Nous avions été séparés, dispersés dans un monde hostile, sous l'oeil amusé de scientifiques sadiques. Nous avions été purement et simplement abandonnés à nous-mêmes.

Nous avions réussi à nous retrouver, tous - ou presque. Entre pression, amitiés et tensions, nous nous étions d'abord affrontés, puis réunifiés, pour faire front commun devant l'ennemi.

Nous avions combattu de toutes nos forces - pour la plupart d'entre nous. Le premier boss que nous pensions unique vaincu, nous nous étions rendus compte qu'en fait, le combat final ne faisait que commencer. Nous avions dû affronter, non pas une créature du jeu, mais deux de nos amis.

Nous avions essuyé des pertes, mais nous avions gagné. Contre le jeu, contre les autres, contre les deux réunis. Nous avions gagné.

Ce dont nous étions loin de nous douter... c'était que le jeu ne venait que de commencer.

Cet endroit où chacun de nous était réapparu, ce n'était pas chez lui. C'était ailleurs. Au soulagement avait succédé la peur, la panique, la terreur. Nous étions douze et non plus treize, et la partie n'était pas finie.

Une ville étrange qui n'est pas la nôtre. Un espace fermé sans issue. Un ennemi invisible. Un décompte sur nos propres vies.

Nos existences sont fragiles, plus que jamais ; les liens que nous pensons solides sont les plus vulnérables.

Ce monde est presque identique au nôtre, mais nous est encore plus étranger que le monde complètement imaginaire de Mineworld.

Pas de règles, sinon la survie. Notre seule certitude : rien n'est sûr.

Le temps de Mineworld est révolu. Les codes se sont inversés.

Joueurs, joueuses... bienvenue dans World is Mine.

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Vous l'attendiez... hum, beaucoup... *tousse, tousse*... eh bien, la voilà. La suite de Mineworld.

Et oui, ce prologue est juste une petite mise en bouche... la suite - et le vrai chapitre 1 - samedi !

Comme toujours, du calme dans les commentaires... la police des com's (coucou Kilyrin !) veille au grain !