Two-Shot : Le dernier voyage (1)

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Nous arrivâmes à l'aéroport, surexcités. Nous allions faire notre premier voyage, direction la France. C'est la première fois que je quittais mon pays. J'étais accompagné de mon mari, Shuichi Oma. C'est lui qui avait décidé de prendre mon nom de famille, ne voulant plus du sien. Je l'ai laissé faire. Après tout, pourquoi pas...
Je disais donc. Nous étions à l'aéroport, direction la France. C'est moi qui ai choisi l'endroit. Shuichi voulait aller en Angleterre, pour voir le pays des détectives mais c'est moi qui ai gagné à Shifumi. Une voix dans les hauts parleurs nous indiqua qu'il était temps de nous diriger vers les portes d'embarquement. Nous vérifiâmes le numéro des dites portes sur nos billets avant de nous diriger vers l'endroit correspondant. Il y a avait déjà du monde. Shuichi pris ma main pour que nous ne nous perdions pas parmi la foule. Nous validâmes nos tickets avant de déposer nos valises sur un tapis roulant. Ils allaient aller dans la soute je suppose, avec leur copain valise.
Nous fûmes ensuite dirigés vers notre avion, puis nos sièges. Nous avons pris une classe économique, pas besoin de plus. Les bébés pleureurs ne nous faisaient pas peur. L'avion se remplit de plus en plus avant qu'il ne soit complet. Il y avait tout type de personnes. Des vieux, des jeunes, des couples, des hommes en costards. J'étais fasciné. C'était la première fois que je voyageais en avion, et Shuichi aussi. Il serrait ma main. Il avait l'air anxieux. Je pressais doucement la sienne pour le rassurer. Il me regarda, je lui souris joyeusement. Il fit un petit sourire avant de diriger son regard vers le hublot. Nous n'avions pas encore décollé, nous pouvions donc voir la piste d'atterrissage. Des hommes s'affairaient à mettre nos bagages dans le coffre géant de l'appareil à l'aide de bâton lumineux.
Je voulais les même.
Les hauts parleurs grésillèrent et une voix en sortie.

- Messieurs-dames bonjours et bienvenue à bord de notre compagnie. Une hôtesse va vous expliquer les consignes de sécurité, nous vous prions de bien vouloir l'écouter attentivement. Nous vous souhaitons un agréable vol.

J'entendis quelques personnes marmonnèrent un petit merci avant de reporter leur attention sur la jeune femme au milieu de l'allée. Je fis de même. Elle expliqua rapidement des infos de base, du type masque à oxygène, ceinture de sécurité et "ne pas ouvrir la porte de l'avion en pensant que c'est celle des toilettes parce que celle des toilettes est plus au fond à gauche". Elle nous souhaita elle aussi un bon voyage avant de se retirer. Nous attachâmes nos ceintures. Une légère secousse traversa l'avion avant que le paysage derrière le hublot ne commence à bouger. La piste de décollage céda sa place au ciel couleur azur et ses nuages façon barbe à papa.

- Tu as vu ça Shuichi ?!

Je regardais mon petit ami. Il avait les yeux fermés, serrant ma main plus qu'avant. Je lui murmurais doucement.

- Hey, Shuichi... C'est bon, tu peux ouvrir les yeux... Regarde comme c'est beau...

Il ouvrit un œil, puis deux. Il regarda par le hublot. L'avion passait à travers les nuages. Les villes, les champs, les trains et les voitures, tout paraissait fourmis à cette hauteur.

Nous avions prévu de quoi nous occuper, comme des films, des livres, des choses à grignoter, car le voyage était plutôt long. On nous apporta un repas vers midi. Il était infect. Shuichi décida de faire la sieste après avoir ingéré cette mixture. Je continuais de lire mon livre pendant ce temps.

Au bout d'un moment, un détail attira mon attention. Les hôtesses de l'air naviguaient à travers les allés, l'inquiétude peint sur leur visage. Leurs allers-retours entre le cockpit et le fond de l'avion étaient de plus en plus fréquent. Quand elles se croisaient, elles s'échangeaient quelques murmures, avant de repartir dans des directions opposées. La situation ne me rassurait pas... J'avais un mauvais pressentiment. Soudain, une secousse traversa l'appareil. Des murmures inquiets parcoururent les voyageurs. Les hauts parleurs grésillèrent et une voix féminine paniquée résonna dans le compartiment passager.

- Je suis désolé de vous annoncer ça mais le pilote vient d'avoir un malaise et le co-pilot n'est qu'un stagiaire, personne ne sait conduire un avion parmi vous ?

La bombe était lâchée. Le bad karma était avec nous, car aucune main ne se leva pour nous dire qu'il était pilote. La salle fut envahie d'un brouhaha insupportable, composé principalement de pleurs d'enfant qui ne comprenait pas et d'adultes qui pleuraient aussi en criant « on va tous mourir ». Je regardais Shuichi. Il se réveillait, sans comprendre. Je lui expliquais briévement la situation. Le teint du détective palît à vue d'oeil. Par le hublot, le sol était plus proche qu'avant. Bien trop proche.

- Ko-Kokichi... Est ce qu'on va vraiment mourir ?

Sa voix était tremblante et faible. Je serrai sa main et lui souris tendrement, malgré la terreur qui commençait à me submerger.

- Je te promet... On va s'en sortir...

L'avion descendait à vitesse grand V, le sol étant de plus en plus près à chaque secondes. Des sirènes retentissaient. Le bruit était insupportable. On aurait dit une alerte zombie ou quelque chose de ce genre. Je serrai la main de Shuichi. Mes yeux étaient plongés dans les siens. Ses yeux étaient plongés dans les miens.

Impact, crash.

Noir.

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