Faux espoirs III (dernière partie)

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

Que dire...

Bien qu'il ne ressentait plus l'amour qu'il avait jadis porté envers Sirius, le voir mourir, plutôt partir était une épreuve qu'il n'aurait jamais été prêt à affronter.

Lui, l'illustre Sirius Black, mort d'un avada kedavra par sa cousine. Sous les yeux de tous en plus...

Remus se souvenait être resté stoïque. Il n'avait pas cillé, pas bougé d'un poil. Pourtant c'était tout son intérieur qui était en train de flamber. Harry s'était mis à crier. Il criait pour tous, à vrai dire, car si Remus n'était pas trop sidéré, il l'aurait probablement fait. Tout était passé si vite, il n'arrivait même pas à assimiler ce qui venait de se passer.

Sirius était mort. Il ne reviendrait pas.

C'est à ce moment que Remus réalisa que Harry, lui, venait de perdre son parrain, la personne qu'il considérait comme une figure paternelle, une des dernières relations directes avec ses parents. Et c'est à peine qu'il le découvrait qu'il lui était enlevé ?

Remus se souvint d'avoir ressentit de la jalousie lorsque Sirius avait été nommé parrain du petit Harry, pas encore né. Mais maintenant, il aurait presque souhaité que c'était lui qu'on avait tué, car il restait ici, à devoir gérer Harry, à devoir le voir passer par tant de douleur...

Le pauvre adolescent criait toute la rage de son cœur, Lupin en sentait le sien trembler. Le garçon aux yeux verts courrait ensuite, par l'énergie du désespoir, à deux doigts de se jeter dans le monde des morts. Non, il n'y croyait pas. Sirius ne pouvait pas- il n'avait pas le droit.

Parti.

Son propre coeur ne le croyait pas. C'était presque comme s'il avait envie de rire. Ce n'était pas possible, pas lui.

Remus, lui, attrapa Harry par les bras et le plaqua contre lui tant dis que la souffrance les déchirait, eux-deux, comme une vulgaire feuille de papier. Ils n'avaient plus la force de résister, de faire semblant.

Même les mangemorts avait retenu leur souffle.

Le silence.

Oh que Remus s'en souvenait, de ce silence glaçant qui avait envahit la pièce. Jusqu'à ce que Bellatrix explose d'un rire intense et se mette à chanter. Tout le monde se retourna vers elle, comme si un élément soudain se mis à les réunir tous : la compassion. Car si Sirius était l'amant, le parrain, le frère de certaines personnes, il était aussi ce cousin, le plus brave d'entre tous, qui, seul avait réussi à s'enfuir, oser se rebeller. Et maintenant, il les avait laissés, seuls.

Puis Harry se libéra de ses bras et partit poussé par la haine après Bellatrix. C'était si vrai, si exaltant de la voir se plier sous sa colère, de voir enfin la peur agrandir ses yeux sous la menace de sa baguette. Elle l'avait détruit.

Remus, une fois que tout le monde fut partit s'affaissa. Tonks vint l'aider à se relever. De ses yeux les larmes n'arrêtaient pas de couler. Il était inconsolable, il tremblait et n'arrivait même pas à sécher ses yeux. Mais il fallait qu'ils s'en aillent d'ici. Lupin ne voulait pas, cela signifier laisser Sirius ici. Néanmoins, il le fallait pour Teddy, pour leur fils. En temps de guerre, le chagrin, la douleur devait être retardé et ne pouvait éclaté qu'après. Alors ils partirent. Et c'est ainsi que, ils se retrouvaient à Hogwart, des mois plus tard, toujours vivant..

Il regardait Tonks, Tonks le regardait aussi. Le bouclier retenant le château comme dans une boule de souvenir cédait aux formules noires des adversaires. En sois, si on supprimait le contexte, la soirée était majestueuse : le ciel était parsemé de sorts qui venaient s'échouer en des étincelles sur la protection.

Ils s'étaient bien battu, tous. Mais malheureusement, chacun avait son heure, et maintenant, la boule de feu qui venait sur eux allait les emporter, lui et elle.

Il espérait que Harry s'occuperait bien de Teddy, d'un orphelin envers un autre.

Il regrettait aussi de ne jamais avoir eu l'occasion de montrer son amour envers son fils, envers sa femme.

Alors, Remus regarda Tonks, et Tonks regarda Remus. Ensemble, ils se tinrent la main, et ce fut la dernière chose qu'ils n'eurent jamais fait.

















Désolé encore pour toute cette tristesse, mais c'était ce que j'avais prévu pour finir cet OS en trois parties. Happy Halloween aussi tout le monde ! Je vous invite à passer une bonne soirée et à ne pas trop penser à, enfin vous savez quoi... le 31 octobre 1981.... Je vais sûrement en faire un OS mais pas aujourd'hui, je veux m'épargner les pleurs...

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro