Segment 30 : Porté disparue

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Après une fouille plus détaillée au sujet de cette inquiétude, dont Diana appela à son tour Takao, nous nous sommes rendu compte que Eri n'était en fait pas rentré chez elle la veille. Etant donné qu'elle était la chef du club de Journalisme, elle restait tard à Osuge High... Mais elle n'était donc pas rentré.

Honnêtement, je trouvais ça bizarre que Takao s'affole que le lendemain. Mais Hisae rassura mon doute en disant que Eri avait aussi l'habitude de rester si tard à l'école qu'elle y passait même la nuit... D'un coté, ça faisait paradoxe. On me dit que Eri ne sortait jamais de chez elle sans prévenir, mais dans un autre coté il lui arrive de ne pas rentrer chez elle...

M'enfin...

Bref, c'est cette journée qui se termina par des appels de l'entourage de Eri pour trouver un signe de vie, avant que Diana et Kinshige rejoignaient Takao pour la chercher avec Hisae.

Moi ? Même si Eri n'était pas spécialement mon amie, je serais volontiers venue mais Diana m'a demandé de rester à la maison... Peut-être que j'allais être de trop.

Le lendemain, je contactais Hisae pour savoir si il y avait des nouvelles.

Mais rien. Il parait que ses parents et son frère étaient vraiment paniqués. Obligés même d'appeler la police...

Puis le jour d'après, une nouvelle semaine commença.

C'est le cœur lourd que je me rendis à l'école, ne pouvant pas m'empêcher de me demander où était Eri... Et si elle allait bien, au moins.

Et comme si cela ne suffisait pas, à peine arrivée devant le portail grand ouvert du lycée je remarquais quelque chose d'à la fois nouveau et étrange.

"Mais qu'est-ce que c'est que ça ?" demandais-je en m'approchant.

En effet, sur l'une des colonnes du portail il y avait une affiche. Pas n'importe quelle affiche, c'était un avis de recherche ! Avec la photo d'Eri, et tout le tralala !

Je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir un frisson qui parcourait mon corps. Je ne sais pas si c'est la police ou l'école qui avait mit ça là, mais au moins c'est très clair pour dire "une élève a disparue".

De quoi flipper.

D'ailleurs, je n'étais pas la seule à m'être arrêté devant cette affiche. D'autre élèves fient la même chose que moi.

Je repris ma marche en direction du bâtiment de l'école sous le silence. Déjà que l'apparition de Kira mettait un froid, ça ne m'étonnerait pas que la disparition d'Eri n'arrange pas l'ambiance du lycée.

Peu après avoir rangé mes chaussures dans mon casier et d'avoir les chaussons obligatoire aux pieds, je fus surprise de déjà entendre la sonnerie qui alertait le début des cours. Les gros yeux, je sortis rapidement mon téléphone portable pour vérifier l'heure... Et c'était bien l'heure. Je me grattais la joue en n'ayant pas tendu compte que j'étais arrivée plus tard que d'habitude.

Sans me faire prier, je me rendis à ma salle de classe, croisant au passage Hisae dans le couloir de l'étage.

La pauvre, son visage était comme décomposée. Elle devait être morte d'inquiétude pour son amie.

Bref... Une fois tout les élèves à leurs pupitres, Mr Kagome arriva comme si de rien n'était et il commença à nous faire cours.

Mais avant, se calant contre le tableau noir, il n'hésita pas à nous rappeler l'exposé à faire pour le Vendredi qui suivait :

"J'ai oublié de vous dire quelque chose, la semaine dernière, au sujet de votre projet. Comme je vous l'ai dit Vendredi, c'est en honneur de la toute nouvelle université qui a ouvert ses portes dans la région. Et j'ai oublié de mentionner que les exposés seront vues par les membres du jury de l'université en question. Et si nos projets ont éblouis les membres du jury, nous pourrions avoir une visite de la faculté !"

Les mots de notre professeur faisaient réagir bruyamment les élèves de la classe. Hisae et moi compris. On ne s'attendait pas à ce que nos exposés allaient être critiqués par des professionnels de l'art !

"Sérieux ?! Et vous nous dites ça que maintenant ?!" demanda un de mes camarades.

-Ça ne va pas seulement être noté ? Mais aussi jugés ?! hurla une autre élèves.

-Pourquoi pas être en concours avec d'autre lycées, pendant qu'on y est ?!

-Ouais ! Nul !

-Bouuuuh !

Evidemment, un homme aussi strict que Mr Kagome n'allait pas laisser ses étudiants lui parler de la sorte. Il se releva du tableau et éleva soudainement la voix :

"Hé ho ! Nous sommes en classe ! Pas à la cour de récréation !"

Ça avait mit un froid si profond que le silence régnait... On pouvait entendre une mouche volée. J'étais personnellement immobilisée par l'intimidation, alors que j'avais pas parlé si fort que ça comparé à mes camarades.

J'en baissais ma tête vers mon pupitre avec le regard tremblant.

D'un soupir, notre professeur croisa des bras en secouant la tête, tout en ajoutant d'une voix plus calme :

"Ecoutez, je suis en tord de ne pas vous avoir dit que vos exposés allaient être vues par des professionnels. Je suis en tord, et je m'en excuse."

Même si il était strict, j'admirais Mr Kagome. C'est rare qu'un professeur avoue avoir tord devant ses élèves...

"... Néanmoins, rajoutait-il en esquissant un sourire confiant, c'est uniquement notre classe qui aurait la chance de voir cette université. Les autres classes de notre établissement feront aussi les exposés plus tard dans l'année scolaire. La 3-2 après les vacances d'été, la 3-3 à la fin de l'année, et le 3-4 avant les examens finaux. Du coup, je vous demanderais de ne pas les aider car..."

Soudain, le monologue de Mr Kagome se fit soudainement interrompre par un "toc toc toc" venant de la porte principal de la pièce. Tels des suricates, nous tournions tous la tête en direction du bruit, notre prof' y compris.

"Entrez ?" fit ce dernier en levant un sourcil.

La porte s'ouvrit la suite. C'était le directeur, Mr Osuge. Il entra dans la classe, nous faisons directement signe de ne pas bouger pendant qu'il ferma la porte derrière lui avant de s'approcher du prof.

"Osuge-Sama ? Je ne vous attendez pas..." dit Monsieur Kagome.

-Ma venue n'était pas prévue, répondit le directeur en regardant notre enseignant, mais je fais le tour des classes pour parler aux élèves de mon établissement.

Puis, le directeur se tourna en notre direction, gardant ses mains derrière le dos. Il dégageait un air des plus sérieux, voir strict.

Il finit par ouvrir la bouche après plusieurs secondes de silence :

"Mes chers élèves. Comme vous avez sûrement entendue parler, une de vos camarades de l'école a mystérieusement disparue depuis trois jours. Pour ceux qui ne la connaissent pas, elle s'appelle Eri Ongaku, une élève de deuxième année et aussi la nouvelle chef du club de Journalisme. Comme vous vous en doutiez, sa famille et ses amis sont très inquiets. Alors, si vous savez la MOINDRE chose au sujet de sa disparition, même une petite information, je vous demanderais d'en parler à un personnel de l'école, que ce soit votre professeur, la conseillère d'orientation ou même moi. Cette disparition pourrait être des plus dangereuses... Et je ne tiens pas à ce que mon école soit de nouveau affectée comme l'année dernière. Aussi, le club de Journalisme est suspendu jusqu'à nouvel ordre."

Suite à ses mots, je ne pu m'empêcher de regarder mes camarades d'un air septique. Et d'ailleurs, ils semblaient tous dans le malaise à mon niveau.

Sauf une personne...

Kira.

Elle regardait son père, totalement impassible. Bras croisés, enfoncée dans sa chaise ainsi que sa jambe croisée en avant.

Comme si... Elle s'ne foutait, ou ne se sentait tout bêtement pas concernée.

"Ah et il y a autre chose que j'aimerais vous parler, après je vous laisse à votre cours..."

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