Nicolas

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Nicolas
He / him
16 years old

★彡。Interné

Nom : Adrot
Nicolas a toujours détesté ce nom de famille d'ailleurs, pour la simple et bonne raison que ça commence par A, puis par D, donc il était toujours appelé en premier à l'école. Il détestait ça, être le premier de la liste de la classe. Ça le mettait trop en avant, et quand les professeurs faisaient un plan de classe par ordre alphabétique, il était au premier rang. Nicolas a toujours détesté le premier rang.

Prénom : Nicolas

Sexe : masculin.

Âge : 16 ans, sur l'année de ses 17 ans
Anniversaire : 2 octobre 2004 (et oui, j'ai du le grandir, mon petit Nico quitte la team 2005).

But : aucun. Nicolas n'a jamais eu de but dans sa vie. Il n'a jamais vraiment trouvé de raison de vivre. Il n'est pas assez courageux pour aider les autres. Il n'est pas assez méchant pour vouloir leur faire du mal. Il n'a pas d'envies, il n'a pas de besoins. Il ne fait qu'être présent. Comme quand on est en classe, qu'on répond présent à l'appel, mais qu'ensuite il ne se passe plus rien. Nicolas suit simplement le cours de la vie, sans faire de vagues, sans s'imposer. Il subit beaucoup et est en fait extrêmement passif dans son existence. Tout lui tombe dessus tout le temps et c'est à peine s'il réagit. D'une certaine manière, il se dit qu'il le mérite.

Raison de la présence à l'internat : Nicolas est à l'internat depuis sept ans. Cela veut dire que c'est à neuf ans qu'il a tenté de se tuer pour la première fois et c'est pour cette raison qu'il a été interné après avoir séjourné à l'hôpital. Sa mère n'était clairement pas en état de veiller sur lui, puisqu'elle se débattait elle-même de son côté avec sa dépression et finalement, c'est à l'internat que Nicolas a pu s'engager sur le chemin de la guérison, certes très doucement, mais au moins entouré de gens pour lui montrer qu'il y avait une issue possible. Une solution autre que la mort.

Groupe : blanc. Nicolas est un Blanc depuis son arrivée à l'internat. Il l'a souvent regretté, surtout quand il a découvert les autres groupes. Les Blancs ne s'entendent pas et au fil du temps, Nicolas a réussit à se convaincre que les Blancs ne l'aimaient pas. Qu'ils seraient mieux sans lui. Qu'il n'était qu'un poids lourd. Qu'il n'était que le petit timide qui lisait dans les pensées. Qui par ce simple pouvoir pouvait détruire tant de vies. Enfin bref, Nicolas est un Blanc, l'un des derniers arrivés de son groupe d'ailleurs, et encore une fois, c'est quelque chose qu'il subit.

Physique : Nicolas est un garçon frêle, vraiment pas grand pour son âge. Dès le premier regard, on se fait une idée de lui : c'est le petit timide, il paraît faible, minuscule. Si fragile.
Nicolas ne regarde pas dans les yeux. Il ne soutient pas les regards. Il ne dérange pas. Il se cache et a ce don pour disparaitre depuis toujours. Un moment, il était là. Deux secondes plus tard, voilà qu'il a disparu. Tout ça, c'est parce que Nicolas sait se faire oublier.
En fait, on pourrait dire que tout est assez banal chez lui. Brun, yeux bruns, peau pâle. Des cernes qui soulignent son regard, ce regard qui donne l'impression qu'il est toujours à un souffle d'éclater en sanglot. Des cheveux en pétard, impossibles à discipliner, qui n'ont pas grand chose de remarquable.
Les épaules basses, toujours un peu recroquevillé sur lui-même. Non, Nicolas n'est vraiment pas quelqu'un qu'on retient. Souvent, même, il est ce genre d'enfant dont les professeurs ne retiennent jamais le prénom. Celui dont on ne se rend pas compte de l'absence. C'est ça, être Nicolas.
Nicolas, c'est les traces de larmes sur ses joues, les griffures sur ses bras, qui ne sont pas vraiment des griffures. C'est la petite voix qui murmure. C'est l'immobilité pour ne pas déranger. C'est le silence vu de l'extérieur et le vacarme dans sa tête.
Mais Nicolas, ce n'est pas que ça. Nicolas c'est aussi ce rire discret, bien sûr, mais qui sonne comme s'il était magique. C'est la légèreté quand ça va bien. Ce n'est pas qu'un petit misérable. C'est parfois un rayon de soleil qui passe dans ses yeux et qui fait se rendre compte que ses iris ne sont pas si banales : on repère alors la couleur chocolat de son regard, les éclats plus clairs, plus brillants qui prouvent qu'il est bel et bien en vie. Quand ça va bien, on devine son sourire dans la mélodie de sa voix. Et quand ça va très très bien, parfois il s'imagine faire s'élever les chansons de son cœur comme le faisait Céleste, lorsqu'ils étaient dehors, lorsqu'elle avait son piano.

Caractère

Nicolas est timide. Extrêmement timide. Il n'ose pas croiser et soutenir les regards, il n'ose pas parler devant trop de monde, il n'ose pas dire ce qu'il pense. Enfin, ce qu'il pense ou ce que pensent les autres ? Pour Nicolas, c'est toujours difficile à déterminer.

Nicolas n'est pas loyal, ni réellement sincère, mais il est guidé par la peur. La peur de ne pas être aimé, la peur qu'on lui fasse du mal, la peur des jugements, des regards, des pensées, des autres. Alors même s'il connaît les secrets de tout le monde, il ne les répète pas.

Il a toujours été quelqu'un de discret, un peu effacé. En fait, dans la vie, il est plus spectateur qu'autre chose. Passif, Nicolas a tendance à laisser les choses lui tomber dessus, les subir et les encaisser. Il ne se plaint pas pour autant, même si on pourrait dire qu'il s'apitoie sur son sort quand il se dit qu'il mérite ce qu'il lui arrive. Ça peut être rapidement agaçant, de le voir accepter tout ce qu'il lui arrive, de penser qu'il a cherché tout ça, que ce n'est qu'une conséquence de ses actes. Ça fait pitié aussi, parce qu'on sait bien que non, Nicolas ne mérite pas tout ça. Il a simplement une grande fragilité, une grande sensibilité et beaucoup beaucoup beaucoup de malchance.

Nicolas est toujours dans un état très proche de la dépression. Il n'a jamais essayé de se tuer une seconde fois, mais il serait capable de le refaire. Seulement, il n'en a pas l'occasion à l'internat et dehors, il n'en a pas eu le temps eu l'occasion. C'est aussi simple que ça.

Il ne faut pas croire que Nicolas ne ressent pas les choses, attention ! Il a en effet un côté qui manque d'empathie, mais en même temps il ressent beaucoup. Le souci, c'est que ce sont principalement des émotions négatives : la peur, principalement. La tristesse, aussi.

Nicolas n'est pas totalement honnête ou loyal, mais il tient ses promesses. Toujours. Une promesse pour lui n'est jamais faite en l'air. La plupart du temps, Nicolas se fait des promesses à lui-même surtout, et il les tient jusqu'au bout. Il peut faire preuve d'une réelle détermination et pourrait se laisser mourir pour ne pas trahir ses promesses.

(J'arrive pas à décrire bien son caractère ça m'énerve eodkjdjdiejee)

Nicolas est aussi très mature et en même temps, il a quelque chose d'enfantin, d'innocent. Il a besoin d'être protégé par les autres parce qu'il ne sait pas se défendre seul. Il aurait besoin d'être couvert, d'être compris, mais il a l'impression que c'est quelque chose qui ne pourra jamais arriver. Il est destiné à comprendre tout le monde parce qu'il entend les pensées, mais lui, personne ne peut le comprendre. C'est comme ça qu'il le voit.

Nicolas a aussi peur de s'attacher. Parce que les gens meurent. Les gens meurent et c'est douloureux et il souffre déjà beaucoup alors il ne veut pas s'attacher. Il le fait quand même – comment ne pas s'attacher à des gens dont on connaît toutes les pensées, toutes les faiblesses, toutes les vulnérabilités et les facettes cachées ? Mais voilà, ça le terrifie. De s'attacher, de dépendre des autres. Il pense qu'on va l'abandonner, qu'on va le trahir, qu'on va le laisser derrière. Il a déjà perdu plus de la moitié de sa famille. Il supporterait très mal de perdre une nouvelle personne.

On va arrêter là pour son caractère, parce que honnêtement c'est un carnage 😂😭

Autres faits sur lui

• Nicolas aime bien chanter. Beaucoup. Petit, il chantait des berceuses à sa petite sœur, ou à son chat. Ensuite, il a chanté pour sa mère plusieurs fois, pour l'aider à aller mieux, pour la rassurer. On lui disait qu'il chantait bien, mais il n'a jamais chanté devant quelqu'un d'autre que sa famille. Pas même Sept.
Depuis qu'il sait que Céleste chante, cependant, il se sent un peu plus valide. C'est marrant qu'une chose pareille les relie tous les deux alors qu'ils sont si différents. Mais si Céleste, Céleste la fille un peu folle, un peu sauvage qui le terrifie, si Céleste peut chanter, alors il se dit que lui aussi, peut-être, il a bien le droit.

• Nicolas n'est pas impulsif. Il est habité par la peur, et le genre de peur qui paralyse. D'ailleurs il se retrouve souvent paralysé, immobilisé par ses propres inquiétudes.

• Nicolas peut passer pour quelqu'un de facilement manipulable, parce qu'il semble naïf. Mais d'un autre côté, il ne se laisse pas complètement marcher sur les pieds et est capable de tenir ses positions quand il a quelque chose à défendre.

Lié

Numéro Sept
Nicolas l'appelle souvent ainsi, par son numéro. Sept.
Ça ne l'a pas empêché de lui donner un nom. Un vrai nom, pas juste un chiffre. Alors Sept s'appelle aussi Zapty. Nicolas l'a nommé comme ça au tout début, juste après son apparition. C'était le prénom d'une de ses peluches quand il était petit. Il avait donné la peluche à sa petite sœur. Zapty.

Il faut imaginer l'énorme créature qu'est le lié de Nicolas s'appeler Zapty. C'est assez drôle, quand on s'en rend compte. Cet espèce de lion immense avec un nom qui paraît si inoffensif. Ça en ferait rire bien plus d'un.

Sept est un mélange de taureau et de lion. Il atteint 1,40m, ce qui le rend assez imposant en premier lieu. Quand on rajoute son épaisse crinière et ses crocs de prédateur, sa dangerosité n'est plus possible à nier.

D'étranges symboles gris parcourent sa fourrure dorée. Ses membres avant se terminent par des sabots alors qu'à l'arrière, ce sont des pattes de lion qui lui permettent de donner une plus grandes impulsion à ses sauts. Enfin, il a des yeux d'un bleu dérangeant tant il est inimaginable. Clair, très intense et profond... C'est sûrement ce qui marque le plus les gens qui voient Sept. Si ce n'était pas Nicolas qui l'avait nommé, il y a de grandes chances que son nom ait été en rapport avec ce regard déstabilisant.

Zapty n'est pas un nom de bête féroce ; et pourtant. Sept est une créature agressive, méfiante et ultra protectrice. Il ne lâche jamais Nicolas d'une semelle et se mettra entre lui et n'importe qui lui voulant du mal autant de fois qu'il le faut. Ça peut paraître raisonnable, de vouloir défendre l'enfant fragile qu'est Nicolas. Mais voilà, souvent, il dépasse les bornes. Il réagit au quart de tour. Il suffit d'un regard menaçant et Sept est déjà prêt à attaquer. Un mouvement un peu trop brusque dans la direction de son protégé et voilà qu'il se jette au combat.

Ainsi, Zapty peut rapidement faire des ravages. Il n'a pas de pitié et n'aura pas de problème à attaquer même les personnes les plus proches de Nicolas. Ce qui compte, c'est sa survie, pas son état mental. De toute manière, pour Zapty, l'état mental de Nicolas est son état normal : il l'a toujours connu accompagné de la dépression qui se cache dans sa tête. Pour Sept, il n'y a pas d'autre Nicolas que le Nicolas triste et misérable. Alors, la seule chose qui compte, c'est son état physique. Ce qui compte, la seule chose qui importe, c'est son cœur qui bat encore.

Sept est donc un animal distant, froid. Il ne s'attache pas et quelque part, il influence beaucoup Nicolas. L'idée que les autres sont un danger, ça vient de Sept. Le lié a en effet bien participé à alimenter la peur constante de Nicolas. Peur de quoi ? C'est dur à dire. Des autres, principalement. De la vie, plus largement. Parce que Sept est toujours sur le qui-vive, toujours prêt à attaquer ou à affronter les menaces, c'est une source de stress pour Nicolas, qui ne sait pas le rassurer et l'apaiser – il n'est même pas capable de s'aider lui-même.

Enfin, une chose étrange entre Zapty et Nicolas : le mode passif. C'est la seule chose que Nicolas contrôle à peu près par rapport à son lié. Lorsque Nicolas est inconscient ou endormi, Sept se met directement en mode passif. Et lorsqu'il est en mode passif, il est très simple pour Nicolas de le retenir, de l'empêcher de sortir, ce qui énerve énormément Sept, surtout que généralement, quand ça arrive, c'est que Nicolas a des problèmes et ne veut pas laisser son lié le défendre. C'est quelque chose de très particulier chez Nicolas, ça : il considère qu'il ne mérite pas de défense. Il se sent souvent comme un poids, quelque chose qui ralentit et embête les autres, même son lié. Ainsi, il préférera largement se laisser attiré plutôt que d'appeler au secours. Il ne faut pas associer cela à une question de fierté. Simplement, Nicolas pense qu'il mérite sa souffrance et qu'il ne vaut pas la peine d'être sauvé.

Pouvoir

Le pouvoir de Nicolas se résume très facilement : lire et parler dans les pensées.

En théorie, c'est assez simple. Nicolas sait tout ce que les autres pensent et il peut communiquer mentalement avec eux. Ça lui permet de savoir de nombreux secrets, de prédire les mouvements des autres par exemple au combat, de connaître leurs intentions et leurs plans. Ça lui permet de discuter en secret avec une ou plusieurs personnes sans aucun risque d'être entendu par qui que ce soit.

En pratique, c'est bien plus difficile.

Avoir le pouvoir de Nicolas, c'est vivre sans cesse dans un brouhaha de pensées interminables. Devoir supporter les pensées de tout le monde sans pouvoir l'arrêter, sans pouvoir baisser le volume. Il a fallu qu'il apprenne à les ignorer, à vivre avec. Souvent, ça lui provoque des maux de têtes terribles.

Ce pouvoir, ça sème aussi beaucoup de confusion : est-ce qu'on me parle en vrai ou j'entends juste les pensées ? C'est pour ça que parfois, Nicolas ne répond pas quand on lui parle : il a simplement cru que c'était une pensée. Et le pire, c'est quand c'est l'inverse qui arrive : quand il répond à une pensée en pensant que c'était dit à voix haute.
Il arrive le même genre d'erreurs avec ses pensées. Parfois, Nicolas envoie sans le vouloir l'une de ses pensées à une ou plusieurs personnes. C'est assez bizarre, comme expérience.

Nicolas peut éteindre sa zone d'audition de pensées jusqu'à plusieurs kilomètres, mais en temps normal elle se contente d'un kilomètre. Les portes et murs ne font pas de grandes différences, mais il entend plus fort les pensées d'une personne qui s'approche de lui, ce qui fait qu'il n'est généralement pas surpris par l'arrivée des autres, aussi silencieuse soit-elle.

Nicolas n'aime pas son pouvoir, mais d'un autre côté, impossible de l'imaginer avec quelque chose d'autre que pouvoir lire dans les pensées. Il s'est également persuadé que son pouvoir fait qu'il n'est pas aimé... et d'une certaine manière, on pourrait dire que c'est le cas, la plupart des gens se méfient de lui. Ce n'est pas grave. Nicolas réagirait de la même manière s'il était à leur place. C'est tout de même difficile à porter et cela a conduit Nico à voir son pouvoir comme une sorte de malédiction, parce qu'il ne peut pas l'enlever.

Famille
Mère : Séverine Adrot
Père : Stéphane Adrot (décédé)
Les parents de Nicolas étaient un couple plutôt banal. Enfin, toute sa famille était une famille plutôt banale. La seule chose qui pouvait étonner était les caractères si opposés de Séverine et Stéphane : Séverine avait toujours été une femme sensible, fragile et discrète. Stéphane était tout le contraire. Malgré tout, ils s'aimaient et c'est tout ce qui compte.
Stéphane est mort dans un accident de voiture quand Nicolas avait six ans. Séverine ne s'en est jamais remise et après l'accident, elle est tombée dans une profonde dépression.

Sœurs : Marine Adrot (décédée) et Rayla Adrot Moony__2
Marine était plus âgée que Nicolas de deux ans. Elle avait donc huit ans lorsqu'elle est morte dans le même accident que celui qui a tué son père. Rayla en avait trois environ. Nicolas se souvient plus de Marine que de Rayla, et il ignore que Rayla se trouve à l'internat.

Relations

Les Blancs
[Céleste / Lunala Sierra-J / Harper Angelle57 / Edith OeilduLoup_ / Prune Eco-RPG / Eloan VentNoir137 / Ayron Demilune41 ]
Nicolas a toujours été un peu effrayé par son groupe. Ils trouve les Blancs très bruyants, que ce soit en réalité ou dans leurs pensées. Malgré ça, il les apprécie. Difficile de ne pas s'arracher un peu aux gens avec qui il a partagé sept ans de sa vie. Il y en a certains avec qui il se sent en sécurité (Lunala, Prune, Eloan et Harper principalement) et d'autres avec lesquels il préférait actuellement éviter d'être dans la même pièce (Céleste, Ayron et Edith en particulier). Mais tout ça peut (va) changer.
Nicolas a été affecté par la mort des autres, que ce soient Heven, Ibae ou Ivy. Il n'a cependant jamais cru à la mort de Simon, même s'il ne l'a jamais dit non plus.

Simon
Nicolas et Simon partagent un secret. Je ne vous dirai pas ce que c'est, parce que sinon ce ne ce sera plus un secret. Au moment où il en est, c'est à Simon que Nicolas donne sa confiance toute entière. Il pourrait le suivre même les yeux fermés. C'est avec Simon que Nicolas se sent le plus en sécurité et il est extrêmement reconnaissant qu'il soit encore en vie.

Avril Demilune41
Avril est à peu près l'une des seules personnes à qui Nicolas a parlé et qui n'est pas de son groupe. Nicolas la trouve gentille, mais il n'a pas plus d'avis que ça sur elle en réalité. Nicolas a rarement des avis sur les gens ; difficile de se faire une opinion des autres quand en quelques secondes, on sait déjà un nombre de choses incalculables sur eux.

Darren -LunedEncre
Darren a un pouvoir assez similaire à Nicolas, seulement il est lié aux émotions et non aux pensées. Nicolas l'apprécie et l'espace d'un instant, s'est senti un peu plus compris avec lui, malgré les circonstances de leur rencontre.

Reece -griffedelune
Nicolas apprécie Reece et lui est surtout reconnaissant puisqu'il l'a aidé avec son pouvoir. Ça n'empêche pas Nicolas de galérer encore avec, mais au moins ça lui a permis de le comprendre un peu mieux.

Histoire

Nicolas est le deuxième enfant de la famille Adrot. Tout petit déjà, il est doux et discret, mais bien moins timide qu'actuellement. Il a hérité du caractère sensible de sa mère, mais physiquement, il ressemble un peu plus à son père.

Lorsqu'il a trois ans nait Rayla, et voilà la famille au complet. Tout va pour le mieux.

Nicolas rentre à l'école. C'est un enfant renfermé, il pleure facilement, mais il parle et veut bien faire. Il grandit sans s'apercevoir des profondes tristesses qui traversent sa mère – personne ne les remarque. Il ne se fait pas de vrais amis, mais erre plutôt au hasard avec des connaissances, ou alors se cache dans un coin de la cour avec un livre. Le plus souvent cependant, il colle sa sœur et ses amies, âgées de deux ans de plus que lui.

La vie de Nicolas s'écroule environ deux semaines après l'anniversaire de ses six ans. D'une famille de cinq, ils passent à deux. Pour le lui annoncer, sa mère prend les petites voitures avec lesquelles il joue et les fait se rentrer dedans. L'accident ne s'est pas passé à Haut ; Stéphane, Marine et Rayla étaient restés un peu plus longtemps chez les grands-parents pour les vacances. Nicolas était rentré en train avec sa mère, parce que cette dernière souhaitait absolument rentrer – elle supportait mal les parents de son mari – et Nicolas l'avait suivit parce qu'il ne voulait pas être séparé de ses parents. C'est ce qui l'avait sauvé.

Nicolas a six ans, alors il a du mal à totalement réaliser. Il comprend que rien ne sera plus jamais comme avant et ça le fait pleurer, beaucoup. Séverine quitte son travail et commence sa longue chute dans la dépression.

Nicolas continue de grandir. Et comme si la maladie était contagieuse, il prend de plus en plus le même état d'esprit de sa mère. Tous les deux, en cachette, sans le dire à l'autre, se murent dans la douleur, dans la solitude. Ils font jusqu'à se faire mal à eux-mêmes : Séverine en mélangeant alcool avec toutes sortes d'autres choses qui lui détruisent le corps ; Nicolas en faisant glisser les ciseaux qu'il utilise pour l'école sur sa peau.

À neuf ans, ça devient insupportable. Sa vie est vide, dénuée de sens, douloureuse et accablée par la solitude. À quoi ça sert de continuer ? Quand il retrouve sa mère allongée sur le sol du salon, il décide que s'en est trop. Le 21 octobre, trois ans tout pile après l'accident, les deux membres restants de la famille décident de se donner la mort. Nicolas venait de rentrer de l'école. Tout seul, parce que ça faisait longtemps que sa mère ne venait plus le chercher. Il avait trouvé sa mère inconsciente sur le parquet. Mécaniquement, il avait appelé les urgences, puis s'était dirigé vers le balcon de l'appartement pour s'y jeter.

« Bonjour, je m'appelle Nicolas Adrot. J'habite dans un appartement au troisième étage, je vous donn l'adresse. Ma maman s'est tuée. Tout le monde est mort. Je crois que je vais juste faire pareil. »
— l'appel aux urgences

Les urgences sont arrivées juste à temps. Ou plutôt, elles ont réagi assez vite pour trouver une solution. Au moment où il s'apprête à se laisser tomber dans le vide, on le rattrape. Des bras inconnus le serrent, le maintiennent et l'affichent à la vie. C'est le monsieur de l'appartement à côté, qui a été prévenu juste au bon moment.

Nicolas apprendra que sa mère n'était en réalité pas morte. Il a appelé les secours suffisamment tôt pour qu'on puisse la sauver. Mais après ça, il est clair que Séverine n'est plus en état de s'occuper de son fils. Après une semaine de flottement passée à l'hôpital aux côtés de sa mère, il est envoyé à l'internat.

C'est alors que Nicolas devient un Blanc. Pendant sept ans, il subit les expériences avec les autres. Sa dépression part et revient, comme le soleil lorsqu'il joue à cache-cache avec les nuages dans le ciel. Il se dit toujours qu'il aurait bien aimé pouvoir sauter de ce balcon. Mais il ne tente jamais plus rien pour se donner la mort.

Nicolas s'échappe de l'internat avec son groupe, découvre les Specials. Il passe du temps à mentalement chercher des présences connues, mais ni sa mère ni le voisin ne sont restés à Haut. Il se demande comment va sa mère. Revoir celle des Durand est douloureux. Elles au moins, elles ont eu la chance d'avoir une mère avec la volonté de rester en vie.

Puis, de retour à l'internat. La vie continue, vide de sens. Nicolas n'est qu'à moitié en vie. Il attend quelqu'un pour le réveiller de son long sommeil.


• Nicolas avait un chat qui s'appelait Gribouille. Il ne sait pas ce qu'elle est devenue après sa tentative de suicide, mais d'après ce qu'il a compris elle aurait été recueillie par son voisin. Gribouille a eu des chatons à plusieurs reprises. Maintenant, elle est peut-être morte, ou alors très vieille.

• Il n'a jamais réfléchi à tomber amoureux, parce qu'il est persuadé qu'il ne mérite pas d'amour. Qu'il ne mérite pas d'aimer et d'être aimé.

• Il ne regrette pas d'avoir voulu se suicider. Il lui arrive de regretter de ne pas avoir réussi. Par contre, il a l'impression d'avoir fait quelque chose d'horrible en voulant se tuer et se dit qu'il ne pourra jamais être pardonné. Il a tendance à se voir comme quelqu'un d'horrible juste parce qu'il est malheureux, parce qu'il n'arrive pas à être heureux et donc il a l'impression qu'il y a quelques chose de cassé en lui.

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