Le destructeur de la Lune

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JE MARCHAIS, ou plutôt courait vers la tour d'astronomie.

Mes pas résonnaient faux dans le silence de ce coin, il était réputé pour être un lieu solitaire. Seul ma respiration saccadée osait gêner ce silence épais.

Je m'arrêtais pour reprendre mon souffle, sentant des picotements dans mes jambes pour avoir couru à travers tout le château, puis pour empreinter les escaliers.

Un vent gonfla ma chemise et chassait mes cheveux, rendant ma sueur froide, et plus désagréable encore. Cette tour n'avait pas de fenêtre, et le vent frais de l'hiver précoce entrait sans gêne.

Soudain, un sanglot retenti d'en haut, un bruit tout petit, un reniflement le suivant, un son solitaire de tristesse pure. Le pire, c'est que je savais de qui cela venait, et cette personne avait grandement besoin de compagnie, bien qu'elle en repoussait toutes formes. Je le connaissais si bien.

Je continuais ma course, repoussant la douleur, la fatigue, tant pis pour ma respiration irrégulière. Je continuais mon ascendance en m'aidant du mur pour me pousser vers le haut. Mon cerveau ne pouvait penser qu'à une chose, Remus, seul et triste, pleurant. J'avais son image imprégnée dans mon esprit, à chaque clin d'œil, je le voyais resserrer ses bras autour de lui, et ses yeux briller aux dernières lueurs du jour. Ce tableau si triste semblait si vrai que l'on aurait dit un moment vécu. Mon cœur loupait des battements, mon corps semblait trembler.

Au bout d'un moment bien trop long, j'arrivai enfin en haut. Et je pouvais constater avec horreur que mon image que j'avais créée était bien trop proche de la réalité.

- Remus...soufflais-je.

- Dégage. Ordonna t-il en essuyant son nez de sa manche de chemise mouillée.

Vous pourrez penser tout ce que vous voulez, que ça ne se fait pas de parler comme cela à son meilleur ami qui courrait juste pour venir le voir, mais là, il avait la meilleure des raisons. C'était ses moonstruations passées, bien plus violentes que d'habitudes, qui le mettait dans un tel état. Et ce n'était pas lui qui parlait, mais la bête qui l'hantait.

- Remus... je courrais jusqu'à lui en me laissait glisser sur les genoux sous le sol lisse, jusqu'à lui. Même si il ne le voulait pas, je le prenait dans mes bras. Il me repoussait de tous ses moyens physiques et verbaux, en se débattant et me lâchant les pires insultes au visage. Mais je ne faisais que resserrer mes bras. C'était un gros bébé pleurnichard qui ne déservais que d'amour et de tendresse. Un peu comme moi en fait.

- Shuuuuut...disais-je d'une voix faible pour pas qu'il entende mes trémolos de voix du à l'émotion, c'était pire que moi, j'étais très émotionnel, surtout quand c'était en rapport avec les personnes à qui je tenais. Je commençais ensuite tout doucement des balancements réguliers attendant que les reniflements et pleures se calment. Qu'est-ce que je pourrais faire pour toi mon louveteau ? demandais-je aussi calmement que je pouvais.

- Rien... Je suis un monstre condamné, quand je me transforme en, en cette chose il y en a toujours plus qui reste, j'ai si peur Sirius, si peur qu'un jour, il en restera plus de lui que de moi, que je resterais-...

Il ne pu finir sa phrase.

- Mais si !! Demande tout ce que tu veux, je serais près à ruiner mes beaux yeux pour des livres pour me renseigner comment détruire la lune pour toi ! Dis-je ignorant sa dernière phrase.

Le préfet, intello de la classe pouvait être tellement con en réalité.

- Tu n'es pas sérieux.. dit-il en repoussant un peu mes bras. Je le laissais faire, il était calmé à présent.

- Teste-moi. Lui dis-je, fier.

- Tu sais que si la lune est détruite ça procurait de vraiment grosse séquelles sur la Terre ?

- Et alors ? Que vaux la Terre sans toi Mumus,hein ? Que vaux la Terre sans le gars le plus bg de l'Univers ??!

Il fixa le vide de bonne secondes, semblant réfléchir tout en se retenant pensivement à mon bras telle un bouée de sauvetage. Après un reniflement, il parla :

- C'est vrai... wow, je ne m'attendais pas à ce qu'il acquiesce ma blague, que ferais la Terre sans toi, Sirius. Dit-il enlevant doucement sa tête vers moi.

Ses yeux gris/vert brillaient à cause de ses larmes, ses cheveux un peu en bataille était mieux réussi que le coiffé/décoiffé que James peinait à créer avec ses cheveux, et sa cravate relâcher lui donner un look décontracté qu'il n'adoptait pas assez à mon goût.

Après cela, ma bouche resta ouverte, si bien que j'aurais pu gober des dizaines de mouches, je resterais toujours aussi circonspect.

Il venait bien de dire que j'étais le plus bg, et le gars qui comptait le plus sur la Terre pour lui ??

Je revins à la réalité et vit que les yeux du jeune sorcier en face de moi fixait mes lèvres un peu trop pour ce qui était permis. Si c'était possible de violer des lèvres du regard, ce serait le cas. Je me sentais nu, devant lui, si stupide à sa peine avec mes blagues toutes pétées. Et je me rendais compte en fait, que j'avais très, mais alors très envie d'embrasser ses jolies lèvres rose pâle entrecoupées d'une cicatrice assez superficielle pour disparaître dans un an ou deux.

Je souris que mon sourire mesquin, Remus comprit que j'avais compris ce qu'il avait envie.

Je m'asseyais confortablement en tailleur et m'approchait de lui, de ma main tournant la tête de mon ami qui avait décider de cacher sa tête de ma vue, devenue un peu rougie. Presque comme si je l'obligeais, je tirais sa tête vers la mienne et l'embrassait.

- Tu détruirais vraiment la lune pour moi ? Me demanda-t-il, comme si cela était le plus surprenant entre tous ce qui venait de ce passer dans cette minute.

- Et pas que.

Il ria de son rire clair et sincère, puis caressa mes doigts. Bien que je voulais rester ici, à sentir son odeur et sa respiration contre mon menton, à voir ses yeux si près des miens, il fallait que l'on redescendent.

- Allez, viens. James et Peter s'inquiètent pour toi.

Il prit appui sur ma main et se leva. Nous quittâmes la tour bras dessus bras dessous.

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