Les cheveux

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C'était une de ces après-midi où les rideaux étaient tirés, et les quelques rayons du soleil froid passait pour s'arrêter au pied du lit, de sorte que les endormis dorment un peu plus longtemps encore.

L'air était chaud, un feu crépitait paisiblement dans le centre de la pièce. Le dortoir était silencieux, on entendait pas un rire, pas une chouette hululé. En effet, tout le monde était au match de Quidditch, sauf Sirius et Remus. Quand le second avait prévenue le premier qu'il était tant qu'il s'en aille, le premier avait répondu "mmh" et le second ne dit plus rien.

A la manière d'un chien, Sirius était allongé sur Remus, dans les draps chauds. Il sentait la respiration de Remus sur son front, faire tremblé ses mèches poussant sur son front. Puis, sa tête était soulevée puis rabaissée. Ça l'aurait dérangé en temps normal, mais avec Remus, tout devenait simple et sans gêne. Au contraire, ça le rassurait de le sentir vivre, son bras lourd de sommeil pendant sur son épaule, ses doigts chatouillant involontairement son dos. Puis, tous les deux, dans les draps réchauffés, la laine du pull irritant un peu son visage, ils se sentaient en sécurité, loin du dehors, loin de l'hiver froid.

Surtout que c'était la première journée qu'il passait ensemble depuis une semaine. Sirius avait tenté de passé une semaine chez sa famille, mais était revenue pour la seconde. Aller là-bas c'était comme s'il ne pouvait plus respiré par un air si froid qu'il le gelait de l'intérieur. C'était comme  une prison, où les rideaux tirés empêchaient la vie de pénétrer.

Entrer dans la maison c'était déjà une bataille de nerf : Kreatur ne voulait pas lui ouvrir tant que Regulus ne lui permette. Puis, une fois entré après avoir gelé dans la nuit noire d'un jour décembre à 16 heures, Regulus ne le regarda pas même dans les yeux. S'en suivit de sa mère, qui, en le voyant enlever son bonnet lui dit qu'il avait les cheveux trop long et le força à couper ses boucles libres noires. Quant à son père, il n'était pas là. Et s'il y avait d'autres membres de la famille, Sirius ne les avaient pas croisés.

La maison été victime d'un sort qui rendait la maison un manoir labyrinthe. On se perdait dedans, et Sirius n'était pas même sûre d'avoir visité tous les étages de sa maison. Ce n'est pas comme s'il le voulait. Il suffisait qu'il fasse tomber sa fourchette sur la table qu'il pouvait se prendre une remarque, lui disant qu'il ne se tenait pas assez bien. Et de ce fait, insignifiant pouvait débouché sur une dispute bien plus importante, finissant souvent avec des sorts, des objets et des âmes fêlés.

Sirius ne savait pas pourquoi il revenait toujours. C'était probablement par l'appel du sang, un arbre, qui, peut importe où l'on tentait de le planté aurait gardé ses racines dans un autre endroit. Il répétait à qui voulait l'entendre qu'il les haïssait, qu'il ne voulait plus jamais les revoir, et pourtant, personne ne connaissait le Sirius de nuit, qui pleurait, se sentant orphelin. Le pire était sans doute que sa famille l'avait abandonné en choisissant, pas parce qu'il ne pouvait s'occuper de lui, tout simplement parce qu'il ne leur convenait pas.

Et ça, personne ne le savait hormis Peter, James et bien entendu, Remus.

Oui, pour Remus ça avait été aussi bizarre de le revoir, comme à chaque fois, revenu plutôt, et la face livide. Il ne savait pas pourquoi il s'imposait cette violence, de revenir là-bas à chaque fois, mais il le laissait faire, car dans ce genre de situation mieux valait qu'il s'écoute. Le plus étrange sans doute avait été de la voir avec ses cheveux noirs coupés cours. Il ressemblait, dans son tailleur, à son père, sa mère et son frère. Un Black de plus.

Remus ne l'avait pas vu ainsi depuis la première année à Hogwart, depuis cette libération, cette séparation avec sa famille, il avait toujours laissé ses cheveux détachés, poussés comme une plante sauvageonne, libre, jusqu'à ses épaules, voir plus long encore. Voir ses cheveux coupés étaient presque comme si... comme si on avait coupé ses ailes pour le réduire à une apparence qui ne lui ressemblait pas.

Pourtant, là, Sirius endormis sur sa poitrine, il passait une main dans ses cheveux courts, et prolongeait le geste, par automatisme, mais ne sentant que du vide.


Ça allait repousser. Doucement, lentement, mais ça repousserait.

Et ils attendraient.














(désolé pour cette absence de 1 mois)

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