Souvenir

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

C'est l'été, cette période de l'année que les enfants adorent, la chaleur presque étouffante, le ciel bleu sans nuages, l'herbe d'un vert profond, l'ombre fraîche et accueillante des arbres.

A cette époque tout les enfants sont dans les rues des villes et des villages, dans les parcs ou en voyage, leurs rires résonnant dans l'air tandis que les parents les surveillent de loin, les rappelant quand ils s'éloignent trop.

Pourtant, une enfant n'était pas dehors. Une petite fille, aux alentours de 7 ans était recroquevillée dans sa chambre, les volets fermés, la lumière éteinte.
Ses petites mains tremblantes plaquées sur ses oreilles pour couvrir les cris venant du salon, on l'appelait elle le savait, elle pouvait entendre son nom, mais elle ne répondait pas. Elle savait que si elle y allait elle allait se faire disputer encore une fois.

Bientôt les cris s'arrêteront, on arrêterait de l'appeler et on la laisserai tranquille elle le savait. La petite fille enlève les mains de ses oreilles, silence. Les cris se sont arrêtés, mais très vite ce sont des pas qui lui parviennent, on s'approchait de sa chambre.

La porte s'ouvrit sur une femme aux long cheveux sombres, laissant entrer la lumière éblouissante du couloir qui éclaira l'enfant dans le noir, elle ne chercha pas à se cacher, elle avait déjà essayé avant sans succès.

- Majo. Quand je t'appelle, tu viens.

La voix de la femme était froide, autoritaire, violente. La concernée resta silencieuse, tremblante, elle savait ce qui allait suivre.

Sa mère répéta son nom, haussant le ton en voyant qu'elle ne lui répondait pas, s'approchant pas à pas.

MAJO MAJO MAJO

L'enfant replaqua ses mains sur ses oreilles pour essayer de bloquer la voix de cette femme qui lui avait donné la vie, pour ne pas entendre cet horrible nom qui était le siens.

SORCIÈRE SORCIÈRE SORCIÈRE

La femme s'arrêta devant elle, la petite fille leva lentement ses yeux laiteux vers elle et observa sans bouger sa mère lever lentement le bras, prête à porter le premier coup.







Seiun ouvrit lentement les yeux, et bâti des paupière le temps que sa vision s'ajuste. Elle se redressa sur le vieux matelas où elle était allongée et observa la poussière voleter dans les rayons de lumière perçant le toît délabré de la maison, laissant apercevoir un ciel bleu sans nuage. Le silence régnait, perturbé par les chants des oiseaux et les rires lointains des enfants dans les rues de la ville.

C'est l'été, cette période de l'année que Seiun détestait.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro