If we could go back

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Remus Lupin était arrivé la veille à Hogwart par le biais du fameux train. Lorsqu'il avait revu la  gare de King's Cross, et qu'il s'était glissé dans la colonne de pierre, il avait fermé les yeux. Plus âgé d'une vingtaine d'année maintenant, l'effet était toujours le même. Il sentait la vapeur, la sueur, le stresse de ne pas monter à temps, la déchirure des parents et l'excitation des enfants. Mais le plus douloureux était de rouvrir les yeux, et de se regarder. 20 ans quand même... étaient passées. Et il se retrouvait au point de départ, seulement un peu plus seul.

Il entra dans le wagon et sentit son ventre lui procurer de drôle de sensation. Il se sentait comme s'il retournait chez lui, et il se rendait compte maintenant qu'elle erreur ça avait été de sa part de s'exiler ainsi. Il aurait dû devenir professeur plus tôt, mais surtout pour se sentir plus proche de ce qui l'avait sauvé, pour faire des adieux propre à ses amis.

Tout était passé si vite en dehors de l'enceinte de Hogwart, comme si l'injustice du monde les avaient frappés en pleine poire et qu'ils en avaient payés le prix, de n'avoir été que des jeunes adultes embrassant un temps de guerre pour lequel ils n'avaient pas été prêt.

En collant son front contre la vitre il revoyait ces paysages qu'ils avaient adorés admirer. Le paysage restaient inchangé, ce qu'il aurait aimé faire partit de ce paysage, un arbre peut-être, ou un lac. Ce serait si apaisant, et ce qu'il avait sommeil ! Le vrombissement du train l'avait toujours bercé et son effet apparemment ne s'était pas effacé.



Lorsque Lupin arriva dans le château, il eu la même réaction que la première fois. Parmis tous les élèves qui se sentait les rois de la place et qui passait sans lever la tête en discutant, lui posa sa valise et resta à admirer l'architecture impressionnante du lieu. Soudain, tout lui revint en des flash rapide qui leur firent sourire. Il se souvient qu'il avait rencontré James dans le hall, il jouait à lancé un vif d'or alors que l'équipe de Quidditch n'avait pas commencé encore, et il l'avait bousculé sans qu'il ne s'excuse, trop occupé à son jeu. Remus l'avait traité de connard et il ne s'était plus parlé pour les 3 mois suivant.

James, à première vue semblait ce garçon insensible, parfait, qui avait tout ce qu'il voulait, et énervant car venant d'une famille pur-sang, il agissait parfois comme s'il était le roi. Enfant unique, vivant dans une grande maison dans Londres, le corps athlétique... Mais personne n'avait pensé au début à chercher en dessous, il était, en vrai, un garçon assez anxieux, c'est pour cela qu'il agissait de sorte que tout le monde l'apprécie. Et il avait un grand sens de la famille. C'est pour ça que quand Remus tenta de s'éloigner d'eux en se disant qu'ils ne l'apprécieraient jamais pour sa lycanthropie, c'était lui qu'il l'avait retenue, bras ouvert.

Et Harry lui ressemblant tellement, pour son envie de bien faire, et par la pression qu'il devait subir, à être juste ce petit garçon au destin mêler avec le plus grand sorcier noir de l'histoire.

- Lupin ! dit une vois de vieille femme derrière, qui lui coupa dans sa réflexion. Cela fait plaisir de vous revoir...

Le prénommé se retourna pour voir Mc Gonagall, les yeux brillants de larmes. A ce moment là, Lupin avait envie de courir et de l'enlacer. Ils ne s'étaient pas revu, et avec la mort dévastatrice de Lily et James, il n'avait même pas pensé à lui écrire une lettre, ni même quand Sirius eu tué Peter... C'est que Sirius avait toujours été, en secret, son préféré.

- Mc Gonagall... Long time no see indeed.

- Venez, je vais vous accompagnez vers votre chambre de professeur. Vous pourrez enfin voir ce que vous expédition nocturne avec vos petits amis ne vous a jamais permis.

Lupin sourit tristement.

- Je me demandais d'abord si je pouvais jeter un coup d'œil dans ma- la maison Gryffindor.

Et Mc Gonagall le laissa.



Tout le monde mangeait tranquillement et festoyait le retour dans l'établissement. Le nouveau professeur entra donc, il reconnaissait que cela pouvait passé comme étrange, qu'un professeur pénètre dans les dortoirs de ses élèves, mais il s'assurait qu'il n'y ai personne avant d'y entrer. Il avait besoin de sentir l'odeur si spécifique de ce lui. Il lui semblait, s'il inspirait bien fort, sentir encore le parfum de Sirius renversé sur la moquette, ou James se recoiffant sans cesse les cheveux, les gâteaux secs aux gingembres de Peter... Il sourit. Dans ces moments, il n'arrivait pas à en vouloir Sirius. Il devait avoir une raison, sinon il n'aurait pas si vulgairement assassiné Sirius. Il était persuadé de son innocence, ou il voulait le croire, mais son cœur balançait.

Doucement, mains dans le dos, il s'approcha de la cheminée. Un petit feu crépitait, et il passa la main dans le haut du cadre, du côté du conduit. Sa main était noire de suie mais sous toutes ces couches, il sentit les gravures dans le bois ; elles ne s'étaient pas enlevé par magie, non. Il y avait toujours le manifeste de l'union improbable entre deux garçons, Sirius et Remus.

Le S plus le R, comme le font si bien les muggles...

Ça n'avait jamais été clair entre eux, Remus pensait qu'au bout d'un moment, ils avaient compris tout les deux qu'ils s'aimaient, mais ils n'avaient jamais rien fais. Ce n'était pas légal, et à chaque occasion, où ils auraient pu s'embrasser, confesser leur amour, ils ne l'avaient pas fait. Ça avait été comme une chose inavoué entre-eux, d'inachevé.

Alors, d'un coup de baguette, le professeur y remédia et traça un cœur autour de ces écriteaux. Le travail finit, il sourit et s'écarta pour essuyer sa main avec un mouchoir de poche. Quand il entendit des pas arrivés. Il aurait pu rester ici, après tout c'était un professeur, il avait tout les droits. Mais Remus connaissait ce château mieux que personne. Alors il trouva le mure avec une légère encoche et disparu dans les maints couloirs secrets du château.



Quelques mois avaient passés à présent, et Lupin se retrouvait, en ce soir bien noir dans sa salle de classe. Une bougie éclairait sa table, et devant lui, luisait le retourneur de temps couleur or, qui le narguait. Aussi simplement que cela, il pourrait revivre les meilleurs moments de sa vie : manger les flocons des premières neiges, fuir main dans la main avec Sirius alors que Peter et James les cherchaient, échanger des bêtises avec James, faire ses devoirs très tard, enfiler les bons pulls que tout le monde avaient finis par piqué en disant qu'ils étaient si moche qu'ils avaient un charme...

Il pourrait tout revoir, si simplement, et pourtant ses doigts n'osaient pas allé plus loin que ce posé sur cet objet défendu. Il avait ce même pouvoir envoutant que le miroir de Risèd, il fallait résister, pour le mieux et pour le pire. Et pourtant-


- Sirius, qu'est-ce que tu fais !! criait Remus derrière la porte de la seule salle de bain / toilettes de la maison.

- Je sors c'est bon, ce que tu peux être impatient parfois ! dit Sirius d'une voix étouffée par la porte fermée entre eux-deux. Il savait que dire pour susciter une réaction chez son ami.

- Moi ? Impatient ?? 

Remus frappa un coup sur la porte et s'appuya sur le mur à côté, les bras croisés. La fête battait son plein dans la salle commune et Sirius l'avait laissé seul parmi plein de...gens. Il savait très bien qu'il n'aimait pas être collé aux autres. En sois, les fêtes ne le gênait pas, c'était toujours sympas, mais il fallait qu'il soit accompagné sinon il irait se réfugier et lire un livre dans son lit.

- Sirius, si tu ne sors pas maintenant, je m'en irais, avec la carte du Mrauder, et tu pourras pas me retrouver jusqu'à demain.

Sirius, de son côté grimaça. Remus savait ses points de pressions aussi. Un fête sans Moony n'était pas une fête.

- Allez party dog, sors de là... dit Remus plus calmement en posant ses lèvres sur le bois de la porte.

Sirius sentit le rouge lui monter aux joues. Il aurait bien besoin d'un peu d'air frais. Il se regarda une dernière fois dans le miroir alors et ouvrit la porte. Remus manqua de perdre équilibre et de tomber sur lui, mais il se rattrapa au dernier moment. Il vit enfin la tenue de Sirius. Enfin, il retrouva plutôt son pull qui avait disparu depuis des semaines. Le bleu délavé avec des motifs de flocons de neige et les manches troués pour en avoir fais un trop grand usage. Moony avait les épaules un peu plus carré que Sirius, donc ça lui faisait une tunique. Mais il avait entré ce pull dans une jupe de Lily couleur bordeaux et avait un collant noir. Ses cheveux d'ailleurs étaient coiffé en un chignon coiffé-décoiffé à James, et des boucles d'oreilles étoiles, sans ironie.

- Wow, tu sais vraiment optimiser les tenues. dit Remus en repassant son habit encore et encore.

- Comment tu me trouves ? demanda Sirius en rigolant et faisant un tour sur lui même.

- Aussi brillant qu'une étoile.

- Génial. dit-il en souriant de ses dents blanches. Remus le fixait peut-être un peu trop pour que ça soit normal. On y va ? demanda Sirius au bout d'un moment, il n'allait pas rester dans le couloir non plus.

- Attend, je voulais te dire-

Un élève passa pour aller dans les toilettes et bouscula Sirius qui se rapprocha de Remus. Ce dernier regarda automatiquement vers le ciel, sinon, il savait qu'il ne résisterait pas à l'envie de l'embrasser.

- Remus, regardes-moi.

Ce dernier opina négativement la tête.

Alors ce fut Sirius, qui se mis à la pointe de pied et attira sa tête contre la sienne, pour l'embrasser. Aussitôt ses lèvres posées sur les siennes, ce fut comme si le temps s'étirait mais chaque instant avec lui était trop court malheureusement. Et ils entendirent les toilettes derrière se déverrouiller. Alors en un bon, ils s'étaient écartés.



Remus se réveilla en sursaut, un peu engourdis. Ses doigts étaient toujours posés sur le retourneur de temps. Cela était si flou, avait-il retourné le temps ? Il se sentait pourtant comme après une sommeil, mais un sommeil épuisant, avec un rêve qui nous aurait gardé comme éveillé toute la nuit. Il n'avait jamais embrassé Sirius, aussi triste que cela soit-il, mais cela semblait si vrai...

Lupin secoua sa tête et passa une main fatiguée entre ses cheveux en soupirant. La vie ne le laissera donc jamais tranquille.

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