Abigail

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Abigail
She / her
17 years old

★彡。Spécial

Nom : Korgroff
Prénom : Abigail

Sexe/genre : féminin dans les deux cas. Même si Abigail ronchonne par rapport au fait d'être une fille, elle ne voudrait pas non plus être un garçon et elle le fait davantage pour se plaindre plutôt que pour montrer un mal-être dans son corps.

Âge : 17 ans
Date de naissance : 27 mai 2004

But : Abi a été envoyée à Haut pour retrouver Ambroise ; c'était en tous cas l'objectif que lui avait donné sa mère. « Va trouver Ambroise, va trouver Agathe. Explique leur ce qu'il t'arrive. Ils pourront te protéger mieux que moi. Ils sont riches. »
Elle s'est donc rendue à Haut comme le souhaitait sa mère. Une fois arrivée, tout s'est enchaîné vite. Il fallait fuir les Hyènes, fuir tous ceux qui voulaient sa mort parce qu'elle avait un lié. Malgré tout ça, Abi est allée jusqu'à la maison des Van Rosen. Maison qu'elle trouva vide. Tant mieux, ça lui allait très bien comme ça. Premier but réalisé. Il fallait maintenant en trouver un autre.
C'est après plusieurs semaines d'errance que Abigail détermina un nouvel objectif : sortir de la ville. Mais pour ça, il lui paraissait logique d'unifier les Specials enfermés. Alors, voilà, nouveau but : rejoindre un groupe. Ne pas mourir et sortir de cette ville de merde si différente de ce qu'elle a toujours connu. Premier groupe qui lui plut : les Vengeurs. Enfin des gens capables de changer un peu les choses. Donc, prochain but : rejoindre les Vengeurs.
Abigail est maintenant membre bien intégrée des Vengeurs. Son but reste le même : sortir de Haut, et vivante. C'est sa grande motivation et c'est cela qui guide la grande majorité de ses actions.
Mais à force d'être avec les Vengeurs, Abigail a aussi développé une étrange fascination pour Sirius. Il l'intrigue. Elle a envie de l'aider, alors voilà un nouveau objectif qui s'est imprimé dans son esprit : permettre à Sirius d'obtenir ce qu'il veut. Et quand il sera satisfait, quand ils seront sortis de Haut, elle retournera en Allemagne.

Groupe : les Vengeurs
Chez les Vengeurs, Abigail s'est très rapidement intégrée. Déjà parce qu'elle savait se battre avant d'arriver à Haut, ce qui lui a fait gagner un certain respect (donc on l'évitait de venir trop l'embêter). Puis, de plus en plus, Abi met ses atouts au service du groupe, au service de Sirius. Son ambition aide aussi, et elle est vite montée en grade jusqu'à devenir une « forte ».
Jusque là, Abigail s'est montrée loyale envers Sirius et n'a attiré aucun problème. Elle fait en sorte d'être bien vue et de ne pas faire trop de vagues. Les seuls moments où elle a étiré l'attention sur elle, c'était lors de missions bien réussies.


Physique : Abigail est petite. Elle fait moins de 1m60, et on le remarque immédiatement. Elle déteste ça. Être une fille et être petite, ce sont deux choses qui l'agacent plus que tout : quand on la voit, la plupart des gens la traitent comme un petit être sans défense. C'est le genre de chose qui la met très vite hors d'elle.
En fait, tout dans l'apparence d'Abigail renvoie pourtant à une petite fille innocente et fragile. Ses cheveux blonds, d'abord, qui lui arrivent jusqu'aux épaules et ses traits enfantins rajoutent à sa taille quelque chose qui rappelle vraiment l'enfance, la fragilité. On a l'impression qu'elle a besoin d'être protégée.
Abigail est trop occupée à s'énerver pour ça qu'elle ne remarque pas que c'est aussi l'un de ses plus grands atouts. Parce que sous ses allures de gamine, elle a pas mal de force et est surtout extrêmement souple, ce qui lui offre d'incroyables qualités au combat. Nombreux sont ceux qui se sont laissés bernés par cette arme secrète. Tu pensais Abigail incapable de faire de mal à une mouche, et voilà qu'elle vient glisser un couteau sous ta gorge.
Mis à part tout cela, Abi est blonde aux yeux bleus. Ça non plus, elle n'aime pas, parce qu'elle trouve ça cliché. Des blondes aux yeux bleus, il y en a partout. Pourtant, elle n'a jamais vraiment changé son apparence, n'allant pas plus loin que se couper les cheveux sur un coup de tête. Vous remarquerez peu à peu que Abigail se plaint et ronchonne beaucoup, mais elle ne change pas les choses pour autant. Pour elle, l'apparence importe peu, et elle ne veut pas perdre de temps à la changer. Tout ce qui compte, ce sont ses capacités, sa personnalité et ce qu'elle accomplit. D'ailleurs, c'est pareil avec les autres personnes : Abigail ne regarde pas les corps des autres, sauf pour évaluer ses chances en combat. Elle n'a jamais été attirée physiquement par quelqu'un dès le premier coup d'œil (elle considère ça comme une perte de temps).
Abi ne se considère donc pas « belle ». Et même si elle a déjà reçu des commentaires (plus ou moins agréables) sur son corps, sur ses formes, elle n'y croit pas. La plupart du temps, elle ignore ces remarques ou alors se montre agacée et réagit mal.

| Abigail a une cicatrice au poignet, souvenir d'une morsure douloureuse. Elle est très très moche et elle préfère généralement cacher.

Niveau vestimentaire, Abigail porte de tout, mais à Haut, comme tout le monde, elle favorise le confortable. Ses vêtements lui permettent d'être assez souple pour se battre sans trop montrer son corps, ce qui lui va parfaitement. En temps normal, elle apprécie cependant beaucoup les robes et jupes. Elle a aussi toujours, quoiqu'il arrive, des bandes noires enroulées au niveau de ses avant bras. Personne ne sait vraiment à quoi elles servent, mais beaucoup peuvent supposer que ça lui permet de cacher des cicatrices. Quand on l'observe et qu'on la côtoie beaucoup plus régulièrement, on remarque en réalité que de petites poches sont cousues dans le tissu et à l'intérieur, Abi y cache des couteaux de combats. Charmant. Où est-ce qu'elle les a trouvé, on ne sait pas. Un entourage attentif et un peu trop curieux comprendra cependant qu'elle y tient plus qu'à sa propre vie.

Caractère

Abigail maintenant. Abigail maintenant est différente de l'Abigail d'avant. Attendez, je vous vois venir. Non, ce n'est pas encore la fille qui va sortir à tout le monde « j'ai un passé, j'ai un backround nannana ». Au contraire d'ailleurs, Abi préfère éviter de se mettre en avant. Moins on en sait sur elle, mieux elle se porte.

La différence entre l'ancienne Abigail et celle qui sera dans le rp, c'est la paranoïa. Depuis la mort d'Andréa, Abigail a développé de plus en plus une drôle de paranoïa, qui n'a fait qu'augmenter suite à l'apparition de sa liée. Elle ne fait confiance à personne, part du principe que le monde entier est contre elle et est en permanence sur ses gardes. C'est épuisant, mais ce n'est pas quelque chose qu'elle contrôle. C'est juste que, voilà, elle n'arrive pas à se détendre. Et elle ne veut plus jamais laisser sa vie dans les mains d'un/e autre. Cette paranoïa fait qu'Abigail est très difficile à atteindre. Elle est toujours prête à recevoir un coup de couteau dans le dos. La Abi si optimiste enfant est devenue bien plus pessimiste et méfiante.

Cependant, elle reste assez sociable. Sa paranoïa, Abigail arrive à la cacher plus ou moins facilement. Elle parle avec les gens sans problème mais s'interdit de s'attacher aux autres. Elle rit facilement aussi et peu discuter pendant des heures de sujets différents, mais sera moins motivée à parler d'elle-même, bien qu'elle ne garde pas non plus son histoire secrète.

Impatiente, Abigail n'attend pas longtemps. Elle donne d'ailleurs peu de deuxième chance, voire pas du tout. Elle n'aime pas perdre son temps et aura toujours tendance à passer à l'action rapidement plutôt que de passer trois heures à poireauter. On peut dire que l'impulsivité de sa mère se retrouve donc dans le caractère de sa fille, mais c'est plus par habitude que par personnalité qu'Abigail se montre si peu patiente. Jamais de toute sa vie Abigail n'a eu le temps d'attendre. Tout a toujours été précipité. C'est simplement la seule manière qu'elle connaît.

Bavarde de nature, le fait de mal parler le français la rend beaucoup moins loquace, évidemment. Si plus petite c'était le genre de chose qui l'énervait plus que tout, maintenant elle est habituée et elle a apprit à faire avec. Ça l'agace encore de ne pas pouvoir communiquer comme elle le souhaite, mais le pire reste quand elle ne comprend pas ce qu'on lui raconte en face.

Je me rends compte, parce que je relis la fiche d'Ambroise en parallèle, qu'Abigail a pas mal de points communs avec ce frère qu'elle ne connaît pas. En effet, elle aussi est actuellement d'apparence très froide et distante. Ce n'était pas le cas de la Abigail d'Allemagne ou des autres pays ; la Abigail qui n'était pas en France. Cette ancienne Abi était bien plus solaire et lumineuse. Lorsqu'elle entrait dans une pièce, on la voyait. À Haut, elle a apprit à se faire plus discrète, mais il suffit d'un rien pour révéler l'ancienne fille qu'elle incarnait.

Ambitieuse, Abigail a longtemps eu une peur terrible de l'échec. Elle n'a jamais été excellente, sauf peut-être au combat, mais elle n'a jamais jamais jamais été nulle quelque part. C'est quelque chose qu'elle supporte extrêmement mal. Elle a aussi un grand esprit de compétition et aime relever les défis... tant qu'on ne dépasse pas certaines limites. Abigail sait dire non, que ce soit de manière douce ou aussi fermement qu'il le faudra. Elle sait dire stop et s'arrêter quand il faut.

Très rapidement, Abi peut aller vers la moquerie. Il lui arrive d'insulter, de rabaisser les autres et elle ne ressent aucun remords face à ça. Cependant, elle est rarement méchante juste pour être méchante ; elle a un goût pour la vengeance tout de même, elle n'a pas choisit son groupe pour rien.

Honnêteté et promesses, ce sont les deux plus grandes valeurs d'Abigail. Elle est donc franche et ne ment jamais. Et quand elle fait une promesse, elle fera tout pour la tenir, quoiqu'il arrive. C'est quelque chose de très inattendu chez Abi, qui en a surpris plus d'un. On voit rarement Abigail comme quelqu'un d'honnête... et d'ailleurs, elle est du genre à faire des coups dans le dos et voler des choses. Mais elle ne ment pas. Et elle tient ses promesses.

Maladroite dans ses mots comme dans ses actes, Abigail peut très souvent mal gérer certains événements. Elle garde généralement un bon sang froid, mais est aussi assez sensible derrière son épaisse carapace. Il lui arrive de pleurer. Il lui arrive de crier.

Le plus facile, pour Abi, c'est de céder à la colère et donc par association à la violence. Sa colère peut aussi bien être très explosive comme très calme et froide, et je ne saurais pas dire vraiment qu'est-ce qui influe cet énervement. Ce que je peux dire, c'est qu'elle se bat bien et qu'elle a souvent tendance à laisser ses couteaux parler à sa place quand on va un peu trop loin avec elle. Le couteau contre la gorge, c'est ce qu'elle fait le plus souvent, mais elle peut aussi très bien le placer autre part quand elle trop petite – et oui malheureusement, ça lui arrive.

Animal : Si Abigail a toujours su que c'était une hyène, elle a eu du mal à déterminer quoique ce soit de plus. Il lui a fallut un moment pour comprendre d'abord que c'était une femelle, puis après avoir pris le temps de faire une recherche internet, Abigail en a conclu que c'était une hyène rayée. Plus petite que la hyène tachetée, elle a comme son nom l'indique des rayures sur son pelage crème et une épaisse crinière tout le long de son échine (cette crinière peut se hérisser, ce qui lui rajoute bien 30cm et la rend bien plus impressionnante). Victoire n'est pas la plus grande de son espèce, mais elle atteint environ 70cm au garrot (Abigail n'a jamais essayé de la mesurer) pour une longueur de 1,10/1m et un poids de 30kg (ce qui fait que Abi peut la porter (contrairement à ce qu'on pourrait croire, Victoire aime bien être portée par Abi)).
Victoire est assez violente, mais elle ne s'attaque pas à Abigail ; ce n'est arrivé qu'une fois et c'était une sorte d'accident. D'ailleurs, Abigail le lui a bien rendu et depuis la hyène a une cicatrice au niveau de l'épaule.
La hyène est donc protectrice et plutôt impulsive. Elle reste distante en publique et ne se laisse pas approcher par les inconnus. Avec Abigail cependant, elle est plus douce et attentionnée, allant même jusqu'à aller faire des câlins de temps en temps.

Relation avec l'animal : Abigail et Victoire se sont battues la première fois qu'elles se sont vues. Ensuite, elles se sont détestées. Abi avait peur d'elle, ne se sentait pas en confiance avec elle et gardait toujours le souvenir de sa morsure au poignet.
Avec le temps, elles ont réussi à se rapprocher, à se pardonner mutuellement et à s'aimer. Finalement, si maintenant elles se font confiance toutes les deux, Abigail garde une certaine rancœur envers elle ; sans Victoire, elle serait toujours à Hambourg, et même si ça n'allait pas très très bien là-bas, au moins elle n'avait pas besoin de chaque jour se battre pour sa vie.

Famille

Mère : Opale Korgroff
Opale, pas la même que mon Opale de l'internat, mais elles partagent la même envie de liberté et de vivre. Si vous demandez à Abigail, c'est la meilleure mère du monde. Abi l'adore, pourrait lui vouer un culte... et pourtant, les disputes entre elles étaient loin d'être rares. C'est sa mère qui a éduqué Abigail, qui l'a nommée, qui l'a vue grandir ; il n'y a toujours eu qu'elles, toutes les deux, ensemble à l'aventure. Avec elle, Abigail a enchaîné les voyages. Elles vivaient principalement en Allemagne, mais plusieurs fois, sur un coup de tête, Opale a décidé de vendre tout ce qu'elle possédait et débarquer à l'improviste dans un pays dont elle ne parlait même pas la langue.
Selon Abi, Opale c'est une femme joyeuse, optimiste, impulsive et marrante. C'est elle qui l'a rendue si sûre d'elle et indépendante très vite. C'est l'une des rares personnes qu'elle écoute sans broncher d'ailleurs et dont elle suit les conseils à la lettre.

Père : ???
Peut-être que c'est un tel, peut-être un autre. Abigail n'a jamais demandé. Elle s'en fout complètement, d'ailleurs. Opale ne sait pas non plus et elle n'a jamais essayé de se justifier à propos de ça. Abi n'en a jamais ressenti le besoin et elles n'en ont jamais vraiment parlé. Ça n'a jamais été un secret pour personne que la mère d'Abigail couchait presque avec n'importe qui.

Demi frère : Ambroise Von Rosen / Ambroise Korgroff lisxuillee
L'existence d'Ambroise n'a jamais été un secret pour Abigail. Sa mère lui a parlé de lui plusieurs fois, avouant parfois qu'elle regrettait ce qu'elle avait fait, puis deux secondes plus tard qu'il était bien mieux là où il se trouvait. Abi n'a jamais réellement eu envie de le rencontrer, même si plus jeune, elle s'amusait à l'imaginer de différentes manières. Avoir un grand frère inconnu, ça alimentait énormément son imagination. Un peu plus grande, Abigail s'est beaucoup demandée pourquoi Opale l'avait gardée, elle, et pas Ambroise. Elle était rassurée de ne pas avoir été confiée à la sœur de sa mère ; elle ne souhaitait pas vivre sans Opale et ses décisions improvisées. À force de réflexions, elle a finit par conclure que c'était seulement une question de temps. Ambroise avait eu le malheur d'être le premier alors qu'elle venait en deuxième. Faire la même chose deux fois, ce n'était pas quelque chose qui ressemblait à Opale. Et puis, ça, Abigail n'y a jamais pensé, mais peut-être que d'une certaine manière, Opale cherchait à se racheter auprès d'Ambroise par le biais d'Abigail, peut-être de se donner bonne conscience.

Mathieu et Agathe Von Rosen
Abigail ne les connaît pas non plus, mais elle a pas mal entendu parler d'eux. Ce qu'elle a le plus retenu c'est « ils sont riches ». Et qu'ils avaient adopté Ambroise. Pour elle, ce sont des anecdotes, rien de plus. Elle ne sait pas à quoi ils ressemblent et jusqu'aux dernières nouvelles, elle ne se rendrait jamais à Haut... en plus Opale avait coupé les ponts avec eux. Aucune raison donc de s'intéresser à eux. Pour couronner le tout, Abigail n'est pas sûre qu'ils soient au courant de son existence.

Relations

Isaure
Sa pire ennemie en maternelle, puis sa plus proche amie quand elle a eu seize ans. Abigail ne lui a jamais dit au revoir quand elle est partie. Vous verrez qu'elle n'aime pas les au revoir, c'est le genre de truc qui peut la rendre trop sensible et elle pourrait pleurer et Abigail déteste pleurer.

Côme
Son premier vrai amoureux ! Abigail l'a beaucoup aimé et était très appliquée dans sa relation avec lui.

Andréa
Son plus grand amour jusqu'à maintenant. Mais il faut croire qu'Abi partage la même chance que son frère niveau amour. Comme Léandre, Andréa est mort... et pour de vrai, pour le cas d'Andréa.

Andromède VentNoir137
C'est Andromède qui a présenté les Vengeurs à Abigail et qui l'a convaincue de rejoindre le groupe. Abigail ne se sent pas proche de personne à Haut, mais si elle devait choisir une personne à qui faire un minimum confiance, ce serait Andromède (cependant, Abi, cette Abi de Haut, cette Abi Spéciale ne fait confiance à personne).

Sirius lisxuillee
Le chef des Vengeurs. Quand elle a entendu parler de lui pour la première fois, Abigail s'est intérieurement dit que Sirius était vraiment un gros con. Un fou, aussi. Puis, elle a considérer qu'il fallait qu'elle rejoigne un groupe, elle s'est intéressée aux Vengeurs et a bien finit par rencontrer ce chef. Le voir en face était bien différent qu'écouter les rumeurs sur lui.
Je ne peux pas dire qu'Abigail lui fait confiance ; elle ne fait confiance à personne. Mais elle lui est loyale et le respecte. Elle est prête à l'aider s'il lui permet de sortir de cette ville de malheur et de plus en plus, elle se surprend à ressentir une certaine sympathie pour lui.

Les autres Vengeurs
Abigail les connaît principalement de loin. Elle n'a pas encore réellement d'avis sur eux, mais les considère comme des alliés – ce qui ne l'empêche pas de rester sur ses gardes quand elle est avec eux.

Histoire

C'est trois ans après la naissance et l'abandon précipité d'Ambroise que naît Abigail. En trois ans, Opale a beaucoup changé de pays, mais pas de mode de vie. Et il ne faut pas croire que l'arrivée d'Abigail a provoqué un quelconque changement dans cette routine imprévisible. Peut-être que c'était pour éviter de céder à la peur de se retrouver dans une situation identique que celle d'il y a trois ans, peut-être que c'était une manière pour Opale de garder un ancrage quelque part dans sa vie. On ne sait pas ; Abigail n'y a jamais réfléchit, elle n'aime pas perdre son temps à analyser les gens.

La question qui reste le plus grand mystère dans la vie d'Abigail est la suivante : pourquoi Opale l'a-t-elle gardée ? On peut d'abord se dire que c'était parce qu'elle ne pouvait pas faire le même coup qu'avec Ambroise : elle avait coupé les ponts avec sa sœur depuis trois ans, elle ne pouvait pas réapparaître pour lui confier un autre enfant. Mais elle n'a pas non plus confié Abigail à d'autres personnes. Elle l'a gardée. Elle l'a nommée, elle l'a élevée, l'a nourrit et surtout, elle l'a aimée.

C'est difficile de trouver une bonne réponse à cette question mystère. On ne sait pas, Abi ne sait pas et elle trouve que c'est plus simple comme ça. Elle n'a jamais demandé et ne le fera sûrement jamais.

Abigail vit ses premières années dans une petite ville d'Allemagne. L'allemand est donc sa langue maternelle et c'est de cette manière qu'elle s'exprime pour la première fois. Mais sa mère se motive quand même pour lui apprendre le français en même temps, ce qu'elle abandonne finalement au bout de plusieurs mois ; c'est juste chiant de lui apprendre deux langues en même temps. Alors, Abigail ne parle qu'allemand pendant une grande partie de son enfance (ce qui expliquera son accent quand elle s'exprime en français et son vocabulaire qui ressemble plus à un texte à trou qu'autre chose).

Abigail est une enfant capricieuse, qui tient à son indépendance très vite et dont les mots les plus répétés sont « moi tout seul » et ce même si elle doit galérer pendant trois heures. À l'école, elle apprend vite mais est aussi la première à créer des disputes dans la cour de récréation. Dès la maternelle, elle est du genre à couper les cheveux de sa pire ennemie parce qu'il y avait un ciseau à côté et que c'était tentant. Alors, souvent, Opale est convoquée par l'école... et il suffit de voir la tête de la maîtresse quand elle voit Opale Korgroff débarquer dans sa salle de classe après que Abigail ait coupé treize centimètres des longs cheveux d'Isaure Meyer pour comprendre que ce n'est pas que l'élève qui va se faire réprimander.

De nombreuses fois en effet, Opale est critiquée sur la manière dont elle éduque sa fille. Mais elle ne se démonte pas et défend sa fille. Quand elles sortent d'un énième rendez-vous qui s'est mal passé, elle lui achète une glace sur le chemin du retour.

Abigail continue de grandir, allant de découvertes en découvertes, de disputes en disputes... elle apprend beaucoup, elle se fait une place dans le monde et se construit peu à peu comme tout enfant. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, son environnement n'est pas le plus recommandable, mais Opale fait attention à elle et finalement elle obtient tout ce dont elle a besoin : de l'amour, de l'attention et une belle complicité avec sa mère. Ensemble, elles combattent les préjugés qu'on leur impose : une mère seule, c'est mal vu, et vu l'attitude de sa fille, plusieurs considèrent qu'elle n'évolue pas dans un milieu sain pour un enfant.

Quand Abigail atteint sept ans, Opale ne tient plus ; elle doit bouger. En milieu d'année, elle annonce donc un déménagement, et voilà qu'à peine une semaine plus tard, Abi dit au revoir à sa meilleure amie, se dispute une dernière avec Isaure Meyer et quitte pour la première fois sa petite ville d'Allemagne pour partir... en Colombie !

Sacré changement d'environnement, oui.

Abi ne sait pas ce qu'elle fiche là-bas, mais elle s'adapte comme elle peut. Là-bas, elles changent beaucoup de maisons et naviguent un peu au hasard dans une belle voiture rouge, avec Abigail coincée à l'arrière entre les bagages et les bouteilles d'alcool. Forcée par les événements, elle apprend l'espagnol tant bien que mal, et même si elle n'a jamais été douée en langues, elle finit par se débrouiller assez pour communiquer un minimum – à son plus grand bonheur, elle qui est si bavarde et passe son temps à commenter tout et n'importe quoi. Ce qu'elle trouve le plus drôle dans cette expérience, c'est voir sa mère galérer, puisque si Opale maîtrise le français, l'allemand et un peu d'anglais, l'espagnol est une tout autre affaire. Elle dit que c'est ça le principal de l'aventure, et à la grande surprise d'Abigail, elle s'en sort extrêmement bien et s'intègre en un temps record. Entraînée par le succès de sa mère, Abi fait encore plus d'efforts et apprend à dépasser ses peurs pour profiter un maximum de cette expérience.

Mais après deux ans, Abigail a neuf ans et voilà que Opale décide de bouger à nouveau. Encore une fois, Abi abandonne ses amis et ennemis et toutes ses connaissances et les voilà de nouveau en Allemagne, mais dans une autre ville pas loin de Berlin. Tout recommence, Abi reconnecte avec l'allemand et découvre une nouvelle école, de nouveaux élèves. Là, le choc est terrible : pendant ces deux ans, elle a pris énormément de retard à l'école (évidemment, puisque devoir suivre des cours dans une langue inconnue, ce n'est pas si simple). On évoque la possibilité d'un redoublement, ce qui vexe énormément Abigail. Redoubler, elle ? Non, jamais. Elle est meilleure que ça. Alors, elle le prouve à son entourage et réussit tant bien que mal à retrouver un niveau acceptable.

Cependant ce retour en Allemagne, alors que Opale avait promis qu'elles resteraient au moins trois ans, annule finalement ce projet au bout d'un an. Abi a donc dix ans et sa mère lui annonce qu'elles font leurs valises à nouveau. Destination surprise comme d'habitude. C'est à cet âge là que les premières protestations d'Abigail commencent. Elle en a marre, d'être ballotée comme ça selon les envies de sa mère. Mère incapable de tenir ses promesses, en plus. Ça la soule, et puis ça la soule aussi de voir sa mère changer de mec tous les deux jours, ça la soule de devoir ranger les bouteilles d'alcool vides et de voir de la drogue traîner dans les placards ou de rentrer de l'école et voir un simple mot annonçant qu'Opale est partie on ne sait où et qu'il y a à manger dans le frigo. Ça ne l'énerve pas tant que ça, mais elle a envie de s'énerver et toutes ces raisons forment un bon prétexte. Ce n'est pas la première dispute entre la mère et la fille, mais c'est la plus longue. Et sûrement la plus douloureuse. Cette fois, Abigail ne crie pas comme d'habitude mais fait preuve d'une froideur très désagréable et qui ne lui ressemble pas pendant plusieurs jours.

Mais ça ne change rien aux événements, et cette fois Opale a choisit la France. Ça fait un peu peur à Abigail, parce qu'elle sait que la France, c'est le pays de Ambroise (oui, c'est comme ça qu'elle le voit, France = Ambroise pour elle, donc elle se sent mal à l'aise, c'est comme si elle empiétait sur le territoire de son frère). Elle craint que sa mère se décide à retrouver ce fils abandonné et d'être remplacée. Mais Opale ne s'approche pas de Haut et s'installe pas loin de Paris.

Encore une fois, donc, Abi se retrouve à apprendre une nouvelle langue inconnue. Le français... elle aime pas ça et elle trouve ça galère. Elle préfère largement l'espagnol ou l'anglais. C'est chiant et c'est compliqué. Mais bon, elle a la chance d'être dans un collège international et même si Opale ne l'a pas inscrite en section germanophone (c'est payant et Opale utilise déjà tout l'argent qu'elle gagne (on ne sait comment d'ailleurs (encore une chose que Abi n'a jamais demandé))).

Abigail et Opale passent trois ans en France. Abi galère, ses notes baissent considérablement, et finalement au bout d'un an elle décide de faire l'école à la maison, en allemand. Ça ne l'empêche pas de sortir beaucoup. Lors de son année au collège, elle s'était liée d'amitié avec des anglophones et germanophones avec qui elle a gardé contact. Grâce à eux, elle fait de nouvelles rencontres. À douze ans, Abi a son premier copain. Il s'appelle Côme, il parle allemand, il a un an de plus qu'elle. Il est adorable, et avec lui Abigail découvre ce qu'on peut appeler le premier amour, même si elle a eu des amoureux en maternelle, mais c'est différent. Contrairement à sa mère, Abi veut choisir ses amoureux avec soin et elle prend sa relation très au sérieux. D'ailleurs, Opale se moque un peu d'elle, parce qu'elle est d'habitude si peu attentionnée et si brusque, avec Côme elle devient vraiment la petite fille mignonne que suggère son apparence.

Mais toute belle chose à une fin. Quand Abigail atteint ses 14 ans, Opale lui annonce qu'elles partent de nouveau. C'est à la fois un soulagement pour Abi (elle déteste toujours autant le français, elle s'en sort mal et elle a hâte de quitter le pays de son frère) et une terrible déchirure (partir, c'est laisser Côme en sachant qu'elle ne le reverra jamais, abandonner tous ses amis une fois de plus et devoir s'adapter à un nouvel endroit). À la plus grande surprise d'Opale, elle ne se plaint pas trop (mais elle se plaint quand même, Abigail qui ne se plaint pas, ça veut dire qu'il faut réellement s'inquiéter).

Nouvelle destination : les États Unis, rien que ça. Mais que pour une courte année. Abi y est cependant plus détendue et s'y fait quelques amis. Elle sort même encore avec un nouveau garçon, mais cette fois rien d'aussi sérieux comme avec Côme, c'est juste pour s'amuser.

Puis, énième départ, énième arrivée. C'est normal, maintenant. Abigail a quinze ans. Les nombreux voyages lui ont appris à s'adapter à de nombreuses situations et elle est bien plus autonome que ceux de son âge. Elle ne s'embête plus à réprimander sa mère sur ses mauvaises habitudes, passe de merveilleux moments avec elle, se fait des amis, reprend contact avec d'anciennes connaissances via internet... Elle sort beaucoup et prend l'habitude de traîner avec des gens plus âgés qu'elle.

C'est alors qu'elle rencontre Andrea. Il est beau, il est sympa... Abigail tombe amoureuse. Ils se rapprochent rapidement, Andrea étant un ami d'un ami d'Abi. Quand elle en parle à sa mère, Opale pose quelques questions et sourit malicieusement ; elle adore voir sa fille amoureuse. Mais quand elle voit le garçon pour la première fois, elle devine : c'est le genre d'adolescent qui traîne dans des affaires louches. Il est âgé de deux ans de plus qu'Abi et il a cette fâcheuse tendance à éviter certains sujets. Opale, qui a elle-même connu la drogue, se méfie un peu. Mais bon, est-ce que c'est si important que ça ? Ça ne l'empêche pas d'être un gars bien. Alors elle laisse faire.

Andrea laisse Abigail l'approcher, même s'il la calme plusieurs fois. Il ne veut pas aller trop vite, il la connaît à peine. « Soyons d'abord amis. » Abigail est déçue, mais bon elle fait avec ce qu'elle a. Il lui apprend pas mal de trucs. C'est lui qui lui apprendra à se battre comme elle le fait maintenant, d'ailleurs. Il maniait les couteaux à la perfection et lui racontait des histoires que Abi considérait toujours comme des mensonges. Il la faisait rire et ils se pourchassaient dans les rues en riant comme de jeunes enfants. Il la mettait au défi de voler tel objet dans un magasin et ils se réjouissaient ensemble de ses succès ; personne ne soupçonnait jamais la petite fille blonde, qui pouvait imaginer que sous les plis de sa jolie robe, elle cachait un article qu'elle ne prévoyait pas de payer ? Après plusieurs mois passés tous les deux, ils finissent par sortir ensemble, enfin. Abigail vit la meilleure année de sa vie. Parler espagnol ne lui demande plus aucun effort, elle s'en sort enfin à l'école sans avoir à s'inquiéter en permanence, elle est loin de l'Europe mais ce n'est pas grave, elle est bien ici. Elle a beaucoup d'amis, elle a le meilleur copain du monde, elle se sent à sa place et heureuse. Tout semble aller bien. Tout va bien.

Mais forcément, Opale veut bouger. Toujours.

Cette fois, c'est vraiment trop et Abi démarre un bras de fer avec sa mère. Elle ne veut pas partir. Elle ne partira pas. Elle menace Opale de fuguer, d'aller vivre chez Andrea. Elle ne partira pas avec elle. Il en est hors de question.

Mais Opale ne partira pas sans elle. Elle ne peut pas faire ça. Elle l'a déjà fait avec Ambroise et elle ne pourrait pas vivre en ayant abandonné ses deux enfants.

Alors elles restent encore. Opale cède pour « quelques mois ».

Mais finalement, les événements font que les deux femmes quitteront le pays bien plus tôt que décidé. La nouvelle tombe un jour de vacances. Abigail avait passé une journée entière avec ses meilleurs amis ; Andrea n'était pas là, mais c'était normal, il était occupé à quelque chose d'autre. Mais quand Abigail rentra chez elle, on lui apprit la nouvelle. Andrea était mort. Overdose. Il n'allait pas revenir, il était mort, il s'était éteint pendant la nuit et on l'avait trouvé décédé depuis plusieurs heures bien trop tard pour pouvoir faire quoique ce soit.

Le lendemain, Opale et Abigail partaient. Direction Allemagne, Hambourg. Abigail ne s'était pas plainte une seule fois. Opale ne cessait de lui jeter des regards inquiets, mais que pouvait-elle bien dire ? Rien. Le trajet fut donc totalement silencieux, lourd et pesant. Ensuite, il fallut s'installer dans le nouvel appartement, sortir, rencontrer du monde, aller dans un nouveau lycée. Fêter ses seize ans, seule avec sa mère alors qu'elle avait prévu une grande soirée avec Andrea. Accepter la terrible vérité et avancer. Faire comme si rien n'était arrivé. Nouveau pays ; nouvelle Abi.

Mais cette fois, ça ne marchait pas. Abigail n'avait jamais fait face au deuil avant et son monde entier s'écroulait. Elle se renferma beaucoup et devint désagréable avec la plupart des gens. La Abigail qu'on connaît maintenant, c'est celle-ci.

Et puis, à sa plus grande surprise, Isaure Meyer reprit contact avec elle. Oui, la fille à qui elle avait coupé les cheveux, il y a si longtemps. Elle l'avait trouvée par hasard sur Instagram et lui avait envoyé une photo de ses cheveux courts. « T'avais raison depuis le début. Les cheveux courts, ça me va mieux. » La discussion commence, Abigail la rembarre mais Isaure persiste. Apparemment elle a du temps à perdre. Mais sa patience finit par payer. Elle parlent ensemble et à elle, Abi se rouvre un peu. Et peu à peu, parler à Isaure devient la seule activité d'Abigail.

C'est cela qui mène Opale et sa fille à une énième dispute. Abi est toujours sur son téléphone et pour Opale qui déteste ces appareils, c'est la pire chose. Elles se disputent, elles finissent par se crier dessus et là, Victoire apparaît.

Victoire, c'est une hyène sortie de nulle part qui bondit sur Opale. Qui mord son bras, qui l'attaque. Abigail hurle de terreur. Elle ne réfléchit pas beaucoup et voilà qu'elle se jette sur l'animal, attrape un couteau caché sous sa manche et entaille sa peau. Une sorte de combat s'ensuit, mais Abigail ne s'en souvient plus bien. Elle sait que c'est ce qui lui donnera une cicatrice cette poignet qu'elle déteste. Mais sur le moment, ça importe peu. Ce qui compte, c'est sa mère, blessée. Et le fait qu'elle est une Speciale, maintenant.

Ensuite, tout s'enchaîne vite. À Hambourg, il y a des Specials, mais ils sont tués. Pas aussi vite qu'à Londres, où c'est un vrai massacre, cependant bien plus rapidement qu'à Haut.

Haut, la ville d'Ambroise.

Opale se fait soigner en prétextant une morsure de son chien. Quand elle revient, elle a déjà un plan en tête. Elle a des contacts. Elle sait exactement ce qu'elle va faire et surtout ce que Abigail va faire.

Partir de la ville. Retourner en France. Aller à Haut et trouver Ambroise. Mais plus important, trouver Agathe Von Rosen et son mari. Ils sont riches. Ils pourront l'aider. Il suffit qu'elle se présente. Qu'elle montre son certificat de naissance. Ils pourront la protéger. Il n'y a pas d'autre alternative. Sans protection, Abigail mourra.

Abigail n'est pas capable de mettre sa liée en mode passif, mais ce n'est pas grave. Opale a déjà prit contact avec des gens qui font sortir clandestinement les Specials de Hambourg. Ils les amènent jusqu'à la frontière avec la France, mais ensuite ils doivent se débrouiller seuls pour rejoindre Haut, qui est très vite devenu le refuge des Specials de partout dans le monde. Abi part une semaine après l'apparition de sa liée. Elle ne l'aime pas, elle ne se sent pas en sécurité avec elle, elle a peur d'elle. En plus, une hyène. Dans le camion qui les emmène, c'est l'animal le plus effrayant. Les autres ont des plus petits animaux, moins dangereux.

Arrivée en France, Abigail se sépare des autres. Elle prend la route seule et suit les recommandations de sa mère, qui lui a donné les numéros et adresses de personnes de confiance. Elle n'a rien, presque pas d'argent, mais surtout elle a une hyène qui la suit comme un chien qu'elle ne peut pas faire disparaître.

Abigail finit tant bien que mal par arriver à Haut. Le trajet n'aura pas été facile et d'ailleurs elle refusera de le raconter à qui que ce soit. Mais ce trajet l'a aussi rendue plus forte, en plus de renforcer son lien avec la hyène, à qui elle donne enfin un nom. Victoire.

Arrivée en ville, Abigail se rend immédiatement chez les Von Rosen. Elle n'a pas envie d'y aller, mais elle a fait une promesse à sa mère. Abigail tient ses promesses. Elle est satisfaite de tomber sur une maison vide et abandonne l'affaire. Elle s'offre une semaine de pause après avoir voyagé sans s'arrêter pendant des jours. Une semaine qui coûtera sa liberté. Avant qu'elle ne puisse rien faire, un mur est battit autour de Haut et la voilà prisonnière.

Alors, elle se débrouille pour survivre et liste ses options. C'est quand les Vengeurs commencent doucement à se faire connaître qu'elle prend sa décision. Elle tombe sur Andromède qui lui présente le groupe et il ne lui faut pas plus pour être convaincue. Elle rejoindra alors ce groupe et y fera rapidement ses preuves.

• Abigail parle couramment l'allemand, l'espagnol et l'anglais. Elle galère encore pas mal avec le français et a d'ailleurs un accent allemand qui se remarque dès qu'elle prononce un mot, ce qui a pu lui donner une certaine réputation chez les Vengeurs.

• Les couteaux appartenaient à Andrea. Il les a offert à Abi un peu après qu'ils se soient mis en couple. C'est son seul souvenir de lui et elle y tient plus qu'à sa propre vie. Elle se bat très très bien avec ses couteaux d'ailleurs, puisque comme ils sont cachés, personne ne s'attend à les voir apparaître dans sa main aussi soudainement.

• Abigail a nommé sa hyène Victoire, non pas dans une intention de montrer qu'elle va gagner tous les combats, mais parce qu'il y a longtemps, Opale lui avait confié qu'elle avait hésité à l'appeler Victoire à la place d'Abigail.

• Malgré les habitudes de sa mère, Abi n'a jamais touché à l'alcool de toute sa vie, ni à rien d'autre du genre, encore moins de la drogue ou même les cigarettes. D'ailleurs, elle aura tendance à montrer un certain mépris envers les gens consommant ce genre de choses.

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