Chapitre 4 - Père de famille

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Harry fut réveillé à 5h30 par les cris d'un James enthousiaste. Il ne devait se rendre au ministère que pour 8h. Il aurait donc pu dormir encore au moins une bonne heure, mais James, qui du haut de ses deux ans n'avait pas encore la notion de "sommeil réparateur", en avait décidé autrement. Cet enfant était plein de vie et remplissait de joie le cœur de son père, mais parfois il aurait bien aimé quelques heures de sommeil en plus. Surtout que bientôt les nuits seraient encore plus courtes. Il s'étira et frotta ses yeux encore ensommeillés. Il déposa un doux baiser sur le front de Ginny puis sur son gros ventre. Un léger coup de pied lui répondit qui les fit sourire tous les deux. Harry fut rapidement rappeler à l'ordre par leur matinal de fils qui babillait de plus belle :

"Pa, pa, ta, ma, pa, pa, pa !"

Il se leva, traversa le couloir, entra dans la chambre de son fils, le prit dans ses bras et l'embrassa sur les deux joues, au plus grand bonheur de James.

"Toi, il va falloir qu'on t'apprenne rapidement le concept de grasse matinée", ria Harry en entraînant son fils dans la cuisine.

Il l'installa sur sa chaise haute et s'affaira à préparer le petit déjeuner. Depuis deux semaines, il gérait presque tout dans la maison. Ginny était dans son huitième mois de grossesse et celle-ci la fatiguait nettement plus que la première. Elle avait commencé à avoir des contractions dès le sixième mois. Si elle avait bien donné le change jusque-là et avait pu continuer à s'occuper de leur fils la journée, ce dernier mois avait eu raison de sa résistance. Elle avait d'abord protesté, certifiant que tout allait bien, mais avait finalement cédé sous l'insistance de son mari et de sa mère et accepté de se reposer.

Le sorcier à la cicatrice apporta son petit déjeuner au lit à Ginny qui, elle devait bien l'admettre, appréciait ce regain d'attention qu'on lui portait depuis une quinzaine de jours. Harry déposa sur la table de chevet de sa femme un plateau sur lequel il avait disposé un grand verre de lait, deux toasts grillés et de la confiture de citrouille.

"Merci mon cœur, tu es adorable, susurra Ginny avant de relever la tête pour l'embrasser tendrement.

- Bon appétit chérie, repose-toi, puis il ajouta avec un sourire espiègle, je m'occupe de notre garnement".

Sur ce, il retourna dans la cuisine, attrapa un yaourt et une compote qu'avait préparé spécialement Ginny et aida son fils à engloutir son petit déjeuner. Ils retournèrent ensuite dans la chambre du petit garçon pour le changer et l'habiller. Il le porta ensuite dans la chambre parentale et le posa sur le lit à côté de Ginny.

"Je te le confie le temps de prendre ma douche."

Ginny opina du chef dans un clin d'œil et serra son fils dans ses bras tandis qu'Harry se dirigeait vers la salle de bain. Elle embrassa longuement James sur le front. Il lui manquait. Elle s'était habituée à l'avoir tout le temps avec elle depuis que les contractions l'empêchait de poursuivre les entraînements avec les Harpies de Holyhead et qu'elle passait toutes ses journées à la maison. Dire que pour James elle avait continué jusqu'au huitième mois et ne s'était arrêtée que parce les coachs commençaient à avoir peur qu'il lui arrive un accident malgré les sortilèges repousse-cognards mis en place pour l'occasion. Il y avait toujours le risque de chute et le gros ventre de Ginny la rendait inévitablement moins habile sur un balais. Mais cette fois-ci c'étaient les guérisseurs de Sainte-Mangouste qui avaient dit stop, dès le sixième mois au grand dam de Ginny. Le point positif était que cela lui avait permis de passer plus de temps avec son fils et le bonheur qu'il lui apportait au quotidien avait effacé sa peine de devoir temporairement renoncer au Quidditch. Malheureusement, comme le huitième mois se révélait difficile et qu'elle devait se reposer, il avait été décidé que Molly garderait désormais James durant la journée jusqu'à l'accouchement pendant qu'Harry serait au travail , la privant de son fils pendant les longues heures du jour.

Harry ressortit de la salle de bain, se séchant les cheveux avec une serviette. Il passa rapidement sa robe de sorcier, essaya d'arranger ses cheveux toujours aussi indisciplinés et mit ses lunettes.

"N'oublie pas ta montre !" lui rappela Ginny.

Il attrapa l'objet posé sur la commode et le serra à son poignet. Il prit James dans ses bras et embrassa une dernière fois Ginny qui les enlaça tous deux tendrement. Il attrapa une poignée de poudre de cheminette et la jeta dans l'âtre de la cheminée de leur chambre. Une fumée verte s'éleva tandis qu'il indiquait distinctement leur destination :

"Le Terrier !"

Et ils disparurent tous deux. Une petite larme coula le long de la joue de Ginny. Pourquoi fallait-il que la cheminée de la maison soit dans leur chambre ? Quand il l'avait acheté, elle avait trouvé qu'elle donnait un côté chaleureux à la pièce, plus intime. Mais maintenant elle regrettait qu'elle ne soit pas dans le salon comme dans la plupart des maisons : les voir partir ainsi tous les matins en la laissant seule lui brisait le cœur...

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Au même instant, Harry et James débarquèrent au Terrier. Molly les accueillit chaleureusement, pleine de son entrain habituel :

" Comment vas mon petit-fils chéri ?

- Ma, pa, ma, ma, ma, mi ! fit James en tendant ses petits bras vers elle.

- Il a dit mami ! Il a dit mami ! s'exclama Mrs Weasley. Je jurerais qu'il a dit mami !

- Peut-être", admit Harry, amusé, en confiant James à sa grand-mère qui déjà lui faisait faire l'avion dans le salon. Une fois les rires de James calmés, elle s'adressa de nouveau à son gendre, cette fois-ci d'une voix plus grave :

"Comment se porte ma fille aujourd'hui ?

- Elle est fatiguée mais globalement, ça va. Je crois qu'elle s'ennuie la journée toute seule à la maison. Ce n'est pas dans son caractère de rester clouée au lit.

- Tu m'en diras temps, soupira-t-elle, elle est comme ses frères, à toujours faire les quatre cents coups. A part Ron peut-être qui est plus casanier. Quoique... C'est peut-être le pire finalement. Enfin, je passerai voir dans la journée si elle reste bien tranquille et vérifier qu'elle ne se soit pas mise à astiquer toute la maison. Et ça lui fera un peu de compagnie.

- Merci, répondit Harry.

- De rien, c'est aussi ma fille."

Rassuré, Harry embrassa une dernière fois son fils avant de transplaner au ministère.

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