The end ?

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Un chantage. Un horrible chantage aux cookies & cupcakes pour que je poste ce chapitre. Quelle honte, lectrices indignes.

Je suppose qu'il n'y a pas de remarque à faire sur la fin, son imminence, toussa toussa. Le nom du chapitre est déjà bien assez parlant ! ♥

**********

*Poupunou*

Je lançai un énième regard circonspect à l'entrée de grotte qui avait englouti nos cinq camarades depuis... allez, vingt bonnes minutes. Soit ils n'étaient vraiment pas doués pour chercher, soit ils avaient déjà trouvé et, pour des raisons obscures, ne remontaient pas nous l'annoncer.

Ou alors, Frigiel et Siphano en étaient venus aux mains.

C'est pourquoi, en plus de scruter la grotte, je tendais aussi l'oreille au possible message de mort qui pourrait arriver.

Et si Pepper se retrouvait impliquée ?

Cette idée me fit l'effet d'un coup de tonnerre. Limite, je n'en avais rien à carrer si les deux autres s'entre-tuaient... mais qu'ils puissent blesser ma Pepper, ça, je ne le permettrais pas.

Je m'équipai donc de mon épée, avisai rapidement les autres autour de moi. Arm' était en train de regarder des fleurs - ça ne m'étonnait même pas, tiens - alors que Xef et Kim semblaient en plein débat philosophique. Quant à Brioche, il était blotti contre Grim, au pied d'un arbre, et le plus vieux lui caressait gentiment la tête. Tiens, j'ignorais qu'ils étaient aussi proches, ces deux-là. Si je ne savais pas qu'ils étaient amis depuis longtemps, je les aurais presque pris pour des amoureux.

Je me levai donc, épée en main, et me dirigeai vers la grotte, ralentissant à peine quand Xef m'interpella :

- Poupu', où est-ce que tu vas ?

- Chercher les autres. Ils prennent un temps fou à revenir.

- Alors on vient aussi !

- Pas besoin, râlai-je.

Vous allez me gêner plus qu'autre chose.

Visiblement, je ne fus pas entendu. Xef et Kim m'emboîtèrent le pas, Arm' se releva et vint aussi ; même les deux colocs se décollèrent l'un de l'autre pour me suivre. Génial... la fine équipe au grand complet.

Je poussai un soupir découragé et continuai à avancer sans plus me soucier des autres. Du moment qu'ils restaient derrière moi, ça m'allait.

À peine eûmes-nous le temps de descendre de quelques mètres en grotte que des échos nous parvinrent.

- ...être... chercher ?

- 'kay... vais...

- ... va !

Je pressai un peu plus le pas ; et soudain, à un croisement, je tombai nez à nez avec Siphano, surgi d'un coup de la caverne adjacente... et Frigiel derrière lui.

Surpris, je reculai dans Arm', qui couina quand je lui écrasai le pied ; ledit couinement effraya Brioche, qui poussa un petit cri aigu, et Rosgrim tira presque immédiatement son épée.

- Cool ! s'exclama Siphano, ce n'est que nous !

Je ne m'attardai qu'un instant sur la réaction des ahuris derrière moi ; un autre détail retint mon attention. L'air était comme... moins lourd. Le regard de Frigiel sur Siph' n'avait plus aucune animosité, et ce dernier ne jetait pas constamment des coups d'œil derrière lui, comme à chaque fois que l'autre se trouvait dans son dos.

Julien dut deviner, à mon air suspicieux, ce à quoi je pensais. Il eut un sourire un peu forcé, et fit :

- Suivez-moi, on a trouvé le Stronghold... et il s'est passé un truc un peu... perturbant. Je vous expliquerai en chemin.



J'avais écouté toute l'histoire avec un étonnement grandissant. Même si je ne faisais toujours pas confiance à Siph', je ne le croyais pas capable de tendre un piège à sa propre petite amie. Et même si c'était toujours facile d'accuser "un autre", surtout quand ledit autre était absent, je devais dire que son histoire se tenait.

À la fin, je ne pus m'empêcher de poser la question logique qui me brûlait les lèvres :

- Mais si ce n'est ni Frigiel ni toi, alors c'est qui ?

Il baissa les yeux. Il ne devait pas en avoir la moindre idée.

Moi, j'ai bien la mienne, mais il n'y a vraiment aucune preuve...

- Chou ! s'exclama une voix féminine.

- J'ai ramené tout le monde ! lui répondit Siphano, d'un coup tout souriant.

- Moi, j'ai trouvé le dispenser. Le piège est désamorcé, annonça une autre voix que j'aurais reconnue entre mille.

Je bousculai presque Julien pour lui passer devant, et me précipitai sur ma Pepper. Elle était là, assise en plein milieu du couloir de pierre taillée, à côté de sa sœur ; et me voyant arriver, elle se releva, toute heureuse, et ouvrit les bras. Je tombai presque sur elle, la pris contre moi, lui embrassai tendrement le front. Si, si... j'avais beau être un vrai mufle avec quasiment tout le monde, j'étais aussi capable de tendresse. Mais juste envers Pepper, faut pas déconner quand même.

Frigiel se racla doucement la gorge pour capter notre attention.

- Bon... maintenant que tout le monde est au courant de ce qu'il s'est passé, et que ni moi... ni Julien n'avons tué qui que ce soit... ALORS C'EST QUI, BORDEL ?

Je resserrai insensiblement mon étreinte autour de la taille de Pepper. Je pouvais balancer mes soupçons là, tout de suite... mais j'avais joué à suffisamment de jeux du style "Loups-garous de Thiercelieux" pour m'abstenir. Accuser sans preuves, non seulement c'était faux dans 95% des cas, mais en plus, ça faisait perdre toute crédibilité. Et le pire qui puisse m'arriver en ce moment, ce serait que les autres se mettent à me soupçonner moi.

Ouais, c'est débile qu'un innocent fasse tout pour paraître innocent. Mais pas le choix.

Je sentis alors Pepper s'agiter un peu contre moi ; puis, d'une voix lasse, elle déclara :

- Moi, je m'en fiche de savoir. Au fond, est-ce que ce ne serait pas mieux de ne pas penser à ça, et juste aller dans l'End affronter le dragon ? Plus vite on y ira, plus vite tout ça se finira.

Il y eut un blanc ; puis Arm' osa :

- J'suis d'accord... de toute façon, on va encore finir par s'embrouiller si on cherche.

- Ouais, fit Xef en écho. Je dirais même que si on perd du temps, on risque encore de se faire attaquer.

Je n'ajoutai rien de plus, mais hochai la tête. Ça faisait sens. Julien fit un grand sourire, sortit son épée, et la pointa vers le bout du couloir, d'où l'on voyait une vague lumière orangée danser sur les murs.

- Alors on y va !

Sur ce, il prit la tête de la marche, et je lâchai Pepper pour ne prendre que sa main, et suivre Julien. Je sentis les doigts de ma chérie s'entrecroiser avec les miens. Elle ne le montrait pas, mais elle avait peur. Je l'aimais aussi pour ça. Ses airs bravaches qui cachaient une petite fille effarouchée.

Soudain, arrivé au but du couloir, Siph' pila net, et ses yeux s'écarquillèrent. Je me dépêchai, en essayant de ne pas trop pousser les autres, d'arriver à son niveau, voir ce qu'il avait vu.

Et je le vis. C'était la salle du portail de l'air ; mais un grand trou dans les escaliers qui y menaient, en plein milieu, indiquait que le spawner à silverfish avait été détruit. Et le portail était déjà ouvert. À la tête de Julien, ce n'était pas lui qui avait fait ça.

- Ça pue, souffla-t-il, d'un coup plus inquiet.

Et mes soupçons se confirment un peu plus.

- On s'en fout ! s'exclama Frigiel, faisant sursauter les plus stressés d'entre nous. Si on a décidé d'y aller, on y va !

Nous nous regardâmes tous les uns les autres, puis d'un seul bloc, acquiesçâmes d'un mouvement de tête. Chacun, à tour de rôle, vint se placer sur un côté du portail ; Pepper et moi, en dernier, occupâmes le dernier côté.

- Trois... décompta Frigiel. Deux... un...

Zéro.

Nous sautâmes tous en même temps. Le combat final allait commencer.

**********

Gnihi, gnihihi...

Alors, il est comment, mon chapitre ? Il est bien, hein ? Vous voulez la suite ? Vous voulez "the end" ? Hmm, j'sais pas... est-ce que je vous laisse poireauter juste mercredi ou est-ce que je poste "the end" cet après-midi ?

Est-ce que je suis une sadique, finalement ? ♥

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