlevé lorsque vous m'avez dit "tu n'es plus notre fille, va temps, et ne revient jamais".

Je ne veux pas qu'elle subisse cette impression de vide, comme si, l'espace d'un instant, on vous enlevait la vie, puis qu'on vous laissé un trou béant dans le coeur.

C'est ce qu'il s'est passé cette nuit là, je m'en souviens, probablement que je ne l'oublirai jamais.
Leurs pas dans notre maison, l'annonce, les cris, les pleurs, la colère, la violence, le rejet, l'abandon.

Inutile que je rentre dans les détails, vous comme moi, savons ce qu'il s'est passé.

D'abord, vous m'aviez chargé de récupérer mon frère à l'école, mais dans la journée, une terrible dispute avec mon copain causant notre rupture me fit oublier ma tâche.
Après enquêtes et témoignages, il s'avère qu'il avait disparu. Il avait attendu puis s'était volatilisé.
Voilà, c'est ainsi que deux jours plus tard, vous m'avez donné mes valises, et avez claqué la porte.

Savez-vous ce qu'il s'est passé ensuite ?
Non, évidemment.
Eh bien, je suis restée dans la rue pendant une semaine, comprenant la souffrance des SDF. C'est ainsi que j'ai rencontré ma meilleure amie, qui m'a accueilli dans son appartement, la où aujourd'hui, nous sommes en colocation.
Sans elle, je ne serais plus rien, peut être aurais-je pue retrouver mon frère, m'excusant milles fois, d'avoir été la meurtrière dont les parents m'avez caractérisé.

Elle m'a donné un toit, à boire et à manger, mais la seule chose qu'elle n'a pas pue me donner, c'est l'amour de la vie.

Ce qu'est l'amour de la vie ?

C'est se réveiller le matin en appréciant la douce chaleur du soleil sur notre peau.
Écouter de la musique, se plonger dans un bouquin, manger une glace ou encore sourire.
Voilà ce qu'est l'amour de la vie, chose que j'ai perdu il y a deux ans, et que je ne retrouverais sûrement jamais.

C'est ainsi que j'avance à reculon, je me lève le matin et sur le chemin de la fac, me demande si j'ai réellement le droit de vivre, ou alors que je fais mon jogging sans vraiment en avoir conscience.
Mais le pire de tout, c'est que je n'écoutes plus de musiques, et lorsque j'en entends, je pars au plus vite.
Je ne veux plus jamais écouter de musique.
Si je n'en avais pas écouté, jamais je n'aurais perdue la notion du temps, et mon frère serait encore en vie.
Alors je me suis fait la promesse, de ne plus jamais écouter de musique.

J'ai fais le tri.
Plus de musique, de peluches, de joie, d'amour, plus de tout ça. Je ne le méritais plus.

C'est donc en me voyant ainsi, que Rosalie, ma meilleure amie, à eu l'idée de me faire écrire cette lettre, que lors de mon voyage professionnel dans le nord, je jetterais de toutes mes forces dans la mer.
Selon elle, ça me delivrerait de toute cette violence.

Il faut avoué quand ce moment, ce n'est pas la bouteille mais moi, qui devrait passer par dessus bord.
Tant que cette lettre finit au fond de l'océan, tout ira bien.

Je pense vous avoir tout dit.
Si ce n'est pas le cas, excusez moi.
C'était la lettre de votre fille en détresse.
                                                      Dévanna"

- C'est bon. J'ai fini.
- Ok, alors, passe la moi, je vais la mettre dans la bouteille.
- Je...
- Tu veux le faire ?
- Non, vas-y.
- Voilà. Dans une semaine, tu auras tout oublié, et tu tomberas amoureuse du premier garçon que tu croiseras.
- N'importe quoi.

États-Unis / New York :

- Ivan, mon pote, ça fait longtemps !
- Mathieu ?!
- Le seul, l'unique !
- Ça fait longtemps dis donc !
- Eh oui, mais tu as choisi une autre université !
- Que veux tu ? Ainsi va la vie.
- Sinon, mon petit Ivan, tu deviens quoi ?
- Hum...bonne question. J'ai vingt deux ans comme toi, je suis à l'université et maintenant, j'ai appris l'anglais, que je maîtrise assez bien. Comme tu le sais, étant français à la base, ça a était difficile. Je me suis souvent ridiculisé d'ailleurs.
Je pense que dans deux ans, je reviendrais en France, je crois que mon village me manque.
- Bonne idée, mais pour de bon ?
- Non, l'Amérique est beaucoup trop géniale. Ce serait deux semaines par exemple.
- Ah, tu me rassures. Et sinon "ta vie personnelle" ?
- Je fais avec. J'ai pris mon appart.
- Mon pote, t'a une famille géniale, ne la laisse pas passer.
- Je sais mais ils sont juste trop épuisants et étouffants.
- Certains n'ont pas ou plus de famille, et toi, tu leur en veux, parce qu'ils sont...onze ?
- À vrai dire, je ne sais plus. Quand t'on a une famille espagnole, on en compte plus les membres.
- Exagéres pas mec.
- En ce moment, j'aspire au calme et à la solitude.
- Comme tu veux mec. N'oublie pas que tu peux tout perdre en un instant, alors n'oublie pas ta chance exceptionnelle.

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