M'aurais-tu embrassé ?

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- Bon, ça y ait.... annonça Sirius.

Remus ne savait que dire. Il sentait les larmes lui monter aux yeux.

Il y a sept ans encore il n'était que ce petit garçon avait cette lycanthropie grandissante  que ses parents tentait de cacher, de préserver à la maison loin de la cruauté du monde. Et là, Albus Dumbledore était venu lui demander s'il voulait aller dans une école, avec des enfants comme lui. Ce qu'il impliquait par là était son aptitude pour la sorcellerie, et pas sa lycanthropie. Et c'est ainsi que sept ans plus tard, Remus, après avoir été l'homme le plus heureux du monde pendant longtemps devenait l'homme le plus malheureux du monde : il devait quitter l'école qui l'avait sauvé, qui lui avait offert un avenir.

- Oui, on y ait, enfin... dit-it déjà nostalgique.

- On a survécu, quand on y pense, tout les quatre. Dit Sirius en se retournant vers Remus en rigolant doucement.

C'est vrai qu'ils avaient vécu des hauts et des bas. La première année, par exemple, avaient été marquée par la rencontre de James et Sirius, et Remus et Peter, qui avaient tout de suite formé un groupe formidable. Tout le monde était différent. Mais ça avait été une année difficile aussi, car personne ne comprenait pourquoi Remus s'excluait lui-même du groupe. Ainsi, la vérité fut révélée en deuxième année. Et c'est là que Potter remarqua aussi une belle rousse et commença à en faire une fixation. Les trois et quatrième année fut assez calme à vrai dire, et à partir de la cinquième, le terme de guerre revenait dans les conversations des adultes. De plus, il y avait eu la coupe de feu, et James comme un débile avait voulu y participer. Lily, alors l'en avait empêché sous les supplications de Remus et Sirius. Lily savait qu'elle était la seule a avoir assez de pouvoir pour l'en dissuader. En plus de sauver James, ce dernier avait apprit que la rousse s'était un peu attaché au brun. Un petit peu seulement, hein :) La sixième année fut assez chargé en petit frame, c'était l'année où ils apprirent l'Amorentia et ses particularités. Cela entraîna de nombreuses révélations pour certaines personnes, et l'année avait filée en un clin d'oeil entre les tournois de Quidditch et les révisions. Et maintenant, ils étaient le dernier jour de leur septième année. Et comme Sirius et Remus l'avaient tant fait ces dernières années, ils se trouvaient dans la tour d'astrologie, à contempler ce paysage qu'ils n'étaient pas prêts d'oublier.

Le soleil se couchait déjà derrière les collines vertes de début d'été écossais. L'eau brillait en des millions de reflets de couleur, le vent balançait une brise fraîche qui déplaçait délicatement les boucles de Sirius, et s'ils plissaient sérieusement les yeux, ils pouvaient voir des animaux fantastiques brouter près de l'eau.

C'est là qu'ils se rendaient compte que pas seulement l'école allait leur manquer, mais la cabane hurlante où ils avaient passés leur pire nuit, mais aussi leurs nuits les plus proches où ils restaient tout les quatres enlacés face à un Remus pleurant. La forêt interdite aussi, où ils avaient menés leur expérimentation sur leur transformation en animagi. Et découvrir tout ces couloirs, établir la carte du Marauder, faire les quatre cents coups....

D'un autre côté c'était bien que tout se finissait, sinon ils ne seraient jamais partis si l'on ne les avaient pas obligés.

Néanmoins, il restait des choses inachevés, et Remus allait les aboutir. C'est ainsi qu'en prenait force dans le paysage il se tourna vers Sirius, qui regardait toujours au loin. Ses iris bleu devenait jaune/blanc à la lumière. Il avait une beauté majestueuse, et une étrange expression, très calme et reposée, presque comme s'il faisait face à son destin avec sérénité.

Remus s'appuya sur la rambarde et, le coeur battant, tira son auriculaire gauche vers celui de Sirius.

D'accord, ils avaient toujours été proche. Se tenir la main n'était rien par rapport à leur amitié, mais c'était un geste significatif.

S'en suivit de secondes ou Remis progressait doucement vers la main de Sirius, tout en contemplant le paysage, il ne souhaitait pas lui faire face s'il le refuserait. Mais avec soulagement, son doigt rencontra l'auriculaire de Sirius, mouvant vers lui aussi.

C'est comme si ça peau pétillait. La pression redescendait en lui et il expira silencieusement. Maintenant, il n'y avait plus que le vacarme de son coeur et la main de Sirius sur la sienne. Il tentait de rester concentrer, sur le paysage, de se le mémorisé à son heure dorée, mais il s'imprégnant plutôt de la sensation de leur mains entrelacé.

Malgré ce grand pas, il restait quelque chose d'inaboutis, ces quelques mots qui attendaient de sortir de sa gorge depuis si longtemps. Le lycanthrope alors pris une grande respiration et commença à parlé, avant d'être aussitôt coupé par Sirius qui se retourna brusquement vers lui.

- Non.

Remus retira sa main brusquement, vexé. Tout ses muscles se contracta. Il ne comprenait pas son changement de comportement, comment ça non ? Il n'avait rien dit !

- Remus... Je sais. Et je sais que tu sais. Tu n'as pas besoin de le dire. C'est illégal, ça ne peux jamais arriver. Et ça ne fera que nous blesser. dit-il.

Et soudain Remus fut pris d'un mutisme révoltant. Il haïssait Sirius, il le haïssait pour être si beau, et pour avoir si cruellement raison. Il savait très bien que s'ils commençaient, ils n'arriveraient plus à s'arrêter. Et c'était horrible a quel point il avait raison. Il fallait que ça s'arrête.

- Sirius... dit alors Remus en prenant sur lui. Promets-moi que si tu ne trouves pas quelqu'un d'ici tes 40 ans, tu resteras avec moi.

Le prénommé se retourna et Remus fut presque choqué par la tristesse qui s'émanait de son visage. Ses yeux brillaient et il semblait si tourmenté !

- Bien sûr imbécile. Ce n'est pas parce que on ne peut pas être ensemble qu'on sera séparé.

C'était un peu contradictoire, mais l'entendre de la bouche de Sirius faisait tellement de bien. Comme s'il pouvait alors le croire, que tout irait bien.

Alors Remus s'approcha de Sirius et se baissa pour poser sa tête sur son épaule. Des cheveux fou de sa tignasse sauvage venait le gifler au rythme du vent. Il sentait si bon, il sentait le feu, les vieux livre, le parfum... Et Remus se rendit compte alors que peu importait, au fait, où il allait, tant que Sirius partait avec lui, il se sentirait complet, il se sentirait en sécurité, il se sentirait chez lui.

- Est-ce que je peux t'embrasser. demanda-t-il.

Sirius se retourna et Remus se décolla de lui. Il passa une main dans ses cheveux, pour recoiffer sa courte tignasse. Il descendit ensuite au niveau de ses oreilles et suivit sa plus grande cicatrice qui fendait son visage carré pratiquement en intégralité.

Remus n'arrivait plus à réfléchir et il ferma les yeux. Tant de fois qu'il s'était imaginé se moment, et il fermait les yeux. Il n'avait pas besoin de voir, tant de fois qu'il avait scripte ce moment, c'était presque comme il l'avait déjà vécu des centaines de fois.

- Les gars vous venez !? criait James d'en bas des escaliers de la tour. Faut pas qu'on loupe le train de retour.

Retour... Mais pour retourner où ? Hogwart était sa maison, Sirius était sa maison. Et il quittait tout maintenant.

- Une minute ! Répondit Sirius en criant et en se séparant de Remus.

Ce dernier se gratta nerveusement le cou. Sirius le regarda d'un air désolé et descendit.

Quant à Remus, il rit. Pas parce que c'était comique ou quoi que ce soit, mais parce que maintenant il était sûr que plus rien ne se passerait. C'était fou, il quittait cet endroit, mais avait l'impression que c'était comme si d'une partie de lui partait, mourait.



4 ans plus tard :

Sirius et Remus était dans la tour d'astrologie. Aujourd'hui, il avait apprit que James allait se marier. Mais pas avec n'importe qui ! Avec Lily ! Et oui, il avait réussi au final, comme il l'avait dit presque 10 ans auparavant. 

Il était allé aussitôt voir Sirius, Peter puis Remus individuellement pour leur partager la merveilleuse nouvelle. Et enfin, il alla à Hogwart, voir MC Gonagall pour lui proposer d'être marraine et témoin de leur petit fils qui était 'en route'.

Il avait proposé à Remus d'être le parrain de son futur enfant, vu son sérieux et son aimabilité, mais ce dernier avait refusé. Il savait qu'en temps de guerre, c'était compliqué de rester en vie. Et s'il arrivait quelque chose à Lily et James, leur enfant ne serait pas en sécurité avec lui, surtout lors de ses crise de lycanthropie. Il ne pouvait pas ajouter un poid dans la vie de leur enfant, ni dans la sienne. C'est comme cela que Sirius fut parrain.

Remus et Sirius l'avait alors accompagné, et il se trouvait dans la tour d'astrologie. Comme il a quatre ans, ils étaient émus par le paysage, et comme il y a quatre ans, rien n'avaient changé. Autant pour la vue que entre eux. Remus l'admirait toujours au lieu de la vue, et avait toujours envie de l'embrasser. Mais il respectait, peut-être une peu trop bien, la volonté de Sirius.

Ils avaient emménagés séparément et ne se revoyait que quand James les invitaient tous. Sinon, c'était trop douloureux, de surveiller ses geste tout le temps, la frustration de ne jamais franchir le cap...

- Ça n'a pas changé. Dit Sirius, les yeux qui souriaient. Il avait mûrit. Il n'était plus cet enfant sauvage et libéré, c'est fou ce que quatre ans et une guerre pouvait faire.
Il avait néanmoins toujours son style, mais semblait plus adulte, avec une petite barbe qu'il laissait pousser, des tatouages qui avaient poppés sur son torse, et son veston bleu foncé a fine rayures blanches. Quant à Remus, il semblait plus fatigués, ses cicatrices se faisaient plus nombreuses depuis qu'il assurait ses pleines lune en solitaire. Et ses cheveux blond vénitien avait perdu en éclat. Si Sirius s'était épanoui, lui s'était fané.

- Alors tu as trouvé quelqu'un ? Lui demandait Sirius.

- Non, ce n'est pas comme si j'avais le temps...

Ce n'est pas comme si je voulais, voulait-il plutôt dire.

- Moi non plus. Répondit-il.

Remus savait alors qu'il l'aimait toujours. Ce qui rendait ce coucher de soleil si triste. Ils avaient changés, mentalement, corporellement mais ce moment, qu'il avait vécu il y a quatre ans, c'était comme s'il stagnait dans leur poitrine, rendant leur coeur lourd et fatigué.

- Dit Siri. dit-il en utilisant ce veux surnom qui les fit sourire, Tu ne n'as jamais répondu à ma question. M'aurais-tu embrassé ?

Le jeune sorcier rit un peu.

- Bien sûr imbécile.

Et Remus sourit.




















(Ok ce chapitre est super frustrant 😭😭😭)

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