Vous (bonus)

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Je n'ai qu'une seule chose à vous demander : comment vous sentez-vous ? Je veux dire, vous arrivez à vous fixer face à votre miroir chaque matin, en vous affirmant que cette personne que renvoie cette glace est bel et bien vous ?

N'avez-vous pas honte de ce que vous faites ? De vos actes ? J'aimerais comprendre ce qui cloche chez vous, ce qui a déraillé, pour que vous vous réveilliez un matin en vous disant : "Tiens, et si je persécutais une personne, en prenant sa différence comme alibi ! Ça peut être marrant !".

Ça existe d'être aussi monstrueux, ignoble, affreux à ce point ? Chacun des adjectifs existants ne sont même pas assez puissants pour exprimer ma peine, ma haine et mon dégoût envers vous. Ça n'a pas de mot.

Mais quel genre d'espèce êtes-vous ? Certainement pas des humains. Impossible. L'Humain est si intelligent, si... Beau. Et vous, vous... Vous n'êtes que son exact opposé. Une sorte d'erreur, une connerie de la nature. Ouais, je ne mâche pas mes mots. Tout comme vous ne mâchez pas les vôtres.

      Les insultes fusaient à tous les coins de rue : "pédé", "tapette", "va sucer ton mec, salope !", "crève !", "trou d'fion, t'sers à rien". Je dois continuer ou ça vous suffit ?!

      Mais vous êtes juste complètement cons ! Et c'est le moins qu'on puisse dire. Vous êtes qui, au juste, pour vous croire supérieurs à quiconque ? Aucun être humain n'est inférieur à un autre, bande d'abrutis ! Mais vous, oh, vous... Vous n'êtes pas des humains. Vous n'êtes qu'une espèce de rien, de vide intersidéral. Alors, vous, on peut dire que vous êtes inférieurs. Bande d'incapables.

      J'aurais tellement souhaité vous voir souffrir. Vous savez, vous tuer de mes propres mains et vous admirer en train d'agoniser, me suppliant de vous laisser la vie sauve. Et là, , ça deviendrait intéressant. Vous verrez le karma se retourner contre vous, en vous enfonçant un doigt dans le cul. Je vous piétinerais, vous montrerais qui sont réellement les monstres dans ce putain de merdier. Je vous cracherais à la gueule que, dorénavant, vous comprenez. Vous comprenez ce que c'est d'avoir mal, de souffrir le martyr, autant physique que psychique.

      Je me languis de vous voir chialer tout le malheur du monde, presqu'au point de me lécher les bottes pour obtenir ce que vous souhaitez.

      Crevez, et dans d'atroces souffrances. Ressentez ce que c'est de se sentir si petit, si inexistant face à une foule monstrueuse. Criez votre douleur aux cieux. Implorez votre peine aux Dieux. Saignez à en faire une hémorragie.

      Aimez quelqu'un du même sexe que vous, tout comme moi, je l'aime.

      Ce serait tellement drôle, bordel. Voir Cupidon lancer sa flèche dans le cœur d'une personne possédant les mêmes parties génitales que vous, ainsi que dans le vôtre. Et, là, payez au prix fort. Subissez ce que moi, j'ai subi. Puis, ayez envie de crever. Sautez d'un toit, faites-vous écraser par une bagnole, tirez-vous une balle, ou que sais-je encore ; mais crevez, putain !

      Vous méritez la peine de mort. Ou plutôt, non, de périr entre quatre murs le restant de votre misérable vie. Oh, et puis, ajoutez à cela une humiliation quotidienne face l'espèce Humaine, ainsi qu'une torture permanente. Bah oui, 'faut bien s'amuser un peu !

      Quel est le mieux ? Vous arracher les ongles à l'aide d'une pince, vous exploser les yeux avec un couteau puis vous les faire manger, vous éventrer vivant avec une scie, ou bien encore vous couper la peau à vif avec un scalpel ? Le choix est si grand, c'est jouissif ! Oh, et puis, pourquoi ne pas faire un combo ? J'en ai l'eau à la bouche !

      Bande de chiens. Vous imaginez ne serait-ce qu'une infime seconde ce que votre famille penserait de vous si elle était au courant ? Elle vous humilierait, vous renierait. En même temps, qui voudrait être dans la même famille qu'un abruti de première ? Personne. Per-sonne. J'insiste.

      Je vous souhaite tout le malheur du monde. Oh, ça oui, tout ce qu'il puisse vous arriver de pire, je vous le souhaite ! Ainsi, vous verrez ce que l'on peut vivre lorsque l'on est comme moi. Un harcelé parmi tant d'autres. Écervelés que vous êtes.

      Ça m'arrive de me demander comment vos parents vous ont élevés pour que vous en arriviez à ce stade de conneries. N'avez-vous donc décidément aucun recul ? Aucune once d'humanité ? Aucune empathie quelconque ? Mais, wouah, c'est juste dingue ! Je n'arrive même pas à y croire. Je pourrais halluciner pendant des heures durants rien qu'en pensant à vos débilités déconcertantes.

      Vos géniteurs auraient dû s'attaquer à vous à l'aide d'une ceinture, d'un martinet, d'une claquette, peu importe ; jusqu'à vous remettre les idées en place. Putain, qu'est-ce que ça vous aurait refait des couleurs ! Je peux vous assurer que vous méritez de souffrir jusqu'à ce que mort s'en suive. Ô si vous saviez à quel point je vous cracherais à la gueule une fois que la vie vous aura rendu la pareille. Je crois en elle, je sais qu'elle fait merveilleusement bien son boulot, oh, ne vous inquiétiez pas pour cela. Elle vous voit. Elle vous guette. Elle vous surveille. Elle vous colle à la peau. Tout comme l'imbécilité vous colle.

      Je n'ose imaginer la honte qui doit s'abriter en eux. Savoir que leur propre gosse est un connard de première n'est pas flatteur. Oh, ça non, c'est juste honteux. Ils doivent se dire qu'ils ont tous raté votre putain d'éducation à la con, qu'ils ont tout foiré. Finalement, ils sont peut-être tout aussi coupables que vous.

      Crevez. Crevez, bordel de merde ! Mais qu'est-ce que vous faites encore ici ? Partez ! Dégagez, putain ! Vous allez contaminer la population de par vos âneries, vos innombrables conneries. Allez, oust ! Personne ne veut de vous, tous autant que vous êtes. Comprenez-le, merde ! Imprimez-le dans vos putains de crânes ! On ne veut plus vous voir, c'est terminé. Vous ne servez à rien ! C'est vrai, après tout, à part semer la terreur partout où vous passez, à quoi servez-vous ? La réponse est pourtant simple. Deux mots. Deux putains de mots. À rien. R.I.E.N. Bordel, le comprendrez-vous un jour ?!

      J'ai une question à vous poser : qui êtes-vous ? Sincèrement, qui êtes vous, bordel ?! Vous pensez réellement valoir quelque chose aux yeux du monde ? Vous n'êtes qu'une poussière superficielle dans l'espace. À peine je vous souffle dessus, et hop ! plus aucune trace de votre piteuse vie. Vous ne valez même pas une minute de mon temps, et pourtant, Dieu sait combien j'en ai perdu à cause de vos conneries. Grandissez ! Mûrissez ! Il en est sincèrement temps. Il n'est jamais trop tard pour apprendre de ses erreurs – grandioses soient-elles – pour ne plus jamais commettre l'irréparable. Un homicide. Parce que, oui, vous m'avez tué. Peut-être pas de vos propres mains, mais inconsciemment – ou consciemment, peut-être – vous l'avez fait. Et sans aucun scrupule. Comme si ça vous plaisait. Comme si vous vous nourrissiez du malheur des autres. Du mien. Bande d'enfoirés.

      Je ne sais même plus quoi penser de vous. Devrais-je avoir pitié pour vos sales gueules, du fait de ne pas avoir été gâtés par la nature d'une intelligence inébranlable, ou vous exécrer jusqu'à ne plus pouvoir me détester moi-même ? Vous m'en faites perdre les mots.

      De là où je serai d'ici peu, je vous observerai attentivement. Je prêterai attention à chacun de vos gestes, chacune de vos paroles, et j'admirerai le karma s'occuper de vos gueules de merde. Je me moquerai de vous, tout comme vous vous êtes moqués de moi tout au long de votre misérable existence. Mais que ça doit être drôle de voir la vie vous rendre la pareille ! Je n'attends que cela. Tout autant que les civils ont attendu la fin de la guerre 14-18, ou que les allemands ont espéré la destruction du mur de Berlin. Ce sera pour moi comme une révolution, une vengeance sur la vie, sur vous. Voir les rôles s'inverser, mais que c'est magique ! Je me languis de voir vos tronches se décomposer au vu de votre piteux destin.

      Votre vie est sur le point de s'écraser, d'exploser, de s'anéantir.

      Et je peux vous le promettre,

      Ce n'est que le commencement.

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