Chapitre ③

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Bonsoir les amiiis ! ^-^

L'accueil que vous faites à cette fiction est démentiel, on a déjà dépassé les 10K ! C'est dingue ! T^T

En espérant que ce chapitre vous plaira! ♥

Bonne lecture  ~ 

*******************************

@Vante

Bonsoir Jungkook, je ne te dérange pas ?

A vrai dire, le jeune homme ne s'était pas attendu à ce que le photographe ne lui renvoie un message de si tôt. Visiblement, l'artiste anonyme était intéressé par le noiraud, mais ce dernier ne comprenait pas pourquoi. Peut-être bien qu'il se trompait. Peut-être que Vante n'avait d'yeux que pour cette pratique incroyable qui était de combler l'ennui.

L'étudiant en psychologie n'en savait rien, et pourtant, il ne se braqua pas. Etonnamment, le noiraud eut envie de répondre à son interlocuteur. Oui, il voulait à nouveau converser avec ce dernier, comme si l'homme inconnu était assez inoffensif à ses yeux pour ne pas qu'il se cache sous ses couvertures avec Koya, de peur d'une interaction sociale, denrée rare chez le jeune homme depuis quatre ans.

Mais non.

Et, à tout bien y réfléchir, peut-être que c'était le moyen de communication qui aidait à cela. Jungkook n'avait rien à craindre d'un téléphone, n'est-ce pas ? Il n'avait donné que son nom.

Et son âge.

Et son statut d'étudiant.

Le noiraud fronça les sourcils, la lèvre inférieure pincée par ses incisives.

Il fallait en savoir plus sur ce Vante, il fallait que le noiraud arrive à atteindre un certain équilibre entre eux ; ainsi il pourrait se sentir plus à l'aise. Savoir autant de choses sur son vis-à-vis que lui n'en sait de vous, n'était-ce pas beaucoup plus rassurant ?

@jeon_jk

Bonsoir. Je travaillais, mais je peux répondre quand même.

"C'est mal de mentir." lui chuchota sournoisement sa conscience.

Oui, Jungkook mentait, car à l'instant même où son écran de téléphone s'était illuminé pour signaler un message du photographe visiblement châtain, il avait arrêté toute activité scolaire. A présent, ses deux orbes luisants et chocolats parcouraient une énième fois les photographies de Vante, appréciant à leur juste valeur l'arrêt dans le temps de ces paysages naturels, de ces animaux ou de ces fleurs.

Son interlocuteur anonyme avait un don pour la photo, c'était indéniable.

Si Jungkook devait définir le compte instagram de cet inconnu, il parlerait volontiers de la façon qu'avait Vante de capturer un moment quand ce dernier était des plus mouvementés, vivants. Cela menait le noiraud à la conclusion suivante : cet homme aurait voulu contrôler le temps.

Jungkook se surprit à se demander pourquoi, car quand bien même chacun d'entre nous avait une bonne raison de souhaiter avoir le contrôle de cette suprématie du temps, il y avait toujours des nuances dans le souhait, des détails qui venaient de nos expériences personnelles que l'on glissait dans ce rêve.

Ne plus arriver en retard à l'école.

Ne plus manquer de temps pour faire ses devoirs.

Ne plus manquer de temps de sommeil.

Mais le plus important de tous...

Remonter le temps.

Chacun avait ses raisons de vouloir remonter le temps. Retrouver un proche, pardonner, ne pas pardonner, ne pas rencontrer, rencontrer, faire ce choix, ne pas faire ce choix, pleurer, ne pas pleurer.

Jungkook aurait voulu remonter le temps pour ne pas rencontrer, ne pas faire ce choix et ne pas pleurer.

Et Vante, lui, pourquoi capturait-il le temps en photo ?

Quel était son souhait de contrôle du temps ?

@Vante

D'accord. Tu es studieux, dis-moi.

Le noiraud lut le message avec attention. Il réfléchit, serra ses deux lèvres entre elles, et pianota sur le clavier virtuel.

@jeon_jk

J'essaie. Que voulais-tu me demander ?

@Vante

Rien de spécial, je voulais juste te parler.

L'étudiant fronça les sourcils, confus et inquiet. Lui parler ? A lui ? A Jungkook ? Pour quelle raison ?

Alors que le jeune homme était sur le point de questionner le professeur sur la raison de son souhait d'échanger avec lui, ce dernier renvoya un message quelques secondes après le précédent.

@Vante

Tu as passé une bonne journée ?

Jungkook tiqua, toujours aussi surpris. Ce Vante était vraiment très surprenant, si bien que le petit noiraud ne savait plus quoi en penser. Etait-il définitivement malfaisant ? Ou peut-être que c'était l'étudiant lui-même qui était si fermé et qui voyait les relations sociales d'un oeil si étranger et lointain qu'il ne pouvait s'empêcher d'être réticent à l'idée pourtant banale de raconter sa journée ?

Ses doigts parcoururent les touches tactiles de son téléphone, sans pour autant appuyer sur ces dernières. Il les survolait comme sa pensée qui semblait prendre en vitesse dans sa tête pleine, allant dans tous les sens, comme pour signaler un danger imminent. C'était pourtant à ça que servait la peur, n'est-ce pas ? A nous prévenir du danger.

Si Jungkook suivait ce raisonnement, Vante était-il dangereux ?

Ou bien Jungkook souffrait un peu trop de sa paranoïa ?

Résigné, l'étudiant décida quand même de répondre à son interlocuteur. Il ne savait pourquoi mais, malgré toute cette angoisse, tout ce raffut en son for intérieur, il avait bien envie de converser avec l'enseignant. Oui, ces choses sociales-là, discuter, apprendre sur l'autre, se partager des choses. Le noiraud ne savait pas s'il était doué pour ça maintenant -ou même s'il l'avait un jour été-, mais peu importait, si Vante lui parlait c'était pour une raison ou pour une autre, n'est-ce pas ?

@jeon_jk

Oui, mais je n'ai pas fait grand chose. Je me suis surtout reposé. Et toi ?

La réponse fut presque immédiate.

@Vante

Je suis allé prendre des photos, j'ai trouvé un endroit magnifique dans la forêt derrière l'université des sciences humaines.

Le noiraud se figea, les mains tremblantes. C'était comme s'il balbutiait, mais à l'écrit, lorsqu'il tapa difficilement sa réponse du bout de ses phalanges instables.

@jeon_jk

La forêt derrière l'université ? Il y a aussi une forêt derrière mon université...

Le téléphone fut laissé à l'abandon pendant un bon quart d'heures, et ce fut le temps suffisant à Jungkook pour faire les cent pas, les ongles rongés par ses dents de lapin adorables. Ses manches de sweat étaient un peu trop grandes ; elles recouvraient ses mains fines, jusqu'au début de ses ongles, alors que ses pieds nus faisaient craquer le parquet à mesure qu'il marchait d'un endroit à l'autre de la pièce.

Il avait entendu une notification depuis quelques minutes, mais il n'arrivait pas à aller voir, perdu dans ses pensées. Koya suivait son maître des yeux, maintenant installé sur le canapé, dans une position de Sphynx.

"Miaou."

Le noiraud eut un sursaut, et ses yeux tourmentés et perdus fixèrent son animal un instant. Le chat semblait l'avoir rappelé à l'ordre, comme s'il s'était exprimé dans le but de faire réagir son maître.

Jungkook, les yeux assez grands ouverts, avisa son cellulaire un instant, avant de s'y approcher. Sa main droite alla tapoter l'écran lumineux pour déverrouiller le téléphone et il lut le message de Vante avec distance, les yeux à peine posés sur la conversation et le coeur battant à tout rompre.

@Vante

Oh, vraiment ? C'est une jolie université, tu dois t'y sentir bien. Tu savais que non loin, se trouvaient des endroits fabuleux à photographier ?

Quel était ce sentiment ?

Jungkook se toucha doucement la joue, une agréable sensation parcourant son corps.

C'était la première fois que quelqu'un lui disait une chose pareille. Que quelqu'un le considère comme un photographe qui pourrait être intéressé par des paysages à immortaliser.

La toute première fois de sa vie que quelqu'un pensait à lui de cette manière-là. Le noiraud analysait le message, et se surprit à être plus heureux encore lorsqu'il vit Vante lui en envoyer un autre, avant même qu'il n'ait le temps de répondre.

@Vante

J'adore y aller, c'est calme, agréable et les paysages sont assez inédits.

Jungkook se mordit doucement la lèvre, et ne perdit pas plus de temps avant de répondre, les doigts toujours aussi tremblants mais cette fois pour une autre raison ; il était heureux, et peut-être même touché par ce que l'enseignant lui disait.

@jeon_jk

C'est très gentil de penser à moi. Tu peux me donner plus d'indications ? J'irai y jeter un oeil cette semaine après les cours, je pense.

Vante semblait emballé à l'idée de développer ce sujet avec le noiraud puisqu'il répondit dans la minute.

@Vante

Tu sors par le campus sud, par la grille verte de derrière ; en général elle est ouverte, c'est par cette grille-là que passent les voitures pour accéder au parking des enseignants. Après ça, tu n'as qu'à continuer tout droit vers la forêt, il y aura un pont de bois ; traverse-le et tu tomberas sur une rivière magnifique, on dirait un tableau. C'est majestueux.

L'étudiant, durant sa lecture, avait petit-à-petit laissé une mine inquiète s'accrocher aux traits doux de son visage.

Car oui ; c'était tout bonnement impossible de connaître aussi bien une université sans y être étudiant, enseignant ou quiconque qui y travaillerait. Absolument impossible. Jungkook lui-même n'avait aucune idée de cet endroit, de l'existence de cette grille et de ce parking, quand bien même l'année venait de commencer depuis un petit mois et demi.

Sans plus attendre, le noiraud décida d'en parler au photographe ; il n'avait étrangement pas envie de se méfier de lui, non. Il ne voulait pas commencer une relation amicale -peut-être ?- s'il n'était pas sûr que cet homme était de confiance. Il fallait qu'il sache, maintenant.

@jeon_jk

Comment le sais-tu ? Comment sais-tu tout ça, comment connais-tu si bien mon établissement ?

Les ongles mordillés, torturés, Jungkook laissa ses pupilles traîner sur les trois petits points qui gigotaient, preuve que Vante tapait déjà sa réponse. C'était une bonne chose ; il n'avait pas hésité après la lecture du message de l'élève, ce qui signifiait qu'il était soit honnête, soit un menteur spontané.

@Vante

J'étais étudiant dans cette université. Pardon si je t'ai paru étrange, il est vrai que j'aurais dû te dire plus tôt que c'est dans cette faculté que j'ai eu mon diplôme.

Les épaules du photographe amateur se relâchèrent un peu ; ça semblait plausible, n'est-ce pas ? Oui, ça l'était. Vraisemblablement, Vante n'était pas une menace. Jungkook n'était cependant pas dupe -il savait se méfier, maintenant. Peut-être même un peu trop, mais sa conscience, enfouie en lui, gardant pourtant un oeil sévère sur ses actes, preuve d'un évident traumatisme, l'aidait à ne plus se faire avoir. A ne plus écouter les belles choses, les mêmes qui l'ont conduit à cet endroit, ce soir-là.

Car, ce soir-là, Taehyung avait employé de beaux mots. Des mots magnifiques.

Des promesses qui voilaient de terribles actes.

Des mots joliment accordés, des sourires bienveillants, des yeux doux et désirables.

Jungkook remerciait tous les Dieux de l'avoir privé de cette vue, après, car qui sait si ces mêmes orbes n'avaient pas changé, comme ses mots, dans le Noir ?

@jeon_jk

Oh, d'accord. Je comprends mieux. Merci pour cette découverte, j'irai sûrement y prendre quelques clichés.

@Vante

Si c'est le cas, montre-les moi, Jungkook.

**

"Aussi, n'oubliez pas que vos professeurs changeront au second semestre. Je ne serai pas toujours là pour vous dire quoi faire, mes collègues sont un peu plus rudes que moi. Je ne suis vraiment pas content, cette première évaluation est un cuisant échec, pour presque toute cette classe."

Cela faisait bien vingt minutes que le professeur d'anglais de Jungkook radotait. En effet, la classe du noiraud avait raté le premier examen du contrôle continu.

Sauf Jungkook lui-même et deux autres personnes.

L'étudiant avait eu une note brillante, si bien qu'il en avait été surpris, mais... Après tout, ne pas avoir de vie sociale, être seul dans son cocon, dans sa bulle, à étudier sans relâche car il n'avait que cela à faire, ça aidait, n'est-ce pas ?

Alors, non, en fait, il n'était pas si étonné.

En ce lundi toujours aussi maussade et pluvieux, le noiraud retournait travailler après sa courte journée de cours. Son supérieur n'avait pas réellement relevé son absence -après tout, ils en avaient parlé au téléphone. Ainsi, l'étudiant en psychologie se retrouvait à l'Assiette gourmande, vers dix-huit heures, et avait encore été désigné serveur de fortune. Il détestait ce rôle, maintenant.

Et ce serait mentir que d'affirmer que les jolis orbes sombres de Jungkook ne traînaient pas vers la table où il avait vu Taehyung, la dernière fois. Car ses iris ne cessaient de revenir vers cet endroit, comme si le châtain allait de nouveau y apparaître, qu'il allait arriver de nulle part pour torturer ses pensées un peu plus, si cela était possible.

Mais non.

Rien.

Jungkook travailla, et il ne se passa rien. Rien du tout. Pas de Taehyung, seulement de l'angoisse, sournoise, grignotant ses entrailles, le faisant parfois bégayer devant les clients ou les faire répéter, mais pas de Taehyung.

Il pensa un instant à ceci, en sortant de son lieu de travail vers vingt-heures trente. Ce soir, l'université fermait à vingt-deux heures ; il l'avait vu grâce à des affiches collées un peu partout pour un concert où les jeunes talents de l'établissement pouvaient monter sur scène. Il s'arrêta brusquement, alors qu'il était en route vers chez lui.

Le noiraud avait toujours son appareil photo sur lui, et il ne pouvait qu'imaginer la beauté des photographies qu'il pourrait réussir à capturer, si l'endroit que Vante lui avait décrit était aussi féerique qu'il le disait. Car oui, le noiraud y avait pensé tout le week-end.

Ses pieds se tournèrent à l'inverse, ses cheveux volèrent sur son front au gré du vent froid qui annonçait un hiver prochain, et il se mit en route vers son école. Ses chaussures sales tapaient le béton des trottoirs gris, son souffle s'accélérait car l'effort n'était pas chose courante de son quotidien ; et, à ce rythme, il atteignit les portes de son université.

Encore peu habitué de l'endroit, Jungkook dut s'aider des panneaux informatifs pour trouver son chemin vers le campus sud. Il traversa des couloirs, de longues plaines, si bien que ça ne semblait pas en finir, comme si l'endroit qu'il souhaitait atteindre requérait de la volonté, car c'était l'Eden de son monde de photographies ; les paysages. Les beaux paysages que l'on voulait immortaliser. Ceux qui nouaient l'estomac, qui rendaient ému, nostalgique, ébranlé.

"Mais où est-ce que c'est..." S'essouffla-t-il, une main sur le coeur.

Il venait de traverser la grille, puis la forêt. Mais pas de pont de bois.

Son regard se leva vers le ciel ; il ne lui restait que peu de temps, la lumière s'évaporait, s'échappait si vite... Il fallait qu'il s'active.

Ses yeux parcoururent les nombreux arbres devant lesquels il était là, ses pieds enfoncés dans la boue, ses chaussures se salissant davantage. Qu'importe, il trouverait cet endroit coûte que coûte.

Et puis, en avançant soudainement, son pied heurta un galet. Ses iris tombèrent alors, surprises, sur un chemin de pierres, de jolies pierres de différentes tailles, posées les unes devant les autres. Ca le conduisait vers l'avant, en inclinant légèrement le chemin sur la gauche.

Alors il suivit ces petits galets, pas à pas.

Le chant des oiseaux était différent ici. Comme si ces petites bêtes communiquaient entre elles, chantaient leur encouragement, et le noiraud trouva le pont. C'était un petit pont de bois, de la couleur d'un tronc d'arbre, abîmé par la pluie et la vieillesse. Il craqua comme du parquet d'appartement lorsque Jungkook le traversa. L'étudiant ne put s'empêcher de prendre un cliché d'ensemble ; le pont au centre de son objectif, et les arbres comme des guirlandes décoratives à l'ancienne construction.

Et, enfin, un reflet du soleil couchant sur de l'eau scintillante le fit cligner plusieurs fois des yeux. Comme s'il venait d'entrer dans une autre dimension, le noiraud se sentit différent, apaisé, lorsque ses deux orbes intensément noirs tombèrent sur la rivière dont Vante lui avait parlé.

Des galets géants, une eau plus claire encore que celle qu'il pouvait boire et des arbres à perte de vue. Le noiraud ne pouvait pas croire ce qu'il voyait. Même des poissons filaient à toute allure dans la rivière brillante, et une grenouille s'installa tout près de lui, comme si elle admirait elle aussi ce tableau inespéré.

Le chef-d'oeuvre en face de ses prunelles larmoyantes lui fit lever son appareil photo dans un lent mouvement de ses bras vers son visage, alors même que ses deux lèvres pâlement roses étaient entrouvertes. Il devait rapidement prendre un cliché, car le ciel devenait gris, après la pluie que les nuages avaient pleuré tout au long de la journée, mais cela préméditait aussi la nuit qui ne tarderait pas à tomber.

Jungkook cadra l'image, activa certaines options, en désactiva d'autres, ajusta l'objectif...

Et il arrêta le temps dans son appareil photo.

Il aurait voulu rester, il aurait voulu s'installer là, sur une pierre, à écouter le chant des oiseaux, à regarder les poissons se croiser, à respirer cette odeur de feuilles mouillées. Mais la nuit arrivait, et le froid se faisait plus cruel ; l'étudiant dut rentrer, en se promettant une chose lorsqu'il traversa de nouveau ce pont de bois craquelant ; il reviendra. 

Bientôt, il reviendra immortaliser cette nature-là. Il voudrait le faire à chaque moment, chaque instant ; sous la neige, la pluie, le soleil, en mouvement, immobile, silencieuse ou bruyante. Il voulait en connaître tous les aspects.

Jungkook était estomaqué à l'idée qu'il existe des endroits pareils dans le monde. Son rêve à lui, son ultime souhait, était de visiter la forêt boréale ; on y trouvait des animaux tels que des cerfs ou des loups -Jungkook rêvait d'en capturer en photo- des fleuves, des rivières, des arbres à l'infini... Il osait à peine imaginer les clichés qu'il pourrait prendre de ces endroits de paradis.

Une fois chez lui, le noiraud n'attendit plus ; il se déchaussa, attrapa son ordinateur et son appareil photo, et s'installa sur son canapé. Koya râla de ne pas avoir été servi en croquettes, et l'étudiant lança un regard à son animal de compagnie.

"Oh, pardon Koya, viens."

Rapidement, le maître de la petite boule de poils mécontente servit un bol de croquettes à son chat, puis il retourna sur le sofa. Ses fesses s'enfoncèrent dans le tissu moelleux, son ordinateur retrouva sa place sur ses fines cuisses et, enfin, il brancha son appareil photo.

Il importa la photo, ouvrit son logiciel, mais se figea.

Non. Nul besoin de changer ce cliché, il avait peur de l'abîmer, de le rendre moins réel. Il publiera la photographie telle qu'elle a été prise.

Ainsi, le jeune homme passa une vingtaine de minutes à réfléchir à la légende, à recadrer le cliché, à se questionner s'il ne devait pas finalement le retoucher, mais une petite voix dans sa tête lui disait de le poster ainsi. Alors c'est ce qu'il fit, anxieux, mais comblé.

Quelques secondes passèrent, une dizaine à peine, et déjà, sa publication se fit aimer un peu plus de deux-cent fois.


Et, presque immédiatement après sa publication, son téléphone vibra entre ses doigts fins.

@Vante

Je m'en doutais. Ta photo est magnifique, Jungkook.


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Héhé j'espère que ce chapitre vous a plu ! ^-^ Comme avec Suprématie, faites bien attention aux petits indices laissés par-ci par-là qui vont tout doucement vous faire comprendre ce qu'a subi Jungkook mais aussi comment se déroulera la suite ! Rien n'est laissé au hasard ;)

J'adore écrire cette fiction, vraiment, j'en suis déjà très attachée et je vous réserve pas mal de choses *^*

Je vous souhaite un très bon courage pour cette semaine, je vous aime fort, gros gros bisous !! ♥

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