Paper Rings

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Oui une chanson de Taylor Swift en média et en titre de chapitre (le titre d'une autre de ses chansons). Du Wolfstar, et encore mieux, du fluff !!





- Salut !

- Salut Remus. dit Sirius.

A son habitude, il était un peu en retard et s'assit en repassant son costume, soucieux de son apparence. Remus le regardait amoureusement s'asseoir et eu une envie folle de l'embrasser mais ne le fit point. Ils se trouvaient dans un petit café, à Hogsmeade. Donc un lieu public. Voilà précisément pourquoi il ne pouvait pas se permettre de faire ce que tous les couples pouvaient.

Ils s'étaient retrouvés dans un café où Lily avait emmené James pour leur premier date. Le papier peint devait avoir bientôt une centaine d'année et était très rose, tout comme les gâteaux, la vaisselles et...tout en fait. Même les boissons étaient parfumées à la rose pour rester dans l'esprit du café et adoptait sa couleur. C'était presque comme si c'était la St-Valentin tous les jours.

Sirius pris la carte et y lit les différents desserts proposés : gâteau à la rose, gâteau rose, tarte aux fraises ou framboises, gâteau...

- Au filtre d'amour ?! s'écria presque Sirius en riant. Il hallucinait. Était-ce même légal de vendre des gâteaux saupoudrés de potions ? De toute façon je ne crains rien, je ne peux pas être plus amoureux de toi que ne le suis. lui dit-il accompagné d'un clin d'œil.

Remus regarda vers son assiette vide et sourit, puis le regarda à nouveau et revint vers son assiette. Il jouait avec les quelques miettes sur son assiette. Si Sirius n'avait jamais peur d'arriver en retard, Remus lui avait peur d'arriver en retard : il avait ainsi bu deux cafés et commandé deux gâteaux. Ils étaient horriblement sucrés, mais le stresse de rencontrer son petit-ami dans un lieu public lui avait ouvert l'appétit. Ainsi il faisait trembler sa jambe sous la table et jouait nerveusement avec ses mains. Alors que, peu à peu Remus sombrait dans son nuage noir d'anxiété, il sentit le contact réconfortant de Sirius sur ses mains. Ses paumes étaient douces, aussi douce que ses lèvres ou ses cheveux. Il sentit également sa chevalière d'argent glacée du dehors encore. Mais aussitôt qu'il songea à sourire, il retira ses mains, se cachant derrière ses mèches brunes.

Et si quelqu'un les voyait ?

Il aimerait dire qu'il s'en fichait, mais autant que loup-garou, sa vie était déjà foutue. Alors pour préféré la gente masculine à celle féminine, il ne savait quel sort on lui réserverait. 

- Désolé...murmura Remus en sentant sans même regarder la moue de Sirius.

- Pas grave... dit-il en s'achevant sur sa chaise et s'écartant un peu de Remus. Il soupira longuement. Le silence régnait entre eux-deux à  présent, c'était presque comme si le froid du dehors enneigé s'était immiscé entre eux particulièrement.

- Bonsoir, que puis-je vous servir ? demanda la dame, habillé en devinez quoi, en rose.

- Mhhh... Je prendrais des scones à la confiture de rose. dit Sirius en laissant tomber la carte.

- Puis-je vous resservir monsieur ?

Sirius se releva brusquement et jeta un regard noir à Remus. Comment cela "resservir" ? Ce dernier offrit un sourire nerveux : non, il ne s'en sortira pas comme ça. Il aurait du le savoir, il aurait du venir plus tôt. Depuis combien de temps l'attendait-il ??

Lorsque la dame partie, Remus se prit la tête dans les mains et se laissa glisser contre la chaise.

- On est vraiment les pire, pas vrai ? Même quand on essaye de bien faire, on finit par tout gâcher.

- Remus. Depuis combien de temps es-tu ici ? demanda Sirius, fâché. Il aurait du lui prévenir, envoyer un hibou. Il aurait pu troquer son costard pour une chemise simple et ne pas faire sa routine capillaire en entier. Il aurait pu aussi prendre sa moto au lieu de venir à pied et de faire le lèche-vitrine, cherchant une idée de cadeau pour Remus.

- Deux...heures ?

- Tu n'es pas possible ! Sirius se retint car la dame revint avec les gâteaux et le thé. La dame déposa avec attention les assiettes, bien qu'elle confondit les commandes. Elle passa rapidement les mains sur son tablier et recula. Elle ne comprenait pas pourquoi il tirait la tête.

- Joyeuse St-Valentin ! dit-elle pour tenter d'alléger l'ambiance entre ces deux hommes. A force de travailler dans ''le café de l'amour'', elle avait vu toute les situations. Adolescents rougissant aux doigts se frôlant, adulte fêtant leur union ou anniversaire de mariage, encore des ruptures, ou des cas plus étrange comme deux amis ayant eu des rapports avec la même femme. Elle espérait que ce n'était pas un de ces même cas. Ils étaient les pire et ternissait son image d'innocence.  Je vous laisse ! dit-elle au bout d'un moment et s'en allant vers la cuisine.

 - Remus-

- Sirius. Profitons, veux-tu ? Je ne sais pas quand on aura d'autre moment...pour nous deux.

Il avait dit la fin tellement discrètement que Sirius ne savait pas s'il se l'était imaginé ou Remus l'avait vraiment prononcé.

Le jeune sorcier soupira. Il n'était plus à Hogwart depuis un an maintenant. Il était plus compliqué pour eux de se voir à présent. Surtout ces temps-ci, tout le monde savait que ce n'était qu'un moment d'hérésie où le monde était dans une sorte de déni collectif qu'une guerre se mijotait dans les fonds de la société sorcière. Des rumeurs courraient de plus en plus, que sur le chemin de traverse Gringotts avaient été cambriolée ou encore que des sorciers se retrouvaient, la gorge tranchée par des crocs. Des chasses, par les aurors, étaient menées par les aurors pour capturer les loups-garous. D'après ce que lui avait envoyé Lily dans une lettre, on ne les revoyaient jamais. Raison de plus pour Remus de baisser son status quo. Et parfois, si on croyait les journaux, les attaques s'élargissaient dans le monde muggle. Plus personne n'était à l'abri.

- Tu as raison. Je suis désolé... D'ailleurs, j'ai quelque chose pour toi !!

Remus rougit doucement et scruta dans les alentours. C'était maladif, presque une obsession. Souriait-il trop pour un rendez-vous amical ? Les gens les dévisageait-il ? Il aurait aimé être plus libre comme Sirius, qui ne regardait pas dans les alentours, qui n'avait pas honte de sa ''nature''. Sirius, qui avait tourné son dos pour chercher quelque chose se retourna et Remus le regarda dans les yeux, espérant qu'il n'avait pas vu qu'il surveillait encore le terrain.

- Elles sont pour toi !!

Il tendit des roses gelées par le froid du dehors, ce qui leur donné ce charme intemporel. Elles paraissaient coincées dans le temps, brillante de glace, à peine éclose. 12 roses. Remus avait bien compté. Il ne savait pas si Sirius en avait fait exprès car il était souvent chanceux avec les coïncidence, mais 12 roses étaient souvent accompagnées d'une demande en mariage.

- Merci, elles sont magnifiques, sérieusement.

Il tenta de les sentir, mais il n'arrivait pas à déterminer si c'était leur parfum qu'il sentait ou l'odeur du café. Il tenta de ne pas les cacher trop rapidement pour ne pas briser le cœur de Sirius. Il l'aimait beaucoup, mais il ne faisait pas assez attention.

- Tu savais que c'est ici que j'ai emmener James en date à la St-Valentin en 6e année ?

- Quoi  ? Tu lui as demandé d'être ton Valentin ? demanda Remus, surpris que Sirius ai osé à cette époque, où il avait beaucoup de chose dans son assiette, à demandé un garçon de l'accompagner. Remus souffla doucement sur son thé en souriant. Il aimait cet air passionné qu'avait Sirius sur son visage lorsqu'il parlait de James, c'était comme si cette personne était sa passion. S'il ne savait pas son amour dévoué au sien, il aurait pu penser que Sirius avait un grand "crush" sur lui.

- Je dois reconnaître qu'en 6e année j'étais bien perdu. Ma famille venait de me jeter dehors et tu connais la suite de l'histoire. Les Potter et James avaient été si gentils et bienveillants avec moi...enfin, je veux dire, James a été mon seul modèle pendant un moment. Je dois bien l'affirmer que James a sûrement été celui qui m'a fais réaliser que je n'étais pas très...hétéro. Oh ! Ne ris pas Remus, tu n'as pas vu ses abdos, je te jure qu'à ce moment là j'étais guidé par mes hormones et ce garçon, son corps a été bénit par je ne sais qui !

Ils rirent et pendant un instant c'était comme si le temps s'était arrêté. Ils avaient retrouvés leur complicité. Celles des longues soirées devant la cheminée dans la salle commune, à discuter de tout et rien, à plaisanter. Ce que cela faisait du bien, de sentir une pression couler de ses épaules.

- Ce jour là, de mon point de vu, Lily est restée avec moi. Je pleurais en mangeant les chocolats que James avait offert à Lily. Elle avait peur qu'il y avait mis un filtre d'amour ou elle ne savait quoi. Moi j'étais trop mal au point pour m'en préoccuper. Je me souviens, on ne parlait pas. Ce n'est que plus tard que j'ai appris qu'à ce moment, elle commençait à développer des sentiments pour James. On devait vraiment avoir l'air minable.

Sirius sourit et regarda Remus lui raconter son souvenir. Il souriait et lui observait ses fossettes, ses fines lèvres s'étirer sur le côté, dans son sourire qui n'en était pas un. C'était comme s'il s'en empêcher et ça rendait une drôle de grimace. Mais dans ses yeux ont voyait qu'il pétillait de bonheur. Et c'était ces moments que Sirius préférait.

De son comptoir, la dame du café les regardait souriant. Elle était contente que ce qu'il s'était passé entre les deux soit régler. Elle remerciait sa grand-mère d'avoir fondé ce café et remerciait son génie : elle avait aspergé pendant des mois de filtre d'amour la terre avant de bâtir cette maison. Voilà pourquoi, lorsqu'on restait assez longtemps, on aspirait l'amour.

Le temps passa doucement et il faisait pratiquement noir. Les deux jeunes sorciers jouaient avec leurs couverts. Ils regardaient autour d'eux : tant de stresses des premiers rendez-vous, il y avait à leur côté un Hufflepuff  et une Slytherin qui se tenait la main en rougissant fortement. Cet endroit puait vraiment l'amour à des kilomètres. Ces relations qui ne duraient pas plus de trois mois en moyennes et qui brisaient le cœur des jeunes. Mais cela était plaisant à voir, que maintenant ont n'avait plus besoin de se cacher lorsqu'on sortait avec les Slytherins. Ils se souvenaient, il y a dix ans, si tu parlais gentiment avec un serpent tu te retrouvais avec la maison dans le dos.

- Qui sait, la prochaine étape sera peut-être de normaliser des relations comme la notre ?

- Qui sait en effet... lui répondit Remus.

- Je dois te dire, que si un jour ça arrive, je serais jaloux. Toutes les fois où j'aurais aimé te prendre dans mes bras, t'embrasser ou même te regarder un peu plus longuement...

- Mais on y est, n'est-ce pas ? Nous sommes là, tout les deux !

- Oui mais on ne peut pas racheter le temps. J'aurais tant voulu t'embrasser à Hogwart, le lieu où tout à commencer pour nous.

Remus acquiesça, l'air peiné.

- Moi aussi Padfoot, moi aussi...

Son partenaire sourit à ce surnom. Ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas appelé comme cela.

- D'ailleurs, moi aussi j'ai un cadeau.

Remus poussa son assiette puis celle de Sirius et pris leurs deux serviettes en papiers.

- Qu'est-ce que tu fais ? Tu es plein de mystère Remus Lupin.

A ces dires, le lycanthrope sourit. Quel chance il avait d'être atterrit à Gryffindor, de s'être fait Sirius comme ami puis petit-ami. Il s'en fichait qu'il ne l'avait pas embrasser à Hogwart, il s'en fichait de toutes ces années perdues tant qu'il pouvait passer les suivantes avec lui, à ses côtés, très près de lui. Toute sa vie, s'il était nécessaire, il prétendrait d'être son colocataire, juste pour le plaisir de derrière les portes. Juste pour qu'il puisse danser avec lui sur un air rock, se réveiller à ses côtés, admirer l'obscurité embrasser sa peau blanche comme la Lune et ses élégantes boucles s'étendre sur les draps. Le voir à ses côtés, au-dessus, en dessous de lui. Peut importait.

- Voilà ! dit Remus. Il prit les deux anneaux en serviettes en papiers dans ses mains et appuya ses coudes sur la table, pour les brandir devant le visage de Sirius. Ce sont des anneaux. Je sais que ce n'est que symbolique, car on ne pourra jamais...enfin tu sais, se marier proprement, je veux te demander si tu voulais accepter ces alliances, me rendant ainsi l'homme le plus heureux de l'Angleterre.

- L'Angleterre. C'est petit quand même.

- Ok, du monde entier si tu veux, de l'univers, de l'infini plus un.

Sirius rit et bascula sa tête en arrière à son habitude. Ses cheveux suivirent le mouvement.

- Remus. Tu me demandes sérieusement de t'épouser ?

- Sirius, tu devrais savoir avec le temps que je suis toujours Sireux. Je te demande de rester à mes côtés jusqu'à ce que l'on devienne des étoiles.

Sirius fit d'abord un visage outré qu'il lui avait piqué sa blague. Puis, il sourit à s'en déchirer ses lèvres sèches. D'une main tremblante, il attrapa l'anneau fait en serviette épaisse, la respiration haletante, il prit la main de Remus et lui enfila la bague de fortune, alors que son époux en fit de même. Ils se regardèrent et il fut très dur à l'animagi de se tenir loin de son ami. Il se pencha par dessus de la table et passa ses mains autour de lui. L'étreinte fut courte, car, dans son bonheur, Sirius faisait passer celui de son ami avant le siens. Il savait qu'il n'était pas confortable à montrer de l'affection en publique.

- Je suis désolé, mais je vais te demander de sortir, histoire que nous puissions aller quelque part où je pourrais t'embrasser.

- Les désirs de mon époux sont mes ordres.

- Ok ? demanda Sirius.

- Ok. dit Remus, les yeux brillant.

Remus hocha la tête et attrapa rapidement son manteau. Ils payèrent, Sirius sautillant à ses côtés et coururent à travers la neige, ne pouvant s'empêcher de rigoler.

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