Jour 5 - 4

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«- Je... Vous ne le sentez pas ? »

Sans crier gare, les oiseaux s'envolèrent tous soudainement, quittant les hautes branches des pins qui étaient pourtant sécurisées. Ils battirent de manière synchrone des ailes pour s'enfuir dans les airs qui leur semblaient plus sûr : leur instinct animal leur dictait de voler haut, très haut. Puis, des dizaines et des dizaines d'animaux divers apparurent dans le champ de vision de Hwanwoong et tous couraient dans la même direction en proie à la panique. Que se passait-t-il pour que tous ses êtres vivant puissent courir de manière si angoissée ? Biche, sanglier, loup, grenouille, lièvre... La faune locale, effrayée, prit de court les garçons qui plongèrent, par réflexe, derrière un arbre au tronc épais dans l'espoir de survivre à cette vague d'animaux sauvages déchaînés par l'inconnu.

Les biches galopaient dans tous les sens bousculant, voire écrasant, d'autres êtres vivants plus petit qu'elles allant du simple amphibien au petit marcassin qui avait perdu sa mère dans le mouvement de panique. Chacun tentait de sauver sa peau, il n'y avait aucune pitié. Les sangliers donnaient de brusque coup de défense pour libérer le passage ouvrant le flanc de certains fuyards sur le passage qui s'effondrèrent de souffrance à cause de la plaie béante leur empêchant de se relever : s'en était fini pour ces derniers.

Le perturbant tableau continua durant de longues minutes où les garçons se recroquevillèrent sur eux même tout en se collant les uns aux autres dans l'espoir de survivre à ce flot destructeur. Certains arbustes furent déracinés par les bois des cerfs, la terre se retourna entièrement à cause des coups de sabot assénaient par les herbivores tandis que certains loups n'hésitaient pas à bondir tout en plantant leur griffe sur le dos d'un des mammifères afin de se propulser plus facilement vers l'avant tout en répondant à son instinct de prédateur : même dans des situations d'urgence ces canidés sentaient le besoin de chasser. Tout ceci fut terriblement long et angoissant.

Keonhee était terrorisé, à la limite de pleurer dans les bras de Geonhak qui tentait, péniblement, de le réconforter, mais le garçon n'était pas très doué pour ce genre de chose. Dongju, quant à lui, chercher du soutien contre le torse de Hwanwoong qui lui caressait tendrement le cuir chevelu en lui chuchotant des mots réconfortants tel que « tout va bien se passer », « c'est bientôt fini, encore un effort ». Puis, il y avait Seoho et Youngjo qui avaient décidé de se mettre devant leur quatre dongsaeng afin de les protéger. Si un coup de sabot ou de croc partait alors cela serait eux qui recevraient le choc.

Le temps sembla infiniment long mais, aussi vite que le chaos était venu bouleverser la tranquillité des bois, ce dernier laissa place au calme originel bien que ce dernier semblait un poil trop silencieux. Tout s'était soudainement tu avec une rapidité phénoménal et déconcertante. Les six garçons redressèrent leur tête, tout en se fixant du regard, afin de savoir si ce capharnaüm était bel et bien terminé mais aucun ne savait : tous étaient encore sous le choc de la violence de l'action.

À quelques mètres d'eux gisaient les corps de divers êtres-vivants qui avaient fini écrasé par leurs congénères ou prédateurs. Les organes de certains s'étalaient sur le sol tandis que les langues pendouillaient, visqueusement, de leur bouche grande ouverte comme si l'animal avait tenté de prendre une ultime inhalation, ou pousser un dernier cri, avant la fin. Comment tout ceci avait pu se passer si rapidement ? Sans qu'ils ne remarquent aucun signe avant-coureur ?

La plupart était toujours perturbé mais ils n'étaient pas très sûr que cela soit une bonne idée de rester figé au même endroit, surtout après avoir vu la faune forestière se ruer vers le Nord. Qu'était la chose qui les avait tant effrayés ? Seoho fut le premier à se redresser afin d'inspecter, avec minutie, les environs dans l'espoir de trouver un indice à ce mouvement de fuite. Sa première pensée avait été un départ de feu qui, maintenant, incendié l'entièreté des bois et donc le milieu de vie de ses pauvres bêtes piétinées. Hélas, il n'y avait aucun nuage de fumée dans le ciel, pas la moindre odeur de bois calciné ne régnait dans la zone et il n'y avait aucune ombre de flamme à l'horizon : la théorie du garçon tombait à l'eau.

Mais si ce n'était pas un incendie, qu'est-ce que ça pouvait être ? Seoho jura intérieurement tout en se retournant vers ses amis qui le regardaient dans l'espoir que ce dernier puisse leur apporter des réponses sur la situation. Il fit quelques pas vers ses frères de cœurs tout en enfonçant ses mains dans les poches de son jean en continuant de réfléchir de manière soucieuse : tout ceci était bien étrange.

« - Alors Seoho Hyung ? Plus de danger ? Tu as trouvé la raison de leur panique ?

- Non... Enfin oui, plus de danger mais je n'ai pas la raison de leur peur. Ce n'est pas incendie déjà, vu que rien n'insinue que le feu se soit déclaré quelques part.

- Du coup, pourquoi ils fuient ? »

Et, comme si une force supérieur se manifestait afin de répondre aux questionnements du petit groupe, les premières secousses se firent ressentir. La terre se mit à trembler de manière graduelle, au début cela était de légères vibrations puis, petit à petit, cela devient un séisme très vif. La panique gagna à nouveau le cœur des garçons qui ne savaient pas réellement quoi faire lors d'un tremblement de terre au milieu d'une forêt de conifères. En effet, le lieu était à haut risque au vue des arbres immenses qui les entouraient et qui pouvaient les écraser à tout moment. De plus, il n'avait aucune cachette fiable où se mettre à l'abri : ils étaient tous statufiés sur leur place originel, les yeux écarquillés d'horreur, en espérant qu'un miracle se produise afin de sauver leur vie.

La bande tenta, tant bien que mal, de rester debout durant l'entièreté des secousses mais ces dernières gagnaient tellement en puissance qu'ils étaient impossibles de garder un équilibre stable. Les végétaux environnants bougeaient dans tous les sens dans un même mouvement horizontale, mais, le plus impressionnant était de voir les arbres se mouvoir de la sorte. Le bois craquait de manière menaçante tandis que le sol boueux se fissurer tout en se liquéfiant donnant un sentiment d'être pris dans des sables mouvants.

Keonhee, dans la panique, eut un bref éclair de lucidité en rapport avec ses cours de science de la vie et de la terre sur le chapitre des risques naturels : le phénomène de liquéfactions des sols. Cette conséquence des séismes l'avait marqué, surtout à cause des vidéos tournant sur Internet montrant d'incroyables cas où on avait la sensation que la Terre prenait vie ou que sa composition changeait drastiquement. Tout ceci était lié à une saturation en eau des sol mais cela semblait tout de même étrange car il n'y avait pas plu ces derniers jours.

Oubliant ses cours théoriques, Keonhee se doutait bien que la présence de ce phénomène n'arrangeait pas leur problème actuelle, au contraire, cela l'empirait. La forêt devint soudainement bien plus hostile qu'à ses premières heures et les garçons commençaient de plus en plus à se demander s'ils allaient survivre jusqu'à l'impact de « Ultimatum ».

Puis, les secousses perdirent doucement en intensité jusqu'à que les tremblements terrestres prirent totalement fin après plusieurs minutes d'angoisse et de respiration retenu sous l'action du stress. Les arbres reprirent leur place originelle, la terre devenue liquide se fixa et un sentiment que le monde avait cessait de tourner gagna le cœur de tous : n'était-ce pas le calme après la tempête ?

« - C-Ce... C'est fini ?

- J-Je... J'en ai l'impression.

- On devrait peut-être attendre un peu avant de bouger ? Si ça revenait à cause d'une seconde vague ? On n'est jamais trop prudent. »

Hwanwoong avait le regard rempli de doute et de peur. Ce brusque séisme ne l'aida pas à se rassurer, surtout après ce qu'il avait vécu quelques jours auparavant : il commençait à haïr de plus en plus cet endroit devenu hostile, selon lui. Puis, un grognement dégoûté s'éleva du côté de Geonhak qui retira sa chaussure du sol. Cette dernière avait été enfoncé profondément dans la terre à cause de la liquéfaction du lieu donnant la sensation que son pied avait été englouti.

« - L'endroit ressemble à un véritable marécage maintenant... Beurk.

- J'ai les pieds trempés. »

Les plaintes vinrent secouer plusieurs garçon le temps qu'ils patientèrent afin de s'assurer qu'il n'y ait pas de seconde vague. La zone resta plongée dans ce calme angoissant, bien qu'entrecoupé par les gémissements écœurés de Dongju qui tentait de retirer ses souliers de l'épaisse couche de boue qui les enveloppait. Les secondes devinrent des minutes de calme et ce fut Youngjo qui posa son bilan de la situation en premier.

« - Bon, ça semble ne pas recommencer. Les tremblements ont entièrement cessé pour le moment. Tout le monde va bien ? Rien de cassé ?

- Niquel pour moi !

- Idem !

- Plus de peur que de mal.

- Ce sont plus mes chaussures qui ont pris que moi.

- Ca va...

- ATTENTION SEOHO HYUNG ! »

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