Un invité improvisé

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Alors je vous parlais d'une suite, mais ce n'est pas vraiment une suite en fait, je suis désolé héhé. C'est en fait une sorte de deuxième version mais qui peut-être vu comme un évènement qui se serait produit avant l'autre chapitre : Un Noël chez les Lupins. Donc voilà !! Hope you enjoy and have a Merry Christmas !


C'était un soir particulièrement sombre, sans lune, et neigeux. Le froid avait fait des dessins sur les vitres de la maison des Lupins, et la chaleur intérieur, prenant opposition aux bas degrés de dehors.

Si on se tenait près de la maison, on pouvait percevoir de la lumière s'égayer des vitres et un sapin de Noël, recouvert de décoration et de bougies, ainsi qu'une table, où cinq personnes y étaient attablées. Tous avaient des pulls festif en laine et un sourire posé sur les lèvres. La cheminée brûlait doucement derrière, la pièce rayonnait. Les amis du fils des Lupins complimentaient les talents de cuisiniers de ses parents et de les avoir permit de passer les vacances chez eux. Remus, se sentait complètement détendu, comme jamais auparavant, il se sentait en sécurité, la pleine lune bien loin et bien entouré.. La cuisine sentait divinement bon, les vacances de Noël était une de ses périodes préférées, tout le monde étaient de bonne humeur et joviale, et la nourriture chauffaient tout le temps dans les fourneaux. C'était aussi les temps des chocolats et du partage, tout ce qu'il aimait.

Le garçon s'installa confortablement avant de jeter un coup d'œil à tous le monde. Peter louchait déjà sur les dessert placé en retrait, James parlait de Lily à ses parents, comment elle était belle et intelligente, il omettait le fait qu'elle ne l'aimait, toujours pas, d'après James. Ses parents semblaient heureux de voir leur fils allégé comme cela, depuis son plus jeune âge, il avait dû être isolé, il se souvenait encore de sa joie lors que Dumbledore était venu en personne lui dire qu'il pouvait aller à Hogwart, vivre par sois-même et avoir des amis. Bien sûr, leur fils omettait certains détails, ils en étaient sûr, mais étaient heureux pour lui. Une tristesse traversa rapidement Remus à l'idée qu'il manquait Sirius à la tablée, mais il n'avait pas pu venir, il ne fallait plus y penser.

- Oh, c'est parfait Mrs et Mr Lupin, tout a été parfaitement acheminé, j'en salive d'avance... disait Peter, ses yeux ne savant où donner sur la table.

- Haha, merci Peter, vas-y sert-toi mon grand garçon. Répondit le père.

Ses deux amis pouvaient se demander s'il ils l'avaient déjà vu plus heureux dans sa vie que devant la nourriture.

- Merci maman et papa. Leur disait Remus en les souriant.

- Oui, Peter avait raison, tout était parfait, les entrées étaient saupoudré de fausse neige, tout comme le gâteau en chocolat et la maison de pain d'épices, décorée avec soin. L'odeur du rôti emplissait toute la pièce et ses châtaignes grillées l'accompagnant semblaient exquis... Ce Noël serait splendide, la seule chose qui manquait était Sirius. Depuis qu'il y avait pensé, Remus ne pouvait plus l'enlever de sa tête. Il se sentait si mal à le penser seul, dans sa famille inhospitalière, sûrement en train de manger une soupe en silence, tous répartit par ordre d'apparition sur terre autour d'une grande table de bois sombres, les elfes de maisons faisant le service...

Mais il décida de rejeter ces pensées sur le côté, encore, tout avait été si soigneusement préparer, ce serait mal poli de ne pas en profiter, non ?

Alors que le lycanthrope souffla sur sa soupe avec un sourire en voyant la tête frustrée de Peter qui ne pouvait pas tout prendre sur son assiette, trois coups se firent entendre à la porte. Tous furent un peu surprit que pendant, cette soirée de festivité quelqu'un soit dehors, et toque à leur porte, bien qu'étant la seule maison dans les kilomètres autour. Remus, n'ayant pas commencé à manger, se désigna pour aller ouvrir, prenant sa baguette au passage au cas où ce n'était qu'une mauvaise surprise.

En jetant un coup d'œil derrière le rideau brodé cachant la fenêtre de la porte d'entrée, il entrevit une silhouette bien trop familière. Non, il ne rêvait pas, la fatigue ne lui jouait pas des tours, c'était bel et bien Sirius Black, en chair, en os et en très mauvais état. Son ami s'empressa de lui ouvrir.

La chaleur entrant à l'extérieur dehors fit de la fumée et la lumière éclaira un peu l'animagi. Le préfet ne savait comment réagir. Son ami avait les épaules retrousser jusqu'en haut de son coup et la chemise bien fermée jusqu'au dernier bouton, tout habillé de noir, pas même une extravagance sur lui, il n'avait pas sa veste de cuire, juste un veston de laine. Parmi la neige blanche, il se démarquait pour ses couleurs sombres. Ses jolis cheveux bouclés dont il en prenait un soin très particulier était tous collés entre eux et emmêlé, ses cernes se marquaient d'avantages sur son teint pâle, et ce n'était pas une marque de fatigue à cause de sortie nocturne. Sur le haut de sa joue se trouvait un petit point rouge indiquant qu'il avait été frappé. Mais le plus flagrant parmi tout cela était que son sourire n'existait pas, pas même une fossette ou le haut d'une lèvre retroussée. Rien, ses yeux fuyaient, et reflétait sa vulnérabilité à se moment. Remus se surprit à vouloir l'enlacer et le conserver dans ses bras laineux pour le couvrir de baisers, de la tête au pied, jusqu'à ce que son sourire réapparaisse, et que ses cernes disparaissent, que son âme soit fixée et que ses yeux retrouvent cet éclat amusé et sa peau de son éclat.

Choqué par sa vue, Sirius dû faire encore une fois, le premier pas.

- Je... Hey. Disait-il d'une voix sans assurance après se l'être éclaircit, tout en accompagnant ses paroles d'un geste démontrant l'intérieur lumineux de la maison, apportant un contraste à tout ce noir du dehors.

- Oh ! oui, bien sûr. Entre.

Le lycanthrope se tuait mentalement tout en se plaquant contre la porte pour laisser son ami entrer.

Sirius accourait lors que ses transformations étaient fini, et le consolait toujours, le prenait dans ses bras, le berçait doucement le tenant bien contre son cœur régulier et si généreux.. Lui, ne l'avait pas même prit dans les bras ! C'était qu'il n'était pas habitué à réagir quand les rôles s'inversaient, c'était lui en détresse, que faire ?

Le garçon ferma la porte derrière lui.

- Chéri, qui est-ce ? Demanda Mrs.Lupin

- C'est, heu...C'est Sirius !

Les deux jeunes hommes croisèrent rapidement leur regard tant dis que les autres arrivaient.

- Est..Est-ce que ça va ? Chuchota le fils Lupin.

L'aîné des Blacks ouvrit la bouche mais la referma en se prenant un James ambulant dans les bras.

Ce n'est qu'en s'écartant que l'attrapeur constata le piètre état de son ami, qui ne l'avait pas même enlacé en retour.

Aussi surprenant soit-il, il avait reprit son sourire, comme une couverture qu'il n'osait pas dévoiler devant James et les autres, et ses mèches sombres cachaient le côté de son visage blessé. Seul ses yeux fuyaient toujours, on voyait qu'il ne sentait pas à l'aise.

- Que s'est-il passé mon chéri ? Demanda la mère de Remus.

- Affaire familiale...Ce dernier adressa un coup d'œil à ses amis, en signe qu'il leur raconterait plus tard. Je peux rester avec vous ces vacances ?

Les parents de Remus se regardèrent avec intrigue. Bien sûr, il voyait sa détresse à ce moment, et comme parents eux-même, ils avaient devinés que quelque chose ne tournait pas rond chez la famille du meilleur ami de leur fils. Les lupins se rapprochèrent, tout deux se souvenait que leur fils leur avait expliqué un jour, que certaines familles suivaient de grandes traditions, et se considéraient plus important selon « l'origine » de leur sang. Ils l'accueillir donc à bras ouvert, mais tôt ou tard, l'adolescent devra leur expliquer ce qu'il s'était passer. Ils ne pouvait pas kidnappé Sirius au yeux de la loi !

- Bien sûr mon chou, on va te couler un bain, et Lyall et moi allons voir si nous trouvons pas quelque chose à ta taille. Remus, tu veux bien lui montrer la salle de bain ?

Remus lui attrapa le coude et l'invita à le suivre dans un silence gênant. Le lycanthrope n'osait pas le toucher, pas parce qu'il le faisait peur, mais parce qu'il avait peur de le blessé. Alors que des murmures se propageaient derrière eux, les deux jeunes hommes disparurent derrière un couloir, et le nouveau venu s'arrêta subitement pour se vautrer dans les bras de son meilleur ami. Sirius écarta violemment les bras de Remus et nicha son nez dans le coup de loup-garou, inspirant un grand coup. L'animagi sentait la pluie à cause de la neige qui avait fondue sur lui, ainsi que la cendre. Il avait sûrement quitté sa maison par des cheminée.

Évidemment, presque comme un réflexe, le balafré l'enlaça en retour, nichant sa tête dans sa nuque encore froide du dehors. Bizarrement, les épaules de Sirius s'affaissèrent comme son étreinte. En s'écartant, on pouvait voir ses joues, mouillées de larmes, et son corps tremblant à cause du froid ou de la tristesse, c'était difficile à savoir, de Sirius Ses yeux brillaient comme l'étoile qu'il était nommé après. Il reniflait et gesticulait d'une façon incontrôlé, les vannes étaient ouvertes et l'adolescent n'arrivait plus à les refermer. Ses mains passaient trop de fois dans ses cheveux, dans un tique nerveux. Et, mentalement, il se punissait pour se sentir aussi mal pour avoir quitté sa famille, une famille de fou. Tant de mois de souffrances, de silence, et de rage, tout venaient d'imploser en une soirée. Il n'y avait plus de lumière à la fin du tunnel, il n'y avait qu'un bassin d'eau noire dans lequel il coulait. Tout ce à quoi il s'accrochait s'écroulait avec lui... Le garçon vivait dans un affreux cauchemar.

- Sirius, tu dois me dire, qu'est-ce qu'il s'est passé, ok ? Lui demanda gentiment Remus.

- Tu ne dois pas poser de question... le lycanthrope hocha affirmativement sa tête. Ça a toujours été chaud avec ma famille, tu le sais. Il fit une pause. et bien ce soir ça a dégénéré. commença-t-il Ma mère a apprit que... Sirius fit une brève pause où il regarda Remus yeux dans les yeux comme s'il voulait insinué quelque chose qu'il aurait dû comprendre, puis retourna à ses pieds. Bref, une nouvelle de trop. Vu que je ne suis pas un Slytherin et que je ne veux pas me rallier à Voldemort comme ces fous que j'ai pour famille, elle a décidée de m'ignorer. Et depuis, toute ma famille me mène la vie dure. Mais ce soir, elle a apprit pour...pour, un truc, le truc que je t'ai dis avant et elle a pétée un câble. Elle m'a dit qu'elle n'avait pas élevé un enfant comme ça, que j'avais trahis mon sang et mon nom et qu'elle voulait plus me voir si je ne voulais pas honorer notre sang. Ça faisait trop de choses et que je n'étais que source de problème, et plein d'autre trucs. Bref j'ai transplané par la cheminée, mais elle a eu le temps de me lancé un chandelier qui a atterrit sur moi, tu n'as pas une cigarette ou une grosse bouteille d'alcool ? Enchaîna le garçon avec un rire nerveux.

Son récit était sans queue ni tête, totalement désordonné. Cela n'empêchait pas au lycanthrope de ressentir une peine infinie pour son ami. Ce n'était pas une famille qu'il avait.

Remus avait écouté son histoire, ahurit, et avec horreur. Bien qu'il avait plein d'autres questions, aucune ne voulaient sortir. Comment un parent pouvait faire vivre cela à son propre enfant ? Sirius était un garçon formidable, et il était bien le premier à le savoir, pour le coutoyer pratiquement tout les jours. Si il avait trahit sa famille, cela devrait être un compliment, car heureusement qu'il n'était pas comme eux !

- Mais..Tu es allé où après ? Fit-il en négligent sa dernière question

- J'ai un oncle qui voulait bien me m'héberger, mais la nouvelle que j'ai quitté la maison a circuler, bien sûr que ma mère ne se serait pas seulement contenter de m'effacer de la tapisserie familiale, elle a fait passer que quiconque qui tentait de m'aider dans la famille se ferait également supprimer de la famille, et-

- Ils t'ont effacé de la tapisserie familiale ??!!

Sirius le regardait en penchant la tête sur le côté, et hocha doucement la tête.

- Hors de question que tu les revois un jour, ils ne te méritent pas, Sirius ! Dit Remus en lui prenant les mains et signe de soutiens.

Son ami le sourit doucement, comme si lui était désolé pour Remus. Toute personne raisonnable savait que s'était impossible d'éviter les Blacks ; Regulus redoublerait de méchanceté envers lui, tout comme Bellatrix de retour à Hogwart, et il ne pourrait fuir éternellement.

Remus fit couler l'eau alors que les deux garçons gardaient le silence. Le préfet ne pouvait s'empêcher de jeter un coup d'œil au garçon à ses côtés qui jouait avec son doigt dans l'eau. Doucement, il tendit son bras pour frôler sa blessure. Seulement, il ne put finir son geste car de petits coups se firent entendre sur la porte ouverte de la salle de bain, et James et Peter entrèrent. Du rouge monta à ses joues. Que se passait-il avec lui ??

- Hey...Désolé, on a pas pu s'empêcher d'écouter la conversation... s'excusa James.

Soudainement, ses yeux s'embuèrent et il enleva ses lunettes pour pouvoir essuyer ses larmes et se jeter dans les bras de l'ex Black, qui faillit tomber à la renverse dans la baignoire.

- Comment as-tu pu nous cacher tout ça !! Espèce de bâtard ! S'énerva James en donnant un coup à Sirius.

- Je crois que j'en suis définitivement un maintenant, James. Répondit-il avec un ton sérieux. Les deux amis croisèrent leur regard et un sourire monta doucement sur leur visage avant qu'ils n'explosent et rirent légèrement, mais tristement.

- Je vais envoyé un hibou express à mes parents pour demander si tu pourrais venir vivre avec moi, le temps de ta majorité sorcière. Annonçait James en partant de ce pas chercher la chouette de Remus, Peter le suivant. Pas question que tu ailles chez ces fous !!

Une fois disparu, le silence se réinstalla.

- Je suis en fait soulagé que ces fouineurs ont tout écouté, je ne sais pas si j'aurais été capable de le dire deux fois.

Il sourit doucement, ses yeux bleus brillants encore de larmes. Comment le faisait-il ? Si jeune, si seul, et misérable, livré à lui-même et trouvant toujours la force à sourire. Le lycanthrope sentait qu'il avait une grande âme, il sera un grand sorcier. Comment sa mère avait-elle seulement osée le rabaisser ! Comment avait-elle pu donner naissance à un ange, elle, une âme si impur, corrompu ? Elle avait une chance de se racheter, elle l'avait gâcher, comme toute les personnes la suivant. Qu'ils en payent le prix à présent, sûrement leur plus grande perte.

- Tu veux bien me laisser maintenant ? Demandait Sirius sans lâcher son regard de l'eau. Ses mains commencèrent à défaire les premiers boutons de sa chemises, montrant explicitement que Remus n'était plus le bienvenue dans la pièce.

- On t'attendra pour le dîner, ne t'inquiètes, pas. Il y a une serviette pour toi là, et je déposerais les habits à l'extérieur pour toi. A tout à l'heure. Parvenait à balbutier Remus.

Le préfet semblait plus s'enfuir qu'autre chose, et se retourna rapidement avant de quitter la pièce où il étouffait, mais une poigne ferme et décidée le retint, décidant autrement de son sort. Une force plus forte que la sienne le tira dans l'autre sens, plaquant son corps contre un autre, un peu plus frais, et doucement. Son visage était si près de celui de Sirius, si près de son regard bleu envoûtant qui le couvait tellement qu'il ne pouvait le cacher qu'il s'était demander si le garçon en face de lui allait l'embrasser. De secondes en secondes, son souffle se faisait de plus en plus court, pour la simple raison que leur proximité évoluait. Pétrifié, Remus ne pouvait faire autre chose que le regarder.

- Merci, hem.. souffla son ami, coupant toute la magie de cette instant et relâchant son emprise. La bouche ouverte, Remus souffla un coup, remarquant qu'il avait arrêté de respirer. Que se passait-il ?? Pourquoi..ressentait-il...de la déception que rien ne se soit passer ? Sirius le sentait-il aussi ? Sûrement pas, il y avait tant de chose plus urgente occupant sa tête actuellement.

Le lycanthrope quitta finalement la pièce et tomba nez-à-nez avec James et Peter.

- Remus, ça va ?

Le préfet semblait perdu dans sa propre maison, et ses joues s'étaient un peu colorées, trahissant ses émotions.

- Qu-quoi ? Oui, il sentit un besoin de s'éclaircir la voix, oui je vais bien, enfin non, je me sens mal pour Sirius, mais moi ça va. Le loup-garou hochait la tête pour affirmer ses propres paroles mais ses amis le regardaient toujours bizarrement. Heureusement pour lui, ils ne posèrent pas de questions.

- En parlant de Sirius, comment il a eu l'adresse de ta maison de campagne ? Demanda Prongs.

- Bah, m'a demandé mon adresse avant de partir en vacances, je le lui ai donner. Rebelote, les deux garçons animagus se regardèrent avec surprise.

- Sirius ne nous écrit jamais à nous, ou alors avec des intervalles énorme quoi, y a jamais plus de trois lettres échangées pendant les vacances d'été par exemple. Confessa Peter.

Remus repensa au moment qu'ils avaient partagés dans la salle de bain, comment le batteur s'était confié, sans artifice, à cœur ouvert à lui, et comment il le regardait. Est-ce qu'il serait...? Ce serait fou. Finalement, les trois garçons rejoignirent l'invitation de Peter qui leur proposait de regagner le salon.

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