Chapitre 12 - Vs. Tirano

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Les murs de la maison tremblent pendant qu'Alphys et moi mangions paisiblement. Décidément, la personne qui tape à la porte n'a pas de temps à perdre.

Je me lèves en silence et pars ouvrir la porte. La personne affalée dessus manque de tomber au sol et court à l'intérieur.

"FERMEZLESPORTESETVEROUILLEZLESSILVOUSPLAITJEVOUSENSUPPLIEILMECHERCHESIILMEVOITMAVIEETTERMINEEJEVOUSENSUPPLIE-"

"Calmez-vous, madame."

Elle prends une grande inspiration tandis que ses oreilles de lapin se redressent avant de retomber.

"Verrouillez les portes, je vous en supplie, un espèce d'homme dinosaure est devenu complètement fou et il tabasse tous ceux sur son passage!" Elle approche son visage du mien. "Et il vous cherche, tous les deux." murmure-t-elle.

Un frisson me parcourt la colonne vertébrale avant que je ne devine qui c'est; le père d'Alphys. Je savais qu'il allait avoir une dent contre moi, si ce ne sont pas toutes. Je lui ai pris son 'punching ball personnel', ou plutôt son bouc-émissaire. Son souffre-douleur, sa propre fille. Bien sûr que la moutarde lui monterait au nez.

"Allez vous cacher, madame. Mais cachez Alphys également."

La femme lapin hoche la tête et fait signe à Alphys de la rejoindre. Celle-ci se précipite à côté de la dame.

"Je vais m'occuper de son cas. Sortez par la fenêtre de ma chambre, au bout du couloir là-bas. Vous arriverez derrière ma maison. Allez à Waterfall le plus vite possible."

Je sors puis ferme la porte à clé derrière moi. Je marche plus ou moins rapidement, et au fur et à mesure de ma marche, j'entends des cris de plus en plus forts. Ils ne sont pas si réguliers que ça, ce qui me rassure, mais ce qui me rassure moins est le fait que ces cris sont causés par une seule et même personne.

Ma marche s'arrête quand je vois cet espèce de connard tenir un enfant dans les airs par le col.

"Lâche-le, enfoiré. C'est pas lui que tu cherches."

Il fait comme demandé, l'enfant tombant violemment sur le sol. Il se relève et court derrière une petite maisonette. "T'as raison, c'est toi." dit-il avec un sourire fourbe, qui montre ses dents aiguisées comme une épée.

"Tu me cherches parce que j'ai potentiellement sauvé la vie de ta fille, et la tienne en conséquent. On punit le meurtre par la mort."

"Comme si j'allais tuer ma fille, haha. Elle mourra dans une de tes expériences morbides de toute manière, et là c'est toi qui crèveras."

"Elle n'est pas un cobaye, elle est une élève. Il y a une légère nuance. Et puis la conduire au suicide est un meurtre, que tu t'en rendes compte ou non."

Son sourire s'agrandit. "Elle le mériterait, de toute manière."

J'allais crier de rage mais j'expire par le nez pour ne pas le faire. Je n'ai pas de plans en tête, mais crier ne servirait à rien à part me ridiculiser.

J'ouvre la paume de ma main gauche, et sept mains squelettiques avec un trou au milieu apparaissent en arc de cercle au dessus de ma tête, chaque main ayant une lueur de couleur différente.

"Je ne sais même pas comment tu te nommes, et tu es arrivé à me provoquer au point de me faire déclencher un combat."

"Si c'était pas toi, c'était moi. Haha."

Il crispe sa main et ses griffes s'allongent. "D'ailleurs, le nom c'est Tirano."

Le nom lui va bien, tiens, pour le tyran de la famille.

La main à la lueur turquoise se ferme, la lumière s'accentue, et Tirano se fait enrouler dans des lianes turquoise, puis se fait soulever dans les airs, ligoté. Il tente de bouger ses bras pour griffer les lianes, en vain. Il me regarde, apeuré, lorsqu'il réalise qu'il n'est pas de taille.

"Chaque couleur représente un type de magie. Bien évidemment, tu les connais sans doute, puisque toi aussi tu as vécu la guerre. Donc, cite-moi quelles facultés magiques vont avec quelles couleurs."

Il se débat encore, puis arrête, essoufflé. "L-le turquoise empêche de bouger, donc ça emprisonne."

"Bien."

"L-l'orange fait l'inverse, donc ça déplace."

Il reprends son souffle.

"Le jaune est synonyme d'impact, comme des balles de fusil ou de canon."

Il se calme un peu.

"Le vert protège. Le violet augmente l'agilité. L'indigo modifie la gravité."

"Et, dis moi, que fait le rouge?"

Il avale sa salive. "L-le rouge tue sur le coup."

"Bien."

La main à la lueur rouge bouge légèrement, et un os rouge sort du trou central. L'homme regarde, les yeux grand ouverts.

"Donc, répète, que fait le rouge?"

Sa respiration accélère et il ferme les yeux.

"Non, pitié, j'avais pas le choix! J'étais obligé de le tuer, c'est la guerre! Je t'en supplie épargne-moi! On sait tous les deux que je ne suis pas de taille à te tuer toi, alors s'il te plait laisse moi mourir autrement!"

Les lianes disparaissent, puis l'os rouge et les mains également. "Je t'épargne."

Il reprends son souffle, à genoux par terre. D'un coup, il se relève pour se jeter sur moi, griffes d'abbord. "T'as fait le mauvais choix!"

Je tombe en arrière, projeté par son saut. Il me plaque au sol, prêt à me tabasser comme il l'a fait aux autres.

Mais il se fait balancer sur le côté grâce à l'impact d'une lance phosphorescente que j'ai déjà eu l'occasion de voir.

"Ça, c'est pour m'sieur Wingdings!" dit-elle en lui mettant un coup de pied dans le ventre.

"Ça c'est pour Snowdin!" continue-t-elle en lui donnant un coup de manche de la lance dans le visage.

"Et ça..." dit-elle en collant la pointe de sa lance à la joue de Tirano, "...c'est pour Alphys."

En un petit coup de poignet, la pointe glisse sur le visage du père d'Alphys et lui coupe l'œil.

"Prends ça, espèce d'ordure."

Il rampe en arrière rapidement puis se relève et cours à grande vitesse, collant sa main à son œil. Le rendre borgne n'est pas le plus grand des handicaps, sauf peut-être social, parce qu'il ne peut pas dire la vrai raison pour laquelle il a un œil en moins.

Undyne me tends la main pour m'aider à me lever. Je l'attrape et elle me soulève, puis j'essuie la neige de mes habits.

"Merci, Undyne."

"J'aurai dû faire ça il y a longtemps."

J'essaye de comprendre. "Qu'est-ce qui te fait dire ça?"

"Je l'ai vu et entendu faire plusieurs fois. J'ai juste décidé que ce n'était pas mes affaires donc j'ai évité de me fourrer dedans, mais en fait j'avais juste peur."

"La peur est normale, et l'erreur est normale, Undyne. Et tu as surpassé la peur pour corriger ton erreur, ce qui est digne d'un chevalier. 'Fin, en l'occurrence, une chevalière."

Elle pouffe de rire. "Je devrais plus avoir peur."

"Non, ce qui serait idéal, ce serait de ne pas laisser la peur t'empêcher de faire les bonnes choses."

Elle me regarde, pleine de détermination, et hoche la tête.

"Undyne, ton nez."

"Quoi mon nez?"

Elle s'essuie le nez et du sang s'étale sur son visage et sa main.

"Ah, oui, mon nez."

Elle lâche un rire très bref avant que je ne reprennes la parole. "Je vais au labo, tu peux venir quand tu veux pour la prochaine analyze."

Elle hoche la tête avec un sourire et retourne là d'où elle est sortie.

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