Chapitre 8 :

Deux jours. Ça faisait deux jours que Shoto était chez Izuku. Il passait une bonne partie de ses journées dans la chambre d'Izuku à lire les livres qu'il y avait dans la bibliothèque.

Izuku, lui, allait au collège et était toujours impatient de rentrer chez lui pour voir Shoto.

Shoto recevait de temps en temps des messages de sa sœur, Fuyumi. Apparemment, son père était vraiment énervé de la fugue du bicolore. Il retournait les alentours dans tous les sens pour retrouver Shoto. Sauf qu'il ne savait pas que Shoto était partit plus loin. Il était toujours dans la ville, mais il était plus proche de la campagne à présent.

Depuis son adoption, Shoto vivait en pleine ville, ce qui changeait beaucoup de l'orphelinat qui étaient entouré de verdure avec quelques champs pas loin.

Finalement, il était bien là-bas. Pourquoi avait-t-il fallu qu'Izuku se fasse adopter puis lui après ? Ils étaient heureux tous les deux, main dans la main sans savoir qu'ils étaient déjà amoureux l'un de l'autre. Même si Izuku avait eu un passé difficile, Shoto avait su lui redonner le sourire.

Shoto sortit de ses pensées lorsqu'il sentit une chaleur sur son front. C'était Izuku qui était enfin rentré et qui venait d'embrasser son front.

« Ta journée s'est bien passée ? commença le bicolore étalé sur le lit du vert.

- Super ! J'ai revu Ochaco. Elle vient de déménager et a intégré ma classe. On s'est jamais vraiment parlé à l'orphelinat mais on a pas mal discuté aujourd'hui. Tu savais qu'elle vivait en France avant ?

- Je ne me rappelle pas tellement d'elle. On n'était pas ami donc on ne se parlait pas. En plus je préférais être avec toi. Enfin, j'étais aussi ami avec Katsuki et Itsuka mais je voulais surtout être avec toi. »

Izuku rougit beaucoup et joua avec ses doigts, ne sachant pas quoi répondre.

« Izuku ?

- Hm ?

- Je t'aime. »

Là c'était trop pour le bouclé. Il était complètement rouge et embarrassé. C'était limite si on ne voyait pas de la fumée émaner de son visage tant il avait chaud.

Le mercredi après-midi, Izuku n'avait pas cours. Alors il avait décidé avec Shoto de sortir et de se promener en ville.

Les parents d'Izuku avaient accepté à condition qu'ils fassent attention à eux.

Ils marchèrent main dans la main jusqu'à la gare pour aller au centre ville.

Shoto avait peur de croiser son père là-bas car c'était proche de là où il habite.

« Shoto, on appellera la police s'il tente quoique ce soit. Pour le moment, détent toi. »

Izuku lui fit un câlin avant de continuer la route pour aller à la gare.

Dans le train, plusieurs passagers les dévisageaient ce qui les perturbèrent un peu. Ils avaient l'habitude d'être discret dans les lieux publics, pas d'attirer l'attention.

Mais ce n'était pas pour autant qu'ils se lâchèrent. Si ce geste pouvait réconforter Shoto, alors Izuku continuerait de le faire malgré le jugement des gens. Il avait l'habitude d'être jugé en plus.

Cet amour ne durera sans doute pas toute sa vie donc Izuku voulait en profiter au maximum sans se préoccuper des autres. C'était une perte de temps et Izuku n'avait pas besoin de ça. Shoto non plus.

Izuku se rapprocha du bicolore jusqu'à ce que leur cuisse se touche et resserra sa prise sur sa main.

Shoto rougit et regarda Izuku. Ce dernier le regardait avec un doux sourire sur son visage, ses joues tentées de rouge et un profond amour dans ses yeux.

Shoto sentit son cœur tembouriner dans sa poitrine. Alors c'était ça l'amour réciproque ? Il se sentait enfin complet, comme s'il avait trouvé sa moitié. Il aimait Izuku d'un amour sincère et profond.

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Une fois arrivé, ils se baladèrent dans divers magasins, achetant quelques fois des petites babioles. Par exemple, ils avaient acheté des bracelets assorti.

Comme ils étaient proche d'un parc d'attraction, ils décidèrent d'y aller.

Cette sortie ressemblait à un premier rendez-vous amoureux.

Ils avaient visité la maison hantée mais aucun des deux n'avaient eu peur. Ils avaient alors profité d'être seul dans le noir pour se taquiner et s'embrasser. Heureusement pour eux, ils n'avaient croisé personne dans l'attraction qui aurait pu les déranger.

Puis, quand ils étaient sortis, Izuku alla acheter deux boissons au distributeur tandis que Shoto l'attendait assis sur un banc.

Il inséra l'argent dans la machine et récupèra les canettes.

Lorsqu'il se tourna dans la direction de Shoto, ses sourcils se froncèrent. Deux jeunes filles qui devaient avoir deux ans de plus qu'eux, parlaient au bicolore.

Izuku se rapprocha, en colère, jusqu'à ce qu'il puisse entendre la conversation.

Elles étaient en train de draguer SON petit-copain. Elles lui parlaient d'une voix aguicheuse et en se dandinant.

Izuku interrompit la conversation qui était à sens unique étant donné que Shoto ne répondait à rien.

Le vert donna une boisson à Shoto et l'attrapa par le bras pour aller ailleurs, laissant en plant les deux filles. Izuku leur jetta par la même occasion un regard noir.

Izuku fit la moue tandis qu'ils marchaient tous les deux en buvant. Aucun n'avait osé parler depuis tout à l'heure.

Shoto voyait bien qu'Izuku était en colère mais il ne savait pas quoi dire ni quoi faire.

« Pardon, s'excusa Shoto.

- Pourquoi tu t'excuses ? dit le vert en étant surpris.

- C'est de ma faute si t'es énervé..

- Nan, c'est pas contre toi. Mais juste, arrête de te laisser draguer comme ça.

- Tu es jaloux ? »

Izuku rougit de plus belle suite à cette question. Il ne s'en était pas rendu compte mais il était vert de jalousie.

« C-C'est évident non ?! cria le bouclé, rouge d'embarras. Tu es MON copain !

- Je ne te pensais pas si possessif, sourit Shoto d'un air moqueur. »

Izuku le tapa légèrement l'épaule, le regard fuyant.

Mais Shoto n'étant pas du même avis, il prit le menton du vert entre son pouce et son idex et tourna sa tête vers lui. Il approcha son visage du sien et appuya doucement ses lèvres sur celle d'Izuku.

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Après avoir profité encore un peu du parc d'attraction, ils décidèrent de rentrer chez Izuku, il commençait à se faire tard.

C'est alors que dans la rue, ils tombèrent sur la plus grande peur de Shoto : Enji Todoroki.

Il était accompagné de Fuyumi, sa sœur.

« Bon sang Shoto ! Mais où étais-tu passé ?! Tu te rends compte des problèmes que tu m'attires en fuguant comme ça ?! Rentre à la maison immédiatement ! Tu seras sévèrement puni ! »

Il était sur le point de mettre une droite à Shoto mais Izuku poussa le bicolore, et c'était lui qui se la pris.

Il sentait une vive douleur dans sa joue. Il avait envie de pleurer. Comment Shoto pouvait supporter ça ?

Izuku fusilla Enji du regard et fit comme Shoto quand ils étaient petits, il écarta les bras, montrant qu'il allait le protéger.

Shoto n'en revenait pas. Jusqu'à présent, personne n'avait fait ça pour lui, pas même ses frères et sœurs.

Fuyumi qui s'était écarté un instant, revint avec un air sûre d'elle.

« Papa, ça suffit ! s'énerva-t-elle. Ce n'est pas Shoto qui mérite une punition mais toi ! Tu ne pourras pas y échapper cette fois ! Tu étais tellement occupé à gueuler sur Shoto que tu n'as même pas remarqué que j'étais partie appeler la police ! »

La blanche tremblait tant elle était en colère. Elle ne supportait plus de voir son frère se faire frapper sans pouvoir faire quoique ce soit. Cette fois-ci, elle avait décidé d'agir. Mieux vaut tard que jamais.

À suivre...

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Et voilà ! Plus que un chapitre : l'épilogue !

Bon, j'espère que ce chapitre vous a plu ! Ce n'est pas mon préféré, mais je l'aime bien quand même ! Donnez moi votre avis !

À dimanche pour le dernier chapitre !

❄️Hahono22🔥