Draguer en français

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Je ne sais pas si je dois faire un avertissement, mais on va dire que oui. Sirius et Remus sont en 8e années dans ce chapitre, donc on 16/17 ans, et bas... Ils s'embrassent beaucoup, mais c'est assez mignon, donc vous inquiétez pas. ;D


Les mots en italique sont en français

- France.

- Frrrrance.. ?

- Non, tu dois faire plus « rrrh », un son guttural !

- RRRR !

- Non ! On dirait un élève de Dumstrang !

Les deux garçons se regardèrent dans un moment de latence avant d'explosé de rire.

C'était un samedi après-midi, Sirius avait séché (encore) un entraînement de Quidditch pour que « sa remplaçante s'entraîne à remplacer la perfection ». Excuse qu'il utilisait bien trop souvent, mais ce n'était pas à Remus de s'en plaindre.

Les deux jeunes hommes étaient allongé sur le lit du préfet dans les dortoirs masculins des Gryffindors. James, capitaine de l'équipe avec Lily n'était pas là et Peter était...Merlin savait où. Ce qui leur laissait la pièce seule. D'ailleurs, aucun des deux ne sauraient vous dire comment ils en étaient arrivés à ça. Sirius essayait inlassablement d'apprendre le français à son ami, mais cela s'avérait plutôt un échec pour l'instant. Remus roulait ses « r » comme un polonais/russe, et prononçait les « a » et « n » séparément.

- Si c'est facile, dit quelque chose, monsieurr !

L'animagi se laissa retomber sur le dos lourdement adaptant sa tête de concertation. Il se caressait pensivement les cheveux et plissait un peu ses yeux jusqu'à ce qu'un éclair de lucidité se reflétait dans ses pupilles et que son sourire taquin reprenne place sur son visage. C'était la même satisfaction que lorsqu'il planifiait de mauvais coups avec James.

- Hem, Hem. Fit-il pour s'éclaircir la voix.

Le batteur se redressa pour se poser sur les jambes de son Moony. C'était un geste innocent, mais cela suffisait à dérouté le préfet, qui souriait, amusé par son ami. Padfoot se pencha au dessus du lui, laissant ses magnifique cheveux pendre au-dessus de lui, créant un peu d'ombre. Puis, d'une traite mais avec une certaine fluidité et une pointe d'accent britannique, il prononça cette phrase :

- Voulez-vous...coucher avec moi ?

Mais le Black n'avait pas même finit sa phrase qu'il explosa en rire et tomba sur son ami. Lupin n'avait pas même besoin de comprendre pour deviner que c'était quelque chose d'assez mal placé. De sa paume de main il repoussa la tête de l'animagi qui commençait à le chatouiller avec son nez. Mais avec un mode de défense au point, le batteur commença à lécher sa main. Après une bataille, ils reprirent leur place, dos sur le matelas, et les yeux contemplant les poutres du dortoir. Remus s'essuyait la main dans son pantalon, autant dégoûté qu'amusé. Ils finirent par rigoler, puis se calmer, partant chacun dans leur pensées.

- Ça veut dire quoi du coup ? Demanda le lycanthrope au bout d'un moment.

- Veux-tu baiser avec moi ?

- Très poétique.

- Je te jure que c'est une phrase qui marche, le français sert très bien pour draguer, tu en as la preuve vivante devant les yeux !

Ils pouffèrent à nouveau, soupirant d'aise. Ils se sentaient si bien, l'un à côté de l'autre, l'autre à coté de l'un. Si seulement cette journée pouvait ne jamais se terminer ! Remus, à ce moment avait oublié qu'il y avait des professeurs, qu'il y avait Peter et James, qu'il y avait une menace bien plus grande encore que Regulus et sa clique à l'extérieur de l'enceinte du château. Il ne pensait plus au fait qu'un jour, il ne serait plus un Marauder, qu'il ne vivrait plus avec ses amis...

Il vivait dans le présent, il respirait la jeunesse, le repos d'entre deux lune, il profitait, aussi simplement que cela se dit.

Seul les bruits de draps le ramenèrent à la réalité.

- Tu ne m'as pas répondu du coup. Annonçait une voix qui se craqua à la fin en un rire. Du bout de ses doigts, Sirius touchait les mèches de cheveux de Remus, l'enveloppant de son regard cristallin. Le balafré ne prit pas même la peine de répondre et décida d'attendre. Son ami trouverait bien quelque chose à dire pour relancer la conversation.

- Il pleure dans mon cœur - Comme il pleut sur la ville ; - Quelle est cette langueur - Qui pénètre mon cœur ? - O bruit doux de la pluie - Par terre et sur les toits ! - Pour un cœur qui s'ennuie - O le chant de la pluie ! (de Paul Verlaine pour les intéressés)

- Pardon... ? Murmura Remus qui buvait ses paroles.

Ce serait mentir s'il n'avouait pas avoir retenu sa respiration pendant sa récitation. Tout son corps pulsait, et le poussait vers lui. Il ne l'avait, sans doute, jamais trouvé aussi beau, le soleil couchant sur sa peau, et ses yeux bleus éclaircit presque en un blanc divin, son corps détendu à la respiration régulière et sa chemise entrouverte sur son torse pâle. Le préfet aimait tout chez lui, les mots coulaient de sa bouche, roulaient telle des vagues. Ses lèvres, pâles, roses et fines s'étiraient en un sourire, plissant le coin de ses yeux.

En effet, le préfet, à ce moment abordait une tête concernée et concentrée, il buvait littéralement ses paroles et était suspendu à ses lèvres. On pouvait dire que le lycanthrope était tombé sous son charme.

- Je ne sais plus de qui c'est.. C'est un poème, mais je ne me souviens plus de la suite... Quand j'étais petit, il avala sa salive et prit un air mélancolique, ma mère organisait des concours de récitations avec mon frère. Mais bon, à quoi cela sert-il que je m'en souvienne, Regulus gagnait toujours..

Remus voyait ses yeux s'embuer légèrement alors que son sourire tentait de cacher ces larmes. Son visage était doté d'un tristesse belle, presque poétique.   Légère ; presque comme la brume d'un matin d'hiver.

Le préfet en avait assez de prétendre maintenant. Il était fou de lui. Alors, sous une pulsion, il attrapa Sirius par sa cravate défaite, et l'attira vers lui, plus précisément vers ses lèvres.

Sous la hâte, il n'avait pas mesuré sa force et leur lèvres s'écrasèrent plutôt qu'autre chose.

Sirius, au bout d'un moment recula légèrement, pas pour se défaire de leur contacte, mais pour se débarrasser de cette cravate. Il ne voulait plus aucune frontière entre-eux, plus de secrets, plus de barrière d'amitié, plus de barrière matérielle.

Avec lui, Sirius n'était plus un garçon ambulant, ni un élève, un batteur ou encore un ami. Il n'appartenait plus à un rang d'aristocrate ou d'un sang supérieur, ou à une maison : Gryffindor. C'était un jeune homme, complet, heureux et amoureux. Sans masques.

Bientôt, le lycanthrope oublia sa pudeur et enleva sa cravate également, s'agrippant aux pans de la chemise ouverte de Sirius comme une bouée, puis quand il n'y en avait plus, à ses bras.

Comme si c'était la fin du monde, ils procédaient. Leur processus était peut-être rapide, mais c'était l'attente qui les pressaient, qui savait combien de temps avait-il ? Ils voulaient tout sentir, tout toucher, ils voulaient s'aimer.

Remus suivait le creux de la colonne vertébrale de son ami, et son ami suivait les grossières cicatrices de Remus.

- Remus...souffla ce dernier.

Leur lèvres s'approchaient pour la énième fois, quand la porte s'ouvrit brusquement, et que leur union fut rompu par un sursaut qui rompit la magie de ce moment. Tout deux se séparèrent aussi rapidement qu'un vif d'or à l'extrémité du lit, se tenant la main, le rythme du cœur frôlant la tachycardie après cette frayeur et pour la sensation de leur bouches l'une sur l'autre il y a quelques secondes avant encore.

- Les gars, je me promenais dans les couloirs avec la carte M. quand j'ai repéré une nouvelle entrée vers les cuisines !!

C'était Peter, un garçon gentil, un peu niais, prêt à suivre qui voudrait de lui, mais toujours là au mauvais moment.

Sirius jeta un rapide coup d'œil à Remus qui était frustré, plus que dans n'importe quel examen qu'il avait vécu encore. Cela fit redoubler le sourire de Padfoot.

Bref, heureusement que Wormtail avait gardé ses yeux virés sur la carte, comme ça il n'avait pas vu les deux garçons se séparer. Le batteur se leva d'ailleurs, attrapant sa chemise et l'enfilant tel une veste, la laissant bien ouverte de quoi bien provoquer McGonagall. Il s'arrêta derrière Peter et s'appuya sur ses épaules.

- Woaw, bravo Pete ! Lui dit-il.

- Merci ! Répondit-il en rougissant comme un fou, comme après n'importe quel compliment qu'on lui faisait. Et vous les gars, vous faisiez quoi ?

- Oh, rien de bien intéressant. J'apprenais la drague en français à Remus !

Le Black lui fit un clin d'œil puis partit en prenant sa serviette de bain. Dans le cerveau du préfet c'était le chaos, des minis Sirius flottaient autour de lui et son cœur battait à plus de 100 battements par minutes. Est-ce que ce connard avait tout manigancer avec son français tout péter là ??

L'animagi restant ne se posa pas de question et s'assit sur son lit, grignotant un muffin violet tout en regardant la carte.

« Voulez-vous coucher avec moi »

Remus se laissa tomber dans son lit tout en mettant ses mains sur son visage, comme avait-il pu tomber dans son panneau ?

Mais il le pardonnerait, puisque c'était son Sirius.





Alors qu'en pensez-vous ?

J'ai publié trois chapitres aujourd'hui (puisque c'est Noël), je vais faire une pause maintenant, lire un peu et boire un bon chocolat chaud. Bonnes fêtes mes Marauders !

Si vous avez des suggestions de scènes, c'est la bienvenue, bonnes fêtes !! ;)

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