wake up, it's time

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

Une douleur au bras gauche me réveille : une perfusion plantée dans ma peau. Pourquoi j'ai une perfusion ? Et où suis-je ?

Je me redresse lentement, une odeur désagréable me titille le nez. C'est comme un désinfectant fort. Peut-être de l'eau de javel.

Je me lève de mon lit, j'observe le lieu. Une salle blanche, trop blanche. Tout est calme, perturbant. Le décor est semblable à celui d'un hôpital.

Mais où est tout le matériel médical ? Et pourquoi est-ce si silencieux ? Un hôpital est forcément mouvementé !

J'avance, doucement, vers la porte. Je ne sais pas depuis quand je suis ici mais assez pour être engourdie comme je le suis à présent.

J'essaie de l'ouvrir mais rien n'y fait, je suis prise au piège dans la chambre. Je tente une nouvelle fois. Au bout du troisième essai, j'abandonne. Je regarde autour de moi pour essayer de trouver la clé.

Je m'approche de la petite table de chevet, avec seulement un vase fleuri et une feuille pliée en quatre dessus. Je prends la feuille et la déplie pour pouvoir la lire.

Chère Sana, si tu lis ce mot c'est qu'à présent tu es consciente. N'aimant pas les jeux basiques, je te propose (ou t'impose si tu le souhaites) un escape game.

Chaque pièce a sa propre étape. Tu es chanceuse si les fleurs sont présentes. Sinon, c'est que je t'ai abandonné et tu es condamnée à mourir ici.

— Quoi ?

Je m'exclame à haute voix sous le coup de la surprise. Après une seconde relecture, j'observe les fleurs dans le vase.

J'en retire une, un coup dans le vase. Une deuxième, juste un bruit dans le vase. Je décide de tout vider.

Toujours rien. Je reprends les fleurs dans mes mains. L'une d'elles est abîmée. Ses pétales sont pendantes, comme si elle avait quelque chose de lourd dessus.

Je la fixe attentivement. Bingo ! Une petite clé scotcher dessus, je la retire et ouvre la porte. Je décide de la garder et de la mettre dans le bout de papier.

Par chance, la personne qui m'a emmenée ici m'a laissé mes vêtements. C'est peut-être qu'une simple robe en apparence mais il y a des poches en dessous.

J'en profite pour y glisser la clé et le papier avant d'ouvrir pour de bon la porte menant à cette fameuse autre pièce voisine. Mon bras me fait bien plus mal qu'à mon réveil.

Je voudrais retirer la perfusion mais s'il n'y a pas de ressources, je suis dans le pétrin si je l'enlève. Je la retirerais plus tard, quand je serai sûre de pouvoir me nourrir.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro