31 décembre

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Une silhouette rousse faisait des aller-retours dans le couloir de velour du manoir. Elle tournait dans un sens, puis dans l'autre ses bagues, jouait avec ses cheveux, c'était définitivement le stresse qui augmentait à chaque seconde dans elle. Telle un ballon que l'on gonfle, elle avait besoin de décompresser, sinon elle allait exploser.

Doucement, elle serra les dents et de ses doigts élégant attrapa le combiner avant de composer le numéro de chez elle.

Une sonnerie. Deux, trois...

- Allô ?

C'était la voix de sa sœur, Pétunia. Lily ouvrit la bouche mais décida de ne rien dire, juste pour entendre sa voix, car elle savait que si elle la reconnaissait, elle raccrocherait, sans même en parler à ses parents, qu'elle avait téléphonée.

- ALLÔ ?? redemanda la voix modifiée, mais en plus fort.

Puis, un son comme un grésillement lui indiqua que la personne de l'autre côté avait raccrochée. Lily soupira, le stresse en train de s'évacuer. La rousse peina à reposer le combiner, tellement elle tremblait.

Toujours dans ses pensées, elle se retourna, touchant ses longs cheveux roux avant de tomber littéralement dans James. Elle tourna dans le coin du couloir et se cogna contre le torse du garçon. Sa première pensée fut, que faisait-il ici, mais après tout ils étaient tous dans le manoir de Sirius, et c'était l'homme aux lunettes qui l'avaient invité.

- Pardon, je-je- commença-t-elle évitant son regard pour qu'il ne remarque pas ses larmes, mais sa voix tremblante la trahissait.

- Lily... dit-il en l'attrapa par ses deux bras, la pressant contre lui. On pouvait dire que ça la surprit qu'il ne faisait rien de stupide, n'essayait pas de l'embrasser ou elle ne savait quoi. Il la prit juste dans ses bras, caressant sa tête jusqu'à ce qu'elle l'enlace en retour et quelle ne puisse plus respirer. Pas qu'il la serrait trop fort, mais cet élan de maturité lui plaisait. Et son odeur, et tout ces aspect. Il n'était plus Potter à ce moment, mais James, un ami.

- Tu veux en parler ? lui demanda-t-il au bout d'un moment.

Elle secoua la tête et le regarda de ses yeux de biches. Il se demandait bien qui avait pu faire cela, à sa Lily, la femme la plus intelligente et forte qu'il n'eut connu, jamais elle n'avait pleurée sous les insultes, jamais elle n'avait pliée aux révisions même si ça lui coûtait toute sa nuit, jamais elle ne s'était plaint. Et pourtant, il y avait quelqu'un, derrière ce combiner qui pouvait la mettre dans ces états, sans même la voir, sans même lui parler.

- Pétunia. devina-t-il. Sa voix était sèche d'énergie négative, et pourtant, il ne fit que soupirer.

Il attrapa ses mains avant de se rendre compte à quel point elle était froide.

- Vient. il pressa sa main dans son dos alors que la rousse suivait ses indications, trop sidérée du manque de stupidité de ce garçon pour parler. Il la posa sur le fauteuil près de la cheminée alors que James revenait avec une boîte métallique avec des biscuits de gingembre que Peter laissait trainer sur ses genoux alors qu'il dormait dans le fauteuil à bascule.

- Tu, tu n'es pas si stupide que cela, en fin de compte, James. lui dit-elle une fois la chaleur revenue dans son corps. Elle ne pu s'empêcher de sourire au visage du garçon qui s'illuminait, comme la première fois qu'elle était venue à son entraînement de Quidditch, ou qu'elle s'était mis en duo avec lui en potion.

- Depuis le temps que j'attendais que tu le remarque !! répondit-il, souriant de toute ses dents. Est-ce que c'est ta manière de me dire que tu m'aimes ?

Elle rigola doucement, et bon sang ce que ça faisait du bien, et ne répondit rien. Car pour une fois, elle n'en savait pas plus elle-même.

James avait une tête un peu déconfite. Il repoussa les cheveux de Lily derrière ses épaules.

- Tu as les oreilles percées ? remarqua-t-il.

La rousse pensa qu'il était enfin temps qu'ils aient une conversation. Elle s'écarta sur la droite pour laisser un peu de place sur le fauteuil pour le brun. La position n'était pas confortable, mais ils étaient quand même bien installé, tout les deux ensemble. Et ils discutèrent longtemps.


*************

Remus montait les escaliers doucement, se tenant à l'aide d'une main à la rampe, un livre sous les bras. De ce livre dépassait une lettre. On l'avait écrit, promis que si il rejoignait le faiseur de mal, il pourrait vivre sans se cacher, sans se retenir, sans s'épuiser  à se retenir, sans se blesser.  Se libérer, véritablement.

Il s'arrêta pour tousser, sa cage thoracique soudainement trop étroite pour lui. Les symptômes de la pleine lune s'annonçaient déjà. Il était fatigué de cette routine, souffrir des séquelles, puis avoir de nouveau les symptômes, ce qui annonçait du mal à se contrôler émotionnellement et physiquement, perte ou trop d'appétit, fatigue et de la colère, une colère tellement puissante qui épuisait toute son énergie, qui dévastait tout autour de lui.

Bien qu'il souffrait, bien qu'il souffrirait encore, il préférait cela.

Sa quinte de toux le fit s'asseoir, et il remarqua alors une porte entrouverte. Il se leva difficilement et poussa le plus discrètement possible, entra. Mais la porte grinça et il vit Sirius. Chemise noire, pantalon noire, le début de sa collection de tatouage exposer sur ses manches retrousser et les boutons du torse entrouvert. Cheveux détaché en cascade autour de lui, bagues argentés aux doigts, yeux profondément clair. On aurait pu croire voir son frère.

Il était appuyé contre la tapisserie. Sa tapisserie familiale dont il ne faisait plus partie. C'est vrai que personne ne s'était demandée si il était d'accord pour revenir ici, ils avaient tous agis dans l'urgence, après le retour du seigneur de la mort, ils se savaient en danger. Ils l'étaient tous, autant qu'ils étaient, mais particulièrement ceux faisant partit de l'Ordre, ceux qui résistaient.

Sirius se retourna, ses sourcils étaient profondément plissés, laissant peu d'espace pour ses yeux. Il était si plongé dans ses réflexions qu'on aurait dit qu'il ne le voyait pas. Remus regarda à son tour la tapisserie et toucha de ses doigts frêle de sa toux encore l'emplacement où Sirius avait disparu.

L'ex Black fut le premier à sortir et Remus le suivit.

Il s'arrêta dans le couloir, sous la vitre qui laissait entrer un rayon de la lune. Remus l'évita comme un vampire évitait le soleil, et Sirius l'attira vers lui. Ils s'enlacèrent, perdirent le sens et l'idée du temps éventuellement, et parlèrent avec le silence.

Ce qu'ils ne savaient par contre pas, c'est que Lily et James montaient de l'autre côté de manoir les escaliers, jusqu'à la chambre de Lily, un regard neuf l'un sur l'autre.

Ce que personne ne savait, c'était que le jour de naissance du seigneur des ténèbres, le 31 décembre, étaient conçu son futur alter ego, étaient conçu l'enfant qui survivra, étaient conçu de l'amour, l'enfant qui les sauvera tous...

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