Le miroir de Riséd

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Ces temps-ci Remus disparaissait souvent seul.

Ce n'est pas comme si c'était difficile de s'éclipser auprès de ses amis. Il suffisait de continuer à faire le Remus, et la situation était réglée !

Il leur disait juste qu'il préférait se reposé à cause de la Lune, ou alors réviser ou encore aller au toilette... Et puis, tant que Sirius et James étaient ensemble, le monde pourrait s'effondrer, ils ne le remarqueraient pas. Ils continueraient à faire leur farces ou "jouer" avec Severus ou d'autres Serpentard, à s'entraîner au Quidditch ou faire l'intéressant auprès des filles qui voulaient les écouter...

Seulement, le problème devenait plus grave quand le lycanthrope se mit à disparaître la nuit.

Il l'avait bien fait pendant des années avant que ses amis ne remarques qu'il disparaissait, alors il avait adopté la technique. Avec lui, le préfet prenait la cape d'invisibilité et la carte des Marauders pour éviter qu'on le retrouve et pour qu'il puisse surveiller que personnes n'étaient à trois couloirs autour de lui.

La nuit donc, Remus s'éclipsait de ses draps chaud en silence, et refaisait sa couette avec un coussin en dessous pour que ses camarades de chambre et amis aient l'impression que jamais il n'avait quitté son lit, puis disparaissait sous la cape et sortait de la salle commune des Gryffindor.

Qui l'aurait cru, mais les escaliers étaient moins capricieux la nuit, et donc le loup-garou montait les marches une à une en retenant son souffle et les yeux fixés sur la cartes.

Il arrivait ensuite devant une salle et entrait le plus silencieusement possible, en prenant le soin de jeter un sort à la porte pour éviter qu'elle ne grince, puis la refermait aussi rapidement qu'il l'avait ouverte et enlevait la cape avant de s'asseoir devant une grande paroi.

Cette paroi lisse n'était pas n'importe laquelle, elle était dotée d'un cadrant rond en haut et pouvait être confondu avec un miroir. Mais c'était plus que cela. Remus avait fouillé, la nuit qu'il avait découvert ce splendide objet, dans la réserve et avait trouvé un vieux livre en ancien sorcier parlant de ce qu'il montrait. Et ce n'était d'autre que le miroir de Riséd, celui qui montrait ce que tu désirais le plus au monde.

Depuis, le garçon passait un temps inestimable devant, en se recroquevillant et en découvrant tout les jours ce qui le rendrait le plus heureux.

A cette âge, ce qu'un enfant ordinaire verrait serait sûrement un nouveau balai, ou d'être capitaine de Quidditch ou être préfet, même une montagne de bonbons, mais pour Remus, il ne voyait que son reflet.

Il n'y avait que lui, bel et bien seul, oui, mais heureux. Si on prêtait un peu plus d'attention au détails, on constaterait ce que Remus voulait dire par "un garçon normal",le préfet se voyait comme il aurait dû être si Greyback ne l'avait jamais mordu pour sa vengeance et pour son plaisir de sang. Il n'y avait pas de cicatrices barrant son visage à tort et à travers sur ce reflet, il n'y avait pas cette fatigue qui se dessinait en cernes sous ses yeux, et il n'y avait pas cette douleur dans ses yeux. Son autre lui souriait, était fier d'être le préfet, et n'avait rien à cacher.

Son reflet était tellement parfait, qu'il l'enviait,pourquoi la chose qu'il désirait ne serait jamais possible à avoir! Alors il restait devant, perdait le cour du temps et du monde autour, oubliait qu'il avait une vie dehors et se contemplait, sans faille et souriant, heureux et reposé. Au bout de plusieurs heures,il y croyait un peu plus à chaque fois, que c'était bel et bien la même personne qu'il regardait, que peut-être, il y avait un coin de vérité dedans, que ses transformations n'étaient que des tristes cauchemars...

Puis, l'aube venait, emportant avec lui ses douces rêveries, lui crachant l'horreur du monde dans lequel il était,celui où il devait faire semblant que ce mal ne le rongeait pas,qu'il n'était après tout qu'un garçon ordinaire, juste fatigué par ses études nocturnes... Le jour apportait avec lui la fatigue, et la tristesse de son masque, car la réalité étant que le garçon était brisé. Il partait alors, sans un regard, le cœur en miette et le morale plus bas que les cachots de son école.

Remus n'était pas bête, il avait bien lu les mises en gardes à propos du miroir, certaines personnes en finissait fou, à contempler ce qu'ils désiraient. D'autres s'isolaient et finissaient par disparaître, en coupant toutes relations sociales, et arrêtaient même de manger pour devenir le reflet de sois-même, son propre fantôme.

Mais Remus venait juste de temps en temps après tout, et se regarder ne lui faisait pas de mal, non ?

Il voulait juste admirer ce qu'il aurait pu être...




Laissez-moi savoir si ça vous a plus !:)

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