Pour ce défi, je dois écrire une histoire d'après le résumé de LifeIsABadBitch

Une foule en délire...

Une chaleur suffocante...

Un jeune homme au sourire ravageur...

Un autre au caractère explosif...

À Sienne, en Italie, les courses de chevaux sont une tradition qu'honorent chaque année les habitants. La gloire pour le quartier gagnant et la honte sur les perdants. Alors quand Émile, un jeune français en vacances à la peau chocolat noir, rencontre le regard d'un séduisant italien, Cesare, des sentiments refoulés au plus profond de lui-même surgissent. Quand la célèbre mafia italienne, les esprits fermés haineux, et une relation aussi destructrice que charnelle sont à la croisée des chemins, rien n'est impossible.

Je respirai déjà comme un buffle alors que la course de chevaux avait à peine commencé. Les participants attendaient sur leurs chevaux derrière la corde qui servait de départ. C'était pour cela que j'étais venu seul à Sienne, pour pouvoir admirer cette tradition ancrée depuis des centaines d'années. Les cris de la foule s'ajoutaient à la chaleur du soleil sur les gradins et au milieu de la place. Haut dans le ciel bleu et dégagé, ses rayons frappaient sur nos corps en sueur.

Mais tout le monde s'en foutait. Tout le monde avait un sourire sur le visage. Les chevaux allaient passer devant nous. Un vacarme qui me fit sourire.

– Qu'est-ce qu'il fait là lui ? entendis-je chuchoter près de moi.

– Encore un de ces touristes c'est sûr ! Regarde sa sacoche, il doit y avoir une caméra... Non, Stella ne t'approche pas de lui. Tu vas devenir aussi noir que lui si tu le touches.

J'hésitai entre éclater de rire ou soupirer. Finalement c'est la colère qui primait. Quelle bande de cons. J'avais beau être un touriste, mais je ne pouvais pas tellement transmettre ma couleur de peau par le toucher... Soudain, les personnes derrière moi s'écartèrent. Je sentais le faible vent passer un peu mieux dans mon dos. Je fronçai des sourcils en me retournant, curieux. Les Italiens me regardèrent avec colère et mépris.

Fais chier... Depuis que j'étais arrivé ici, il y a une semaine, les regards curieux comme dégoûtés m'avaient suivi tout le long de mes sorties en public. J'avais l'impression d'être une bête de foire, ce qui me mettait hors de moi. Il fallait que je parte. Vite.

Les chevaux repassaient devant nous. Une bonne distraction. Les lèvres pincées, je poussais sans ménagement les personnes pour me frayer un chemin vers la sortie. Bien qu'il y ait eu des râlements, j'avais enfin réussi à m'éloigner de la place.

Je pris la bouteille qui était dans ma sacoche et la bus d'une traite. De toute façon, j'allai rentrer à l'hôtel où je séjournais. La tenancière était sympa, mais elle n'était pas 100 % italienne. Elle savait au moins que c'était la mélanine, l'enzyme qui pigmente la peau, qui me donnait une peau aussi foncée et non une quelconque maladie.

Une voiture noire aux vitres teintes s'était arrêtée près de la fontaine où je m'étais assis. La portière s'ouvrit et un homme en costume sortit.

Les lunettes sur le nez, je ne voyais pas son regard, mais dès qu'il les retira, je ne pouvais voir que ça.

Putain, ce gars était juste canon. Je voulais déjà passer ma main dans ses cheveux blonds et poser mes lèvres sur les siennes. Ma mâchoire se contracta quand je l'imaginais dans un lit avec moi. Très vite, je ressentis une gêne en bas. Mon sexe avait déjà formé une bosse rien qu'à l'idée de le baiser.

Je pris de longues respirations et détournai le regard en pensant à autre chose.

– Tu es un touriste ?

Merde, même sa voix était la tentation même. L'entendre gémir serait juste parfait.

– Oui, dis-je entre les dents.

– La course n'est pas terminée et tu es déjà dehors ? demanda-t-il avec suspicion.

– Il faisait trop chaud là-dedans, je rentre chez moi.

– Hmm...

Il me laissa partir. Enfin c'était ce que je croyais, jusqu'à ce que j'entends des pas derrière moi. Cet idiot me suivait et mon sexe me démangeait...

C'est difficile d'écrire du point de vue d'un gars T_T