Chapitre se penchant surtout sur l'acceptation et la compréhension de Sirius sur le fait qu'il est queer.

5ème année :

C'était le weekend. Il y avait une brise légère, mais pas assez forte pour par exemple perturber l'équilibre d'un balais. Le ciel était plutôt dégagé et le soleil ne frappait pas trop fort en ce début d'automne. Dans le stade, ou plutôt, dans le ciel volaient des petits points. Des petits points colorés, d'un rouge pourpre qui voletaient avec maîtrise dans le ciel.

Oui, vous l'aurez devinez, c'est le terrain de Quidditch. Pour cette après-midi, le capitaine de l'équipe des lions avaient réservés un créneaux. Ils avaient commencés par de la musculation qui les avaient bien tué, et puis ils s'étaient échauffés et se faisant des passes. Puis, inévitablement vint la révision des tactiques. Potter, au numéro 7, était un peu à part vu qu'il était attrapeur. Il allait en hauteur, où l'air était un peu plus froid lorsqu'il sentait la chaleur de l'effort le gagner, et redescendait.

James aimait regarder l'équipe s'entraîner, surtout parce qu'il pouvait s'amuser à narguer Sirius qui devait sans cesse être sur ses gardes ayant le post de batteur.

La coach siffla et James faillit tomber.

- Cessez de fixer votre ami, je sais que c'est le coup de foudre, mais bon, vous dévorez ses yeux plus tard.

Potter rit mais croisa le regard de sa coach, et bien que ses yeux aient des éclats blanc surnaturels, son regard ne fut jamais aussi noir. Alors le numéro sept partit en volant, à la recherche du vif d'or.

Tout le monde le répétait, pour quelqu'un à la vue terrible, il était bon attrapeur. C'est que l'adolescent avait appris à ses servir de ses autres sens quand l'un ne fonctionnait pas aussi bien que prévu. Il avait prévu d'expliquer cela à la gazette du sorcier lorsqu'il sera lui-même coach de Quidditch dans une dizaine d'années. Du moins, c'était ainsi qu'il se projetait, marié, trois enfants, des trofées, une maison à Londres, Lily... Lily, avec ses beaux yeux et ses muscles de Quidditch, oh et ses cheveux ! Ils enflammaient son coeur comme un incendie de forêt.

- Potter ! Cria la coach.

James eu à peine le temps de se baisser qu'un souafle vint racler ses cheveux. Ceci réveilla notre adolescent pris aux rêveries de l'amour, qui, au grand désespoir de son coach, ne commença qu'à présent se chercher le vif d'or.

La partie se finie donc 5 minutes plus tard, au soulagement de toute l'équipe qui était morte de fatigue. Heureusement que James était si doué, sinon pour ces rêveries de romantique, il aurait été viré. Le plus drôle dans tous cela, c'était qu'il était si rapide pour attraper le vif d'or qu'on le demandait s'attendre un peu pour que le match ait le temps de commencer. C'est pour cela que James s'isolait dans les nuages où il feignait de voler après la boule dorée.

C'est donc ainsi que l'équipe se retira joyeusement dans les vestiaires, tous en sueur et en envie d'une bonne douche chaude pour détendre ces muscles crispés.

Les filles et les garçons se saluèrent, et James et Sirius se retrouvèrent enfin. Ils lancèrent l'eau et dirent se que tous le monde fais sous la douche, se doucher (WOAw +1 pour la perspicacité mdr).

Seulement, Sirius se sentait différents que d'habitude, en fait, ça faisait même un moment qu'il se sentait différent. Les douches communes, comment dire, le perturbait. Il avait ressenti cette gêne cette année. Leur corps commençait à changer, certains commençaient à gagner des poils, à s'élargir, devenir plus musclé, grand, grave et pour Sirius, beau...

Oui, il ne comprenait pas mais il n'arrivait plus à discuter à travers les douches sans fixer obssessivement le torse de ses camarades. Même James il n'arrivait plus à le regarder. Lui, la drama queen qui était le premier à se balader en serviette, vulnérable sous l'anatomie masculine, quoi ? Noooon.

Mais il se passait définitivement quelque chose. Il sentait en lui une drôle de chaleur se dégager. Il se sentait homme, alors, pourquoi est-ce que les hommes lui procuraient cette sensation, destinées aux femmes ? Que lui arrivait-il ? Est-ce que cela passerait ? Surtout parce que le corps des filles, leur bonté leur humour, leur intelligence, leur muscles et leurs doux regards l'attiraient aussi ! De la même façon que les hommes il voulaient pouvoir embrasser les deux, leurs tenir la main, leur murmurer des 'je t'aimes' ou les faire rire avec la même égalité.

Et en même temps il voulait être ces hommes musclés haut et fier, mais il voulait aussi porter ces jupes qui le faisait tant rêver lorsque les filles les faisaient bouger, et se coiffer les cheveux ainsi que se peindre les ongles et les cils.

Qu'était-il ? Il ne voulait pas devenir femmes, mais parfois il le souhaitait tellement fort, il aurait pu être légalement avec un homme. Il aurait pu légalement être celui qu'il voulait...

- Hey Sirius, ça va ? demanda James.

- Ouais, t'inquiètes pas, je crois que je me suis juste mis un peu de savon dans l'oeil.

Sirius s'enroula dans sa serviette de sorte qu'aucun bout de peau n'en ressorte. Il ne voulait pas qu'on le voit, il ne voulait voir.

Pour une fois, Black s'était pressé et le numéro 5 arrivait à son casier pour enfiler rapidement son pantalon et t-shirt de rechange. Il se regarda dans le miroir, soupira un coup, et referma bruyamment son casier. Il allait sortir, affronter le cruel monde et ignorer tour cela. Oui.

Alors que notre Marauder se retournait pour sortir, il se retrouva bloquer par un bras. Un parfum masculin fort se dégageait de lui. Sirius releva le regard et vit alors Finnegan Smilt, le gardien de l'équipe de Quidditch. 26 arrêts consécutif dans une partie. Record de l'année. Batteur à mi-temps, et surtout, BG.

Sirius eu alors l'équivalent d'une gay panic, mais le pauvre n'était même pas au courant. Il manquait terriblement d'air lorsqu'il sentait le regarde de Finnegan sur lui, comme s'il perçait sa peau. En même temps pourquoi devait-il être si près ? Et parfait...

- Je t'ai vu nous regarder plusieurs fois sous les douches.

Là, Sirius oublia sa stupeur et eu peur. Qu'allait-il lui faire ? Le dénoncer à sa famille, a l'école, le frapper ou l'insulter ?

Sirius ne fut jamais près pour ce qu'il est suivit, mais la seconde d'après on l'embrassait. Et la seconde d'après il sentait des feux d'artifices dans son ventre. Jamais il n'avait ressentis cela auparavant c'était comme si on libérait de la pression, il se sentait si libre et ne faisait que redemander qu'à ressentir, encore et encore.

- Je ne savais pas que tu étais bi.

- Bi ?

Finnegan rit.

- T'es vraiment pas renseigné. Mais je te pardonne parce que tu es mignon et que tu embrasses bien.

Quelqu'un, au plus grand malheur de Black, apella Finnegan. En vitesse, le roux lui tendit un magazine le garantissant qu'il pourrait s'informer plus dedans et que s'il avait des questions ou avait envie de... BREF- il pouvait venir le voir.

Sirius le regarda partir, toujours abasourdi par cet événement qui semblait si surréel, mais un peu soulagé de ne pas être le seul dans cette situation. Alors l'étoile fourra le magazine dans son sac et partis en direction de sa maison pourpre.

6ème année :

Finnegan Smilt avait finit par sortir pendant 5 mois avec Sirius, mais l'affaire passa sous silence. Malgré la conviction de leur baiser, Black était toujours convaincu que ce n'était qu'un subterfuge éphémère.

C'est ainsi que les questions avaient un peu disparu. Sous les douches, il ne regardait plus, et il ne pensait plus aux hommes, ni aux femmes. Au risque de se faire passer pour un homme facile, il embrassait tout simplement ce qui avait envie de l'embrasser.

Et c'est ainsi que se retrouvèrent Lily et Sirius, sur le lit de la rousse. Lily était en train de se peindre les ongles et se boucler les cheveux ainsi que de choisir une tenue pour rire. Tout le monde savait que la célèbre Evans ne se prêtait pas à ce genre d'activité sérieusement. Mais une fois de temps en temps, c'est amusant, comme dirait Lily.

Comme cela, Sirius était allongé sur le lit. Il regardait sa nouvelle amie se maquiller face à un miroir se poche qui volait dans l'air grâce à un sortilège. Le pauvre adolescent était perturbé, il n'arrivait pas à se retirer cette image de lui, avec le maquillage. Et il était sûr que cela lui irait si bien...

- Sirius t'aurais pas ta brosse à cheveux ? J'ai perdu la mienne !

- Va voir dans mon sac...répondit Sirius, distrait. S'il prenait juste, le crayon...le temps qu'elle parte chercher la brosse, qu'il essaye. Ça ne ferait pas de mal ! Non, il n'était pas une femme ! Il ne pouvait pas... Mais les acteurs au cinéma, on les maquille, le maquillage, c'est pour tout le monde ! Sirius, frustré allait reposer le crayon quand Lily revint.

- Tu veux essayer ? Demanda-t-elle. Et Sirius faillit pleurer, parce qu'il n'avait jamais oser lui demander, mais voici tout ce dont il voulait depuis le début de la soirée.

Alors Lily décala le miroir et attrapa le kit que Marlène et Dorcas lui avait prêté. Du rouge à lèvres, de l'eyeliner, des paillettes, les ongles peint dans la même couleur que son nom de famille, puis les lèvres dépeinte parce que Sirius n'arrêtait pas de tâcher tous ce qu'il touchait. Et enfin, pour l'effet final, une jupe. Trop petite pour la taille de Sirius, mais l'effet était surprenant, provoquant, l'effet était Sirius... Et jamais il ne s'était autant bien sentit dans sa peau.

- Tu es magnifique. Lui dis la rousse. On va te montrer aux autres ?

Dans son euphorie, Sirius ne se lâchait plus du regard, en fait, il ne voulait plus jamais enlever cette tenue et ce maquillage. Il se sentait si puissant, d'être qui il voulait.

- Tadaaaa !!! s'exclama Lily en laissant place à Sirius qui, à moitié mort de rire tentait de faire le top model.

- Wow- dirent James et Peter d'un air circonspect et désaprobateur. Mais Remus les dévança et ferma son livre pour exprimer son avis.

- Wow, dit-il positivement, ça te va vraiment bien, tu devrais en mettre plus souvent, euuuh, du truc sur les yeux...

Sirius rougis et Remus sentis l'inconfort grandir en lui. Il était vraiment beau, et c'était perturbant.

Lily s'éclipsa de nouveau avec Sirius, sous prétexte qu'elle avait d'autres tenue à lui faire essayer.

Et cette nuit-là, Sirius eut les oreilles percées.

7ème année :

Notre Sirius avait enfin compris ce qu'il était. Pendant ces vacances, ses premières avec la famille Potter, ils étaient allés en France. À 17 ans, les deux garçons se sentaient assez grands pour se balader en ville et faire de nouvelles connaissances. Surtout avec Sirius qui avait appris le français comme toutes familles aristocrates, et cela leur était bien utile.

Un soir, alors, Sirius avait discuté longuement avec un homme, qui avait été dans le même cas que lui. Et ce fut une révélation : il n'était pas une femme parce qu'il aimait les hommes et des affaires dites 'féminines' il était un homme, gay, avec son style. Les vêtements n'ont pas de genre.

Et c'est aussi pendant ces vacances que Sirius découvrit à quel point Remus le manquait. Il avait d'ailleurs dépenser tout son argent de poches ainsi qu'un peu celui de James volé, dans  les cabines téléphoniques. Il parlait, et parait encore avec Moony, lui racontant à quel point ce serait cool s'il venait... Puis le moment de raccrocher arrivait, et Sirius se sentait à nouveau vide, avec pour seul souvenir, la voix de Remus dans son oreille lui murmurant des 'bonne nuit' qui se transformaient peu à peu en des 'je t'aimes' lorsqu'il rêvait.

Leur retrouvaille en réel fut assez fade, on pourrait dire. Limite, leur conversation téléphonique avait été plus intéressante que celles menées en direct.

Et pourtant, un beau jour quelque chose changea de nouveau entre eux. Sirius, alors que James était partit marauder avec Peter dans les couloirs du château, avait allumé la radio en s'était fait la mission de jouer le chanteur de groupe.

Il n'était plus ce petit garçon bien élevé et droit, il était cette vibe, cette personne libérée. Chemise ouverte jusqu'au pantalon presque, cravate nouée comme un foulard, tatouages, colliers et maquillage, il était la plus belle (rock) star jamais trouvée.

Il dansait au début pour lui seul, puis pour Remus, envoyant son livre valser à travers la pièce. Puis, il abandonna sa brosse/micro pour attraper les mains de Remus et le forcer à sauter et danser sur le sol de coussins de leur chambre commune.

Remus sourit, à en faire pétiller ses yeux et craquer ses cicatrices. Jamais il n'avait été aussi heureux, jamais rien n'avait été aussi parfait, et jamais aussi il ne l'avait tant aimé, pour être cette personne partageait de sa lumière avec lui tout le jour durant, et continuait, dans ses rêves...

- Qu'est-ce que je t'aimes, lâcha si naturellement Remus. Parce que parfois certaines paroles, à force de les avoir répétées dans notre tête perdait de leur importance. Alors on les lâchait, persuadé de les avoir déjà dites alors que non.

Sirius regardait Remus dans les yeux comme s'il cherchait à pénétrer au plus profondément de son âme.

- Quoi ? Non, oublis ce que j'ai dis- dit Remus avant de se faire couper par les lèvres de Sirius. Elles étaient avides et sucrée au goût des chewing-gum à la me the qu'il prenait pour couvrir l'odeur de cigarettes.

Remus se détacha pour respirer et il eut un moment de silence, où ils n'entendirent que leurs propres coeur. Cela sonnait si vrai, si juste.

Alors, comme si leur temps leur était compté, ils s'embrassèrent de nouveau, goûtant la saveur spécifique de leur amour nouveau.