Ne m'ignores pas [Kuroken]

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Merci pour vos idées! Vous êtes géniaux!

.

Kuroo en avait marre.

Depuis tout ce temps qu'ils se connaissaient.

Pas une seule petite attention.

Pas un seul regard adressé lors des conversations.

Cette foutue console.

Ce foutu téléphone.

Quand ce n'était pas l'un, c'était l'autre.

Ils venaient de finir leur entraînement et rentraient.

- Oi, Kenma?

- Hmm?

- Ça te dit de venir chez moi? Mes parents sont partis pour le week-end.

- Oui si tu veux.

Kozume marchait toujours un peu derrière Kuroo. De cette manière, il savait quand il fallait s'arrêter à un feu rouge et quand il fallait traverser.

Ils arrivèrent chez le noiraud et Kozume leva enfin sa tête de sa console pour aller dans la salle de bains et se laver. Il avait toujours laissé deux pyjamas et une brosse à dents pour ses visites chez les Kuroo.

Une fois que le décoloré s'était enfermé dans la salle de bains du haut, Kuroo prit l'autre et avec un soupir, se mit sous la douche.

Cela faisait quelques temps qu'il avait commencé à ressentir des choses pour son meilleur ami. Des garçons de sa classe lui demandaient pourquoi il traînait avec un moins que rien comme lui, ce qui avait enflammé Kuroo, qui leur avait donné quelques coups de poings, leur disant d'une voix froide de ne jamais insulter son ami d'enfance.

Kuroo voulait au moins un regard. Même un seul par jour. Pour le laisser regarder dans les yeux.

Sans compter les regards qui lui étaient destinés en match. Mais ces regards, tous les autres joueurs en avaient droit aussi. Il voulait un regard qui lui était destiné comme à un ami d'enfance. Pas comme un coéquipier.

Il finit son bain et après avoir mit son pyjama, s'installa dans le canapé du salon.

Kozume n'était pas encore arrivé.

Kuroo l'avait protégé des gamins qui avaient voulu l'embêter lorsqu'ils étaient plus jeunes. Kozume l'avait remercié. Kuroo avait des petites intentions envers le blond décoloré qui le remerciait, mais toujours dans un contact visuel.

Il aurait aimé avoir un peu plus d'attention. Après tout ils se connaissaient depuis leur plus jeune âge et se connaissaient mieux que quiconque.

Le connaissait il vraiment? Que connaissait Kuroo de Kozume? À part son amour pour les jeux vidéos, que connaissait il de lui?

Et pourtant il était sous son charme.

Sa concentration lors des matchs de volley, la finesse de ses passes, son sourire lorsque le capitaine de Nekoma parvenait à lui en arracher un.

- Kuroo?

- Oui chaton?

- Tu... pleures?

Sans s'en rendre compte, le plus grand avait laissé échapper des larmes. De rage, d'incompréhension, de doutes, de peur.

Il les essuya du dos de sa main. Kozume s'assit à ses côtés et le regarda.

- Si y a quelque chose qui ne va pas, tu n'as qu'à me le dire.

Cette phrase eut l'effet d'un électrochoc sur le noiraud. Il n'avait pas tort. La réponse était si simple pourtant.

Il fallait lui en parler.

Seulement, il avait voulu, il avait essayé de trouver un moment. Mais le plus jeune était toujours plongé dans un jeu.

Ils se fixaient sans que l'un des deux ne parle.

Comment voulait il qu'il lui dise quoique ce soit? Il avait toujours le regard rivé sur son écran.

Il avait fallu qu'il le surprenne en pleurs pour le regarder. Au moins il avait son attention.

Kuroo remarqua la console posée sur la table basse. Il lui avait parlé parce qu'il l'avait vu en pleurs. Sinon, il aurait continué de jouer à son foutu jeu.

- Kuroo?

Des larmes dévalaient sans s'arrêter le long des joues du numéro 1 de Nekoma.

- Kuroo... J'ai fait quelque chose de mal?

Comment pouvait il lui en vouloir?

Avec son expression inquiète, les sourcils relevés.

- Pourquoi? Fit la seule chose que Kuroo fut capable de sortir.

- Quoi?

- Pourquoi tu m'ignores Kenma? Qu'est-ce que moi je t'ai fait? On se connaît depuis qu'on est petits et... tout le temps tu as ton regard posé sur ces foutues écrans! Ne m'ignores pas quand je te parle Kenma. Quand on fait le chemin du retour, tu te fous complètement de ce que je raconte. Tout ce que tu as en tête c'est tes foutus jeux! Toute l'équipe est venu me voir pour me demander si je t'aimais. Mais Kenma, bordel même Lev m'a demandé si j'en pinçais pour toi! Mais toi tu es trop occupé à passer tel et tel niveau que tu remarques jamais rien. J'ai l'impression que je ne suis rien pour toi. Alors que moi... je... je t'aime tellement...

Les yeux Kozume étaient écarquillés et des larmes avaient commencé à couler. Il se leva du canapé sous le regard craintif de Kuroo.

- Ouais... t'as raison. Je dois sûrement te dégoûter. Il vaut mieux que tu t'en ailles.

Au lieu de quoi, le plus jeune s'assit à califourchon sur le noiraud et passant ses mains autour de son cou, posa sa tête sur l'épaule droite de Kuroo.

- Je suis désolé Kuroo... je... je ne pensais pas que... ça te dérangeait... je t'aime Kuroo... je voulais juste... éviter que tu le remarques de peur que tu me rejettes... c'est pour ça que j'évitais de te regarder... pardon...

Kuroo se calma et détacha Kenma de lui.

- Je t'aime tellement chaton.

Et Kuroo embrassa Kozume sur les lèvres. La température augmenta vite.

Kuroo plaqua Kozume un peu plus contre le canapé et avança dangereusement ses lèvres de celles de son passeur pour l'embrasser.

Kuroo avait dirigé ses lèvres sur le cou de Kozume et avait passé une main sous son haut pour explorer le torse de son petit ami. Kuroo commença à sucer et mordre légèrement les tétons de Kozume, durcis par l'excitation et laissa des suçons un peu partout sur son torse, immaculé.

Kozume commença à titiller les bouts de chairs qui durcissaient de son désormais petit ami.

Kuroo laissa échapper un grognement de plaisir.

- Mmm... aaah K... Kenm...

- Tetsurō... ngh...!

Bientôt, les hauts des deux garçons se retrouvèrent sur le sol, à côté du canapé. Kuroo descendit lentement vers le bassin de son passeur qui passa instinctivement ses mains sur ses cheveux.

Le numéro cinq gémît lorsqu'il sentit la langue du numéro 1 sur son gland, à travers le tissu de son bas de son pyjama.

Kuroo avait retiré le dernier vêtement qui recouvrait Kozume et mit des coups de langues bien placés sur la partie intime de ce dernier, dressée par l'excitation.

- Gnha... aah...! Haaa... gnh...! Tetsurō...!

Après quelques gémissements et des bruits de succions, ils échangèrent leur rôle. Kozume fit gémir Kuroo avec des coups de langues bien placés.

- Aaaah...! K... Ken... ma...!

Le décoloré continua encore un peu jusqu'à ce que Kuroo le fasse allonger sur le canapé.

Celui-ci présenta trois doigts à Kozume qui les humidifia du mieux qu'il le pouvait. Kuroo, après avoir retiré ses doigts, fit entrer un en Kozume qui se cambra légèrement, en passant ses mains sur la nuque de Kuroo.

- Aahh... ngh...

- Shhh... laisses toi aller chaton.

Et un autre doigt alla rejoindre l'autre, faisant pousser des cris de douleurs et de plaisirs à Kozume.

Quand Kuroo fit entrer le troisième doigt et commença à faire des mouvements de ciseaux, les mains de Kozume se faufilèrent sur le dos de Kuroo et commença à le griffer.

- Aaaah! Ngh... aaaaah! Tetsurō!

- Shhh... respire mon chaton... ça va aller...

Les mouvements de va et viens de Kuroo l'habituèrent peu à peu. Kuroo retira ses doigts, le faisant grogner de frustration. Cela fit rire le numéro un de Nekoma.

Kuroo se plaça à l'entrée du décoloré qui gardait ses mains sur le dos du plus grand.

Kuroo commença à entrer en Kozume qui griffait son dos, poussant un hurlement de douleur.

- AAAH! Tetsu...! ça... fait... mal...! Aaaah... ngh!

- Hé... respire... ça va aller.

Kuroo resta sans bouger, laissant à Kozume le temps nécessaire pour s'habituer. Le passeur s'agrippait de toutes ses forces au dos de Kuroo.

- Hé... calme Kenma... respire...

- Ngh... T... ha... Tetsurō...

La respiration de Kozume était saccadée, les larmes coulaient sur ses joues.

- Kenma... calme-toi chaton...

Kuroo commença à bouger légèrement, laissant échapper des râles de plaisir et faisant gémir Kozume de douleur et de plaisir.

Quelques instants plus tard, les gémissements se faisaient de plus en plus bruyant et on pouvait également entendre le bruit que faisait leurs corps, à cause des coups de butoirs.

- AAAAH! NGH...! Tetsurō!... Aaaah!

- Kenma...

Kozume continua de gémir, de hurler de plaisir, Kuroo martelant sa prostate de coups butoirs de plus en plus rapide et secs.

Le décoloré se cambrait en ancrant ses pieds dans le canapé et griffant le dos de Kuroo.

Bientôt, Kozume vint entre leurs torse, et Kuroo vint en Kozume, sentant son anneau de chair se resserrer.

Le capitaine de Nekoma retourna leurs positions et prit son passeur, au-dessus de lui, essoufflé, après s'être retiré.

- Je t'aime chaton.

- Moi aussi Tetsurō.

Kozume posa sa tête sur le torse de Kuroo et resta un long moment avant que les deux ne décident d'aller se laver, pour la deuxième fois, partageant la douche.

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