VI- L'Ombre du Danger

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Le soir de l'institution de Lorenzo en tant que nouveau Grand Sorcier, Alexander et moi étions venu côte à côte lui présenter nos félicitations bien que cela nous remplissait d'autre chose que de la joie. Tout le gratin des sorciers et des sorcières qui m'avait en estime ou en horreur posait sur nous des regards de reconnaissance ou de mépris. Si je n'avais aucune envie de demeurer parmi mes semblables plus longtemps, je prenais la décision, encouragé par Alexander, de tâcher de me tenir le plus calme possible. Une fois de plus, le sourire de Matzie savait comment me réconforter comme les mots de Catarina mais tout cela fut de courte durée lorsqu'une secousse se fit ressentir. Pendant quelques instants, un danger qui nous fut inconnu à tous nous menaça mes semblables, Alexander et moi mais il me vint les bons réflexes sans la moindre hésitation et peu m'importais les regards méprisants de Lorenzo.

Il me fut d'ailleurs impossible de passer au travers des mailles du filet de la reconnaissance légendaire de mon successeur qui trouva le moyen de m'accuser de quelque chose qui m'avait moi-même touché. Cet évènement m'obligeait alors à révéler malgré moi à Alexander une autre part de mon histoire personnelle que je haïssais plus que tout... Le Prince de l'Enfer, Asmodée, n'était autre que mon géniteur. Et si je m'étais interdit d'en parler à Alexander, c'était à cause de la honte que j'avais toujours ressenti pour ce père cruel qui avait fais de moi en partie un enfant démoniaque. Connaissant mon petit-ami non moins fidèle aux règles, je fus des plus abasourdis lorsqu'il me proposa de détourner l'attention de Lorenzo pour me permettre de mener ni vu ni connu mon enquête au sein de son manoir. Si celle-ci me permit de conclure que heureusement pour moi la cause des secousses n'était pas mon père, elle m'apprit que celles-ci étaient liées à un démon bien plus dangereux que lui.

Si nous étions parvenu à déjouer les plans de notre ennemi, la gloire revenait à mon successeur que nous ne manquions point de railler Alexander et moi en buvant un petit verre sur mon balcon. Mon adorable petit-ami qui me savait quelque peu froissé, ce jour-là, ne manqua pas de trouver les mots justes pour me réconforter à propos de la vérité qu'il m'avait fallut lui avouer. 

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