Cinder

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

J'ai pas le cœur brisé
J'ai le cœur noir
Eva

Nom : Moon

Prénom : Ella

Pseudonyme : Cinder

Sexe : féminin

Âge : 23 ans

Raison de participation à la mission + but : elle a oublié de l'argent à Haut- Ah non mais c'est pas trois billets, c'est toute la trésorerie d'une banque qu'elle a cambriolée, alors elle aimerait le récupérer, vous comprenez ?

Physique : Toute menue, elle possède la silhouette idéale pour se faufiler... dans des tuyaux d'aération ! Chose déjà expérimentée et qui se révèle plutôt efficace pour échapper aux ennemis. Ce frêle corps la rend rapide et agile, à noter qu'elle a gagné beaucoup en expérience lors des nombreuses fois où elle s'est faite poursuivre par les chiens de police. Si vous jouez au gendarme et au voleur avec elle, vous perdrez c'est certain.

Ses cheveux d'un bleu vert d'eau comme on en voit rarement, résultent d'une telle couleur grâce aux innombrables mélanges de teinture qu'ont connu ses cheveux. Au final, le look lui plaît et elle s'est permise "d'emprunter" maintes et maintes fois quelques petites bombes chez des coiffeurs pour préserver leur couleur en parfait raccord avec ses yeux aigue-marine. Elle a également décidé de les nouer en deux couettes sur le côté, prétextant que cela la gênait moins lors de ses casses alors qu'en vérité elle fait ça pour imiter l'héroïne du seul film qu'elle ait jamais vu étant enfant.

Enfin pour ce qui est de son style vestimentaire, rien de compliqué puisqu'elle ne possède que trois pièces : un jean bleu un peu trop large, un tee-shirt blanc qui a viré au gris avec le temps, et un bomber orange sous-lequel ses formes déjà peu présentes disparaissent complètement. Parfois, elle donne l'allure d'une gamine, ce qui a tendance à l'agacer plus qu'autre chose mais lorsqu'on la voit avec sa paire de lunette de soleil qui ne la quitte jamais, posée sur sa tête, ça devient difficile de la prendre au sérieux. Celle-ci et ses boucles d'oreilles, de simples anneaux argentés, constituent les seuls accessoires que porte Cinder.

Caractère : La jeune femme s'est attribuée comme surnom Cinder. Ainsi, elle n'oublie pas que la vie n'a rien d'un d'un conte de fée. Elle ne jure maintenant plus que par les proverbes de sa mère qu'elle trouvait bidon, enfant : "N'attend jamais personne, pas même un miracle", "La confiance est une femme, la trahison une fille facile", "Les gens sont comme des chaussures, s'ils te font trop mal c'est qu'ils ne sont plus à ta taille". Obsédée par l'idée qu'elle ne peut plus faire confiance à personne, elle a l'âme solitaire et est remplie d'hypocrisie et de préjugés. Désormais égoïste sur les bords, si elle est méfiante envers chaque individu, il serait judicieux de l'être tout autant avec elle.

Très terre à terre, elle ne voit plus la beauté de ce monde, aveuglée par une profonde rancœur. Paradoxalement, Cinder a toujours eu une âme rêveuse à son plus grand désarroi, à la fois naïve et méfiante, comme une enfant perdue entre ce qu'elle aimerait ressentir et ce qu'elle ressent. Elle est tourmentée par son passé dont elle n'arrive pas à se défaire, et affleure de nostalgie.

Son passé lui a appris à rester maître de ses émotions, et elle les camoufle bien enfouies dans une boîte qui a perdu sa clé. Elle n'attend rien des gens, et ne fais plus de cadeaux à personne, n'hésitant pas à être une garce si ça peut en éloigner certains.

Débordante de haine, elle ne supporte pas qu'on se moque des gens mais ne réclamera jamais justice, jugeant les hommes et le monde comme une cause perdue. L'innocence des enfants a alors tendance à l'insupporter, lui rappelant comme elle était heureuse avant. Elle se déteste pour avoir été aussi crédule et niaise par le passé et ses trois années de prison ont été pour elle une vraie prise de conscience et un retour brutal au monde dans lequel elle vivait.

Vraie histoire : Ella est née dans les cendres, les pourritures de la rue, alors que le clocher de l'église non loin de là sonnait les douze coups de minuit, marquant le début de l'histoire d'une jeune Cendrillon qui n'aurait ni bonne fée ni marraine pour échapper à son cruel destin.

[ Ella, 7 ans ]

Une petite fille bifurqua au coin d'une ruelle plutôt sombre. Ce n'était guère l'endroit où les enfants devaient s'aventurer à cet âge là mais des fois la vie ne laissait pas ce choix. La châtaigne continua jusqu'à rencontrer un mur, symbolisant une impasse mais elle ne paraissait pas s'en préoccuper. Au contraire, son regard bascula vers les vide-ordures, seuls éléments qui habillaient l'allée. Silencieuse, elle s'approcha et examina consciencieusement la chose avant d'y plonger les mains, puis la tête. Malgré la poubelle qui débordait déjà, l'enfant fouillait, toujours plus profondément jetant à terre derrière elle les ordures qu'elle jugeait inutiles. Puis, son regard s'illumina, la fillette semblait avoir trouvé ce qu'elle cherchait si ardemment. Alors qu'elle émergeait enfin de la crasse et de la montagne de déchets, un feulement la prit par surprise et elle tressaillit. Terrorisée, elle se retourna vivement, pensant se retrouver nez à nez avec un de ces énormes monstres tirés des nombreuses histoires comptées par sa mère mais se détendit presque immédiatement lorsqu'elle reconnut un chat noir. Un maigre chat noir. À première vue, elle l'avait dérangé dans son festin, un reste de poulet déjà bien entamé, mais elle ne se découragea pas pour autant et s'abaissa à sa hauteur.

- Toi aussi tu cherches à manger ?

Voyant le chat s'écarter d'elle, elle paniqua et bredouilla avec empressement :

- Nan, attends ! Promis, je vais pas te voler ton manger.

Étonnamment, le chat revint, agrippant un morceau de poulet et le déchiquetant par la suite, gardant malgré tout un œil dubitatif sur l'humaine.
Soulagée d'avoir encore un peu de la compagnie du noiraud, elle continua son monologue avec un franc sourire.

- Je m'appelle Ella. Maman m'a dit de pas parler aux inconnus, mais toi je sais que je peux, bah oui, t'es un chat !

Un rire cristallin franchit la commissure de ses lèvres mais il laissa place à un air sombre.

- Je voulais ramener de la nourriture pour Maman. Comme elle est malade, on a besoin d'acheter des médicaments, mais on peut pas trop comme on doit déjà avoir à manger. Du coup, si là je lui en ramenais, on aurait eu assez d'argent pour en acheter. Mais...

Elle regardait son butin, puis le chat, avant de soupirer doucement et de tendre sa main.

- Tiens, je te le donne, t'en as plus besoin que moi.

L'animal recula, apeuré, puis intrigué il s'avança précautionneusement vers la tranche de pain qui renfermait deux tranches de jambons, de quoi donner l'eau à la bouche à n'importe quel être affamé. Ella déposa le repas à ses pieds, puis se releva faisant reculer la bête effrayée.

- Mais si mange, et t'inquiète pas, Maman aura bientôt plus de bobos. Elle dit que c'est pas grave et qu'elle ira vite mieux !

Elle s'éloigna en saluant gaiement le chat de la main et se retourna une dernière fois, guettant si celui-ci avait bien mangé son cadeau mais le félin avait déjà déserté les lieux, ne restait plus que le pain au milieu de la ruelle, le jambon ayant disparu également, et la petite sourit doucement à cette vision.

[ Ella, 15 ans ]

- Reviens ici, sale morveuse !

Je jette un coup d'oeil en arrière afin d'évaluer la distance me séparant de mes poursuivants, et soupire en m'apercevant de la bonne longueur d'avance que j'ai sur eux. Ces gros lourdeaux ne sont pas près de me rattraper vu leur allure. Je me glisse discrètement parmi la foule qu'a ameuté la fête foraine - le plus gros événement du mois à Haut, c'est certain - espérant avoir semé les bleus.

Je pivote sur moi-même, et aperçois une machine à barbapapa sur un des stands. Ni une ni deux, je m'approche tel un aigle tournoyant dangereusement vers sa proie, avant de foncer tête baissée sur celle-ci. Je balade mes yeux furtifs sur chacune des personnes présentes autour de moi, et m'empare de la friandises en un mouvement souple et mesuré sans m'attarder plus longtemps et rejoignant un banc à l'écart.

- Plus empotés tu meurs, soufflé-je.

Alors que je m'apprêtais à engouffrer un nuage de sucre rose bonbon dans ma bouche, un imperceptible miaulement m'arrache à mon goûter. Je détourne mon regard vers l'animal et reconnais instantanément le chat de la ruelle quand j'étais petite. Oui, son nom est bien "le chat de la ruelle quand j'étais petite", vous excuserez mon manque cruel d'imagination mais trouver un prénom moins saugrenu à ce chat n'a jamais été ma priorité. J'examine la bête qui se roule à mes pieds, la jugeant bien plus grassouillette que lors de notre dernière rencontre et ne peut m'empêcher de faire une remarque à ce propos.

- Dis donc, p'tit lardon ! T'as bien grossi, je me trompe ? M'enfin, tant mieux pour toi.

Je détaille ce court sur pattes d'un œil scrupteur, avant de me décider à lui étaler les nombreux épisodes qu'il a ratés de ma vie :

- P'tit lardon, tu te souviens quand je t'ai dit que Maman guérirait ? Bah elle est morte, mais je suis pas triste, non, plus maintenant.

L'animal grogne à ma confidence, et semble se renfrogner, alors je le caresse d'une main dans un geste visant à l'apaiser.

- Faut pas culpabiliser, c'est pas ta faute. Même si je t'avais pas donné cette tranche de jambon ce jour-là, elle serait quand même morte, fin j'pense.

Je fais une pause dans ma tirade, machouillant ma barbapapa puis reprend plus nostalgique.

- Maman disait "ne compte pas trop sur les gens dans ce monde parce que même ton ombre t'abandonne quand tu es dans les ténèbres". Elle faisait pas confiance aux gens, mais moi j'pense qu'elle avait tort et qu'elle pensait ça juste parce que papa l'avait abandonnée. Elle répétait tout le temps que dans la rue, on pouvait compter que sur soi-même, mais elle avait encore faux. Tu sais pourquoi ?

J'attends bêtement que le chat me réponde, avant de lever les yeux au ciels en affichant un discret sourire.

- Parce que si je suis ici à te parler, p'tit lardon, c'est grâce à tout un tas de personne qui m'ont aidée comme moi je t'ai aidé, autrefois. Surtout un garçon...

Je souris niaisement en me représentant mentalement l'image de celui que j'admire tant.

- Y'a deux mois, alors que je volais dans une petite épicerie, je me suis faite chopée.

Je me frotte la tête, honteuse rien que de repenser à la chose.

- J'ai vraiment cru que j'allais y passer, tu sais. Et alors que je pensais que c'était la fin... BAM, il est arrivé là, d'un coup.

Le chat sursaute à mon cri d'exclamation, et j'étouffe un rire, évacuant mon trop plein d'enthousiasme. Je bredouille des excuses auprès de la bête puis continue mon récit :

- Il m'a sauvée, et on a fui la police.. ensemble. C'était comme dans un compte de fée, même si j'en ai jamais lu, bouh. Tout ça pour te dire que maintenant je suis plus toute seule et qu'on a même d'autres amis qui se joignent à nous. On va devenir une bande de potes super soudée, il m'a dit.

Rêveuse, j'appuie ma tête contre la paume de ma main et m'imaginant le visage de celui qui m'avait sauvée, je demande :

- Dis p'tit lardon, tu penses que les princes charmants, ça existe vraiment ?

[ Ella, 23 ans ]

Silver,

J'ai jugé important de t'écrire cette lettre, au cas où l'un de nous ne reviendrait pas de ce qui s'apparente à notre plus gros casse jamais tenté. Le pari est risqué, et je ne veux pas avoir le moindre regret si nous venions à être séparés.

Je sais que tu penses que plus rien n'est pareil depuis ce fameux jour mais mon amour, lui, reste inchangé. J'aimerais que tu comprennes pourquoi j'ai fait ça, après tout tu ne m'as jamais laissée cette chance de me justifier. Ces derniers mois où nous nous sommes gauchement évités, j'ai cherché quelle serait la meilleure façon de t'expliquer ce qui représentait pour toi l'inconcevable. Et plus je retourne la question dans ma tête, plus je ne vois pas de façon plus claire de te l'avouer : je l'ai fait pour toi.

Tu avais beau répéter sans cesse que nous ne devions pas tremper dans ce genre de traffics illégaux - bien que la plupart de nos autres actions n'étaient pas des plus honnêtes non plus - vendre leur dose d'héroïne au moindre camé du coin restait un des moyens les plus efficaces de se faire un paquet de fric, tu le sais. Et cet argent, tu en avais besoin. Je voulais le gagner pour toi, pour t'aider avec ces foutus médicaments qui auraient pu soigner ton frère car je sais ce que ça fait d'avoir un proche malade et d'être impuissant mais moi je voulais te donner cette putain de chance de le sauver. Parce que je t'aime.

J'ai perdu ta confiance, peut-être même ton amour mais je ne regrette rien. Je n'ai pas pu le sauver comme je l'aurais voulu mais j'aurais au moins essayé. Tu sais bien que tant que je n'ai pas donné mon maximum, je ne lâche jamais l'affaire. Je ne te lâcherai pas non plus.

Bon, je dois y aller, je ferai mieux de me coucher tôt, nous passons à l'action dès demain matin pour le braquage. On le prépare depuis presque un an, ça serait con de se foirer maintenant.

Ta princesse, Ella.

C'est la troisième fois que je relis cette lettre, aujourd'hui. Je me retiens de balancer un juron entre mes dents et froisse le papier. Heureusement que le principal concerné n'a jamais lu c'te chiffon que j'avais presque oublié. Je l'ai retrouvé hier, quand on m'a rendue mes affaires.
J'ai pourri trois ans en taule à cause de ce cambriolage foireux. Trois ans mais c'était quatre, au début. Fallait bien que je me venge car rien n'aurait foiré si mes enflures de potes - Silver inclu - ne m'avaient pas balancée. Ils voulaient garder l'argent pour eux ces chiens, je suis sûre. Raté. Ils ne le trouveront jamais, et je suis déterminée à le récupérer, maintenant.

J'ai rapporté leurs noms, un à un - excepté celui de Silver, cas dont je saurai m'occuper personnellement - avec un enthousiasme difficilement masqué, et cette action ajoutée à mon "comportement exemplaire" lors de ces années d'enfermement m'a value une réduction de peine. Voilà pourquoi je suis dehors, prête à me venger froidement, mais d'abord je dois récupérer cet argent caché à Haut.
En prison, j'ai suivi méticuleusement les actions des Spécials là-bas, les gardiens m'avaient même renommée "la fanatique des atypiques" tellement je ne ratais pas une miette de ce qui se passait dans cette ville. Ma ville. Et j'étais convaincue que ces mutants ne me barreraient pas ma route toute tracée vers la gloire, la fortune, et ma douce vengeance. Oh non, ils n'y pourraient rien.

Je jette un regard par la fenêtre, un instant nostalgique puis une ombre passe, m'interpelant. La scène n'a duré qu'une nanoseconde mais je l'ai vécue comme au ralenti. Un chat noir traverse une route à ce moment là sans voitures. Le chat noir s'arrête au milieu de la voie. J'aurais aimé lui crier de partir, courir vite mais je n'en fis rien. Simple spectatrice. Un engin arrive à toute vitesse, l'animal est là, seul, visible de tous mais alors pourquoi j'ai cette désagréable impression qu'on ne le verra pas. Le chat noir est violemment percuté. Il y laissera sa vie. Le conducteur aurait pu l'éviter, mais il ne l'a pas fait. Petit lardon est mort.

Mon regard s'assombrit, cette bête n'avait qu'à pas faire confiance aux hommes. Ils l'ont généreusement amadouée pour la tuer plus froidement, après.

J'empoigne brutalement mon téléphone et un rictus indéchiffrable vient se poser sur mon visage. On vient tout juste de me confirmer ma future infiltration à Haut, ça promet. Chère ville, tu m'avais terriblement manquée.

Vraie famille :

maman, Félia Moon
père, ????

Liens : Silver Hope_Neko, ils sont restés cinq ans ensemble, il représente son premier amour, un véritable amour de jeunesse pour Cinder. Au final, il la trahit. Leur relation est désormais un cocktail de haine et d'amour, mais surtout de haine.

Fausse histoire : Issue d'une famille modeste, Cinder vivait avec cinq frères en tant qu'aînée, n'ayant plus que sa mère pour les élever. Cette dernière n'était pas douée de la bonté de sa véritable génitrice, et lorsqu'elle apprit sa singularité, que sa fille était une Spéciale, elle la chassa sans scrupule de la maison prétextant qu'elle aurait une bouche en moins à nourrir. Cinder fuit jusqu'à Haut, la ville voisine qui semblait bien plus à même de l'accueillir et là où elle se mêla à des gens qui, comme elle, partageait cette différence.

Fausse famille :

maman, Félicie Moon
père, ????
frère cadet 1, Naël Moon
frère cadet 2, Dorian Moon
frère cadet 3, Ezra Moon
frère cadet 4, Archie Moon
frère cadet 5, Lewis Moon

Faux lié : Lugia, tortue présumée morte

Zone attribuée : Quartier Sud

Autre : • Lorsque sa mère était encore en vie, Ella et elle se sont introduits dans un cinéma. La petite a alors visionné le seul film qu'elle ne verra jamais et a fait de l'héroïne de l'histoire son idole. Comme elle, elle porte des lunettes noir sur la tête et est toujours coiffée de deux couettes sur le côté.

• Ses boucles d'oreilles d'argent sont la seule chose qu'Ella n'ait jamais volée. Elles lui viennent de sa mère, elle attache alors une réelle importance à ces bijoux.

Si tu tombes, je serai là...
Signé : Le sol.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro

#oc#rpg