Chapitre 1

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Riley marchait tranquillement dans la rue, ses affaires sous le bras. Quand elle fut arrivée sur son lieu de travail, la jeune femme posa le tout sur le trottoir et recula de quelques pas en regardant son œuvre.

J'ai encore du boulot...songea-t-elle.

Elle prit un pinceau, le trempa dans la peinture et continua. Riley travaillait pour la mairie, et celle-ci avait demandé à la jeune femme de réaliser une fresque dans un quartier d'affaire pour essayer de lui redonner une âme. Habituellement l'artiste se fichait des remarques des passants, mais cette fois ils lui faisaient clairement part de leur mécontentement. Des regards réprobateurs, des remarques murmurées à l'oreille du voisin ou dites à voix hautes, Riley finissait par se demander si les bonnes manières se pratiquaient toujours dans les entreprises.

- Je suis sans voix. Fit une voix derrière la jeune femme, qui fit sursauter celle-ci qui se retourna. Pardon je ne voulais pas vous faire peur. Reprit l'inconnu sans décoller les yeux de la fresque.

-Ce n'est rien.Répondit Riley en laissant échapper un petit rire amusé avant de regarder sa montre.Vous n'êtes pas censé travailler à cette heure ?

-Je ne travaille pas ici, je passais juste par là. Lui sourit-il en baissant ses yeux vers Riley. Vous êtes vraiment talentueuse.

-Merci, redonner vie à ce quartier est loin d'être simple.

-C'est vrai, ici tout est gris, il y a du béton partout. Constata l'inconnu en tournant sur lui-même en regardant en l'air avant de fixer à nouveau la fresque.

-Vous allez bien ?

-Oui...enfin...Cette peinture...Où l'avez-vous trouvé ?

-Un ami me l'a donné,pourquoi ?

-Une peinture comme celle-ci doit être très rare.

-Non, presque tous les artistes de Londres l'utilisent. Répondit Riley en fronçant les sourcils.

-Quoi ? Où la trouvent-ils ? Demanda l'homme en rabattant ses yeux sur la jeune femme.

-Un peu partout dans la ville. Il y a un problème ? Commença à s'inquiéter l'artiste.

- Peut être bien.Marmonna-t-il en dégainant un objet bizarroïde qui produisit un bruit étrange accompagné d'une lumière verte lorsqu'il le pointa en direction du mur recouvert de cette peinture. Tiens...c'est étrangeContinua-t-il, en scrutant l'objet.

Riley était amusée par le comportement de l'inconnu, elle le trouvait original. Elle était ravie de faire la rencontre d'une personne aimable ici, mais ses suppositions effrayaient l'artiste : Et si la peinture était toxique ? Des pensées de moins en moins rassurantes envahirent l'esprit de la Londonienne qui, pendant sa réflexion, ne remarqua pas tout de suite que l'homme commençait à s'éloigner. Il ne peut pas s'en aller comme ça ! Il y a désormais trop de questions que Riley doit lui poser !

La peintre se leva brusquement et rattrapa l'homme.

-Eh ! Où allez-vous ? Lui demanda-t-elle, un peu essoufflée.

-Il faut que j'aille voir ça de plus près.

-Hein ?

L'étranger, qui semblait obnubilé par cette peinture, laissa l'artiste en plan pour rentrer dans...une cabine téléphonique ?

Riley était complètement larguée. Depuis combien de temps ce genre de cabines avait été remplacé par les célèbres cabines rouges ?

La londonienne était là, plantée à quelques pas de la cabine, la bouche entre-ouverte. Dans son esprit circulaient tout un tas de questions, souvent les mêmes, d'ailleurs.

L'objet que l'homme pointait il y a quelques instants contre sa fresque semblait être à la pointe de la technologie, alors pourquoi aurait-il besoin d'une cabine téléphonique, qui devait être maintenant hors service, qui plus est ?

Juste..pourquoi ?

Riley secoua vivement sa tête afin de se ressaisir, elle se sentait ridicule, avec sa bouche entre-ouverte. Mais les questions laissèrent vite place à sa curiosité un peu envahissante.

Après un débat mental qui ne l'aida pas à prendre une décision, Riley s'approcha de quelques pas de la cabine, hésitante, jusqu'à ce que sa conscience se manifeste.

Et au pire,qu'est ce qu'il pourrait arriver ? Ce n'est qu'une cabine téléphonique !

Optant pour la spontanéité, elle ouvrit la porte, et sa mâchoire se décrocha pour de bon. Devant elle se trouvait une salle immense avec, au centre, une plate-forme qui soutenait une étrange machine.

Une salle de contrôle ?

C'était possible.

-Vous êtes encore là, vous ? Demanda l'homme en se retournant.Vous n'aviez pas une fresque à terminer ?

-Euh...si. Souffla Riley, dont les yeux n'arrivaient pas à se stabiliser, trouvant toujours quelque chose à observer. Je peux vous poser une question ?

-Oui je sais, c'est plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur.Soupira-t-il.

-Non....enfin si mais...où sommes nous ?

-A l'intérieur du Tardis. Il n'eut comme réponse de la part de son interlocutrice que des sourcils froncés.

L'homme semblait réfléchir.

-Il vous reste de cette étrange peinture ? Demanda-t-il à l'artiste.

-Oui, mais chez moi. Pourquoi ?

-Bien.Il toucha à quelques boutons, l'engin dans lequel ils se trouvaient semblait s'animer au fur et à mesure. Où habitez-vous ?

-41 Stanfield Street, à Brixton. Qu'est ce que vous voulez faire ?

- Il faut vraiment que j'aille voir cette peinture de plus près. Murmura le brun. Vous devriez vous accrocher quelque part. Continua-t-il.

- Pourquoi ? S'interrogea la jeune femme.

Pourquoi s'accrocher ? Ce n'était pas comme si le "Tardis" allait s'envoler.

Peu à peu, un son étrange résonnait dans la machine, de plus en plus fort. Riley ne savait pas ce que c'était, mais ne pouvait s'empêcher de le comparer à un bruit de moteur.

Soudain, l'artiste fut déséquilibrée et fut contrainte de s'appuyer à la rambarde qui se trouvait derrière elle. On aurait dit que la cabine tournait sur elle-même. Mais cela ne dura pas longtemps. Petit à petit celle-ci se calma, puis s'arrêta complètement. L'inconnu se dirigea vers la porte et sortit de la pièce.

Ne sachant quoi faire, la peintre le suivit et fut bouche bée : le quartier d'affaire dans lequel elle peignait  avait disparu. Elle se trouvait désormais dans sa rue, face à elle se tenait sa maison.

- Je viens de penser que je ne connais pas votre nom. Comment vous appelez-vous ? Demanda l'homme, comme si ce qui venait de se produire était normal.

- Riley...

- Enchanté Riley, je suis le Docteur.


NDA :

Oui je sais que ça va faire un an que j'ai laissé cette fic' xD

Je sais aussi que ce chapitre est court, mais normalement le prochain sera plus long, avec mon roman historique j'ai prit l'habitude de faire des longs chapitres (eeennnffffiiinnn) ^^




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