The final duel

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Harry,

Mon pauvre Harry.

Tu méritais tant mieux de la vie.

Mon chéri,

Mon petit.





Il faisait jour. On avait y mal à y croire, dans l'obscurité de la forêt. Ou alors il faisait bien jour mais Harry ne le voyait pas. Il était difficile de se dire que quand tout allait s'arrêter pour sois, le monde allait continuer de tourner, que les gens qu'on aimait allait continuer de vivre. C'était un peu égoïste de penser que la journée se coucherait avec sois mais c'était ainsi. On ne vivait que pour sois même après tout.

Enfin, pas tout à fait. Il y avait ces quelques personnes dans le monde qui vivait pour les autres, à travers les autres. Harry en faisait parti, et c'est pour cela, après toutes ces années à lutter pour le monde, le monde lui demandait de se coucher. Alors il allait une fois de plus exécuter cette volonté.

Doucement, l'adolescent serrait la pierre dans sa main. Quelle ironie, la pierre de résurrection... Et il allait mourir. À quoi bon la conserver. Ses doigts, faible laissèrent glisser la pierre lisse qui tomba sans un bruit au sol. Ou était-ce parce qu'il ne l'entendit pas.

À cet instant tout semblait emplifié. Sa respiration, le sang qui circulait en lui, les créatures fantastiques dans la forêt, le crissement des feuilles sous ses pas... La vie entière sonnait comme cet air de musique commun, populaire que tout le monde connaissait et chantait à l'unisson. Et dire que c'était peut-être sa dernière respiration, son dernier souffle.

L'adolescent plissa fort les yeux. Il voudrait tant qu'on le guide, qu'on l'aide. Mais la mort était une expérience personnelle. Néanmoins, alors qu'il s'empechair de trembler, le garçon aux yeux verts sentit une présence. Un moment de panique le prit : il n'était pas prêt à mourir.

Le serait-il seulement jamais un jour ? Probablement non. Il avait résisté toute sa vie, et maintenant c'était presque à bras ouvert qu'il se livrait ? N'était-ce pas ridicule, non intelligent ?

Il voulait être brave, courageux comme sa mère, son père, Sirius, Remus et tant d'autres, mais les larmes coulaient seules. Il voulait avancer mais ses jambes semblaient prises dans un mauvais sort. Il ne pouvait pas avancer.

- Harry.

C'était tout.

Une voix, celle qu'il finissait tous ses cauchemars, celle qui le hantait, celle qu'il aurait tellement aimé s'en souvenir... Lily Potter, sa mère, lui apparaissait en fantôme à ses côtés. Il s'approcha d'elle, retrouvant sa mobilité. Sa tête jouait-elle de lui ? Était-ce seulement réel ?

Il s'approcha et sa mère passa une main sur sa joue, mais il ne sentit rien. Pas même un courant d'air.

À ses côtés, un homme aux lunettes rectangulaires s'avança a son tour et posa sa main sur son épaule, comme il se l'était imagine devant le miroir de Risèd tant d'années auparavant. Et le voilà, maintenant, un bel homme, plus grand que ses parents, plus jeune qu'eux, et qui allait emporter avec lui la lignée Potter.

Quelqu'un se racla la gorge, et, derrière lui, Harry vit Sirius, un sourire dissimulé sous sa moustache.

- Sirius ! Remus !! Ajouta-t-il aussitôt. Il était donc mort à la bataille...

Le garçon aux yeux verts tournaient sur lui-même alors que divers visages défunts apparaissaient autour de lui. Tout ceux-là était décédés à un moment où l'autre pour lui, pour l'avenir des sorciers, pour le monde, et qui avaient échoués.

- Je suis désolé... s'excusa le jeune homme pour tout le monde. Il regrettait tellement que ça se soit passé ainsi, qu'ils soient tous partis trop vite, et qu'il n'était pas assez fort pour triompher.

- Ne pleure pas. Lui intima gentiment sa mère.

Mais tout l'amour du monde ne l'aurait pas consolé. Il était né, représentait l'amour, l'espoir. Il était un symbole et dans quelque instant, il serait achevé.

Brusquement, l'adolescent se retourna. Il avait ce besoin soudain de bouger, comme s'il pouvait encore échapper à l'ineffable. S'il pouvait seulement faire comme dans cette fameuse fable et se vêtir de la cape d'invisibilité et disparaître aux yeux du monde.

Il se souvenait maintenant, à ses cinq ans, lorsqu'il il se réveillait au beau milieu de la nuit, craignant la mort mais n'ayant personne pour sentir vivant à ses côtés, à part les araignées cachées dans l'obscurité de son placard en dessous de l'escalier.

- Est-ce, est-ce que ça fait mal. Demanda-t-il.

Il avait un peu honte, lui, de poser ces questions.  Avait battu la mort à son propre jeux. Et voilà qu'il la craignait. C'était cette drôle de sensation, comme s'il avait, même avant d'écouter la prophétie, qu'il savait qu'un jour il serait amène à faire ceci. Il n'avait jamais imaginé la fin de la guerre. Peut-être parce qu'il ne la connaîtrait jamais .

- C'est plus rapide que le sommeil.

Ça ne répondait pas à sa question mais Harry hocha la tête et déglutit. Il inspira une fois, et expira.

- Pouvez-vous rester avec moi ?

Tout d'un coup, il était de nouveau ce petit garçon. Il n'avait jamais grandit, il était toujours effrayé.

- Nous ne t'avions jamais vraiment quitté. Lui dit-on doucement.

Personne n'était à vrai dire préparé à mourir.

Harry fit un premier pas, puis un autre. Il sentait à ses côtés la rangée de fantôme le pousser, le motiver à affronter son destin. Il ne pouvait plus fuire. C'était écrit de toute façon, depuis avant sa naissance. La prophétie de Trelawnay allait enfin s'accomplir...

- Harry Potter.

Les larmes avaient cessées de couler. Harry se tenait d'un air se voulant stoïque, mais tremblant malgré lui, sans armes. Il vit Narcissa faire un petit pas en avant. Son réflexe maternelle. Elle voyait en lui son fils, quelque part là-bas, à Hogwart peut-être mourrant.

- Harry !! Criait Hagrid. Il ne pouvait pas voir ça, il se souvenait encore de sa petite tête endormie qui tenait au creux de sa main. Il souvenait cette amour qui avait attendri son petit coeur de géant, comment il l'avait plaqué contre lui pour qu'il soit rassuré et n'ai pas froid dans la nuit profonde. Et là, il allait périr, sous ses yeux. Non, il ne pouvait pas se rendre comme ça. Il devait y avoir une autre solution.

Alors que le demi-géant tenta de se dégager, on serra plus fort les chaînes autour de lui, ses larmes ne firent que glissées, les unes après les autres. Il voulait crier, lui hurler de partir. Mais il savait pourquoi Harry était ici. Et rien ne le brisait plus. Son cher Harry... Si petit Harry...

De son côté, le jeune homme regarda à gauche, puis à droite. Ils étaient toujours là, les fantômes. L'adolescent se crispa et ferma les yeux. Non- il les ouvrit. Il voulait voir.

- Avada...kedavra !

Un flash vert. Silence. Puis le corps d'Harry tomba inerte, à la renverse, soulevant les feuilles de la forêt à son choque. Un dernier souffle sortit et se dissipa dans l'obscurité fraîche. Ça y était. Voldemort avait triomphe, son pire ennemie s'était laissé mourir.

Plus loin, en haut d'une tour, à Hogwart Trelawnay se rongeait les ongles en regardant les sorts percer de plus en plus le bouclier de Hogwart. Elle détourna la tête et sentit : la prophétie s'était donc bien accomplie.

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