《Bonheur et révélations》

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Sophie en avait assez. Rien n'avançait du côté de leurs recherches. Plusieurs semaine s'était ait déjà écoulées depuis leurs dernière rencontre avec les Invisibles dans les Cités Interdites, moment où ils leurs avait donné rendez-vous en Alluveterre, attendant toujours la missive leur donnant l'heure et la date de ce fameux rendez vous. Sophie passait donc sont temps en cours ou quand ce n'était pas le cas, elle prenait des nouvelles de Silveny ainsi que Greyfell et du petit (Silveny étant au deuxième trimestre de sa gestation).

Sophie était assise sur son lit à jouer avec Iggy, qui émit un pet monstrueux lorsque quelqu'un toqua à la porte. Elle se tourna au moment où la porte s'ouvrit sur Sandor et Fitz (qui lui fit un sourire de star de cinéma). Devant son air surpris le garçon lui demanda :

-Tu n'aurais pas oublié notre séance d'Apparenté par hasard Sophie ?

-Quoi ? Je... (Elle surprit Sandor en train de s'empêcher de rire) Non, bien sûr que non ! Je t'attendais, dit-elle en se montrant du doigt.

Le jeune Vacker haussa un sourcil.

-Tu m'attendais... en chemise de nuit ? dit-il avec un petit rire. Ça ne te ressemble pas. Tu es plus du genre à ne pas te montrer comme ça devant des personnes.

Sophie baissa les yeux. Il avait raison. Elle ne s'était même pas rendu compte qu'elle portait encore cette chemise de nuit beaucoup trop blanche et surtout beaucoup trop froufrouteuse. Avec un petit cri elle se leva de son lit faisait tombé Iggy par la même occasion qui ne se gêna pour faire un rot, puant, très puant.

Une voix féminine se fit entendre derrière Sandor qui se décala pour laissé apparaître une gobeline aux formes élancées.

-Crois moi, je ne pense pas que te voir comme ça déplaise tellement à joli-coeur.

Sophie ne savait pas qui, de elle et de Fitz avait le plus rougit, mais le garçon détourna le regard. Elle se précipita dans le dessing pour se changer. Elle en ressortit avec leggings noir et une tunique bleue (elle avait bien faillit en mettre une bleu-vert, mais ça n'aura été que plus gênant). La jeune fille s'était simplement coiffer d'un chignon lâche, et lorsqu'elle arriva dans sa chambre elle ne trouva que Fitz, qui était assis sur le bord de son lit. Il leva la tête et lui sourit.

-Sandor à convaincu Grizel de sortir de ta chambre.

Sophie hocha la tête. Pour une fois que son garde du corps était raisonnable et n'allait la taquiner avec les histoires de garçons. À moins que... Elle se précipita vers la porte, Fitz sur les talons. Si ils osait les épier... elle jurait que... elle ne savait pas quoi, mais elle jura de le faire. Lorsque Fitz ouvrit la porte, Grizel faillit l'écraser.

-Tu es censé t'occuper de la sécurité du garçon, pas de le blesser en l'écrasant, murmura Sandor.

La gobeline le redressa temps bien que mal et lança ses cheveux en arrière.

-Je me grattais juste l'oreille contre la porte de mademoiselle Foster, affirma-t-elle avant d'entrainer Sandor dans les escaliers et de crier au jeunes elfes resté à l'étage : - Pas de bêtises vous deux !

Les concernés se regardèrent avant d'exploser de rire. Décidément, la gobline avait le don pour détendre l'atmosphère. Ou bien le rendre encore plus gênant.

Installés sur le lit, les deux Apparentés se tendirent les mains tendis le leurs bagues s'illuminaient.

-Comment va Biana ?

Fitz eu un regard triste.

-Mieux. Du moins elle c'est ce qu'elle veut montrer. Même si on sait tous qu'elle ne va très bien, parfois on voit une onde de tristesse dans ses yeux, mais elle refuse même de se laissé lire pour qu'on puisse l'aider.

Sophie la comprenait, la seule idée que quelqu'un pouvait entrer dans sa tête....

-Je savais que tu comprendrais... Tu n'étais toi-même pas très emballée à l'idée que je puisse entrer dans la tête (Il soupira) enfin, ma mère à tout essayé. Jusque là, la dernière fois qu'on l'a vu rire c'est lorsque Iggy à péter à la tête de papa la dernière fois que tu es venue à la maison.

Sophie tenta le calcul... Il y a presque deux semaines !?

-Des fois elle sourit. Même si il n'y a plus de remèdes ou potions à livrer, Dex lui rends visite tous les deux jours.

La jeune sourit. Elle était heureuse de voir son ami s'entendre aussi bien avec la jeune Vacker, quand on connais toute la haine qu'il pouvait avoir à leur égard.

Fitz eu un sourire triste.

-On à beau lui tous lui dire que presque aucunes cicatrices ne se voit maintenant, elle refuse toujours d'arrêter les remèdes. Dex et Kesler on peur qu'elle en devienne addict.

Sophie fronça les sourcils.

- « Presque » ?

-Oui, une cicatrice sur l'arcade sourcilière gauche. D'après Elwin il y avait très peu de chance pour qu'elle disparaisse complètement.

D'où le pansement que Sophie avait vu deux semaines auparavant.

-Enfin, je pense qu'elle viendra à l'inauguration de la statue en Atlantide après demain. De tout façon le Conseil nous demande tous de venir. Sans exception.

Mince. Sophie aurait aimé ne jamais voir sa statue. Quelle honte ! Toute les générations futur la verra dans cette robe à froufrou qu'elle avait fait la bêtise de porter en Atlantide.

-Elle t'allait bien cette robe pourtant.

-Il n'empêche. J'aurais aimé ne jamais être mêlée à ça. Une statue...

Fitz rit :

-Estimes-toi heureuse ! Imagines si j'avais été à ta place. J'aurais été représenter avec mon t-shirt trempé de sueur !

Cette réplique eu le don de les faire rire.

-Je pense que Keefe, lui ne raterai l'occasion pour rien au monde.

Fitz s'exclaffa.

-Ça s'est sûr.

-En parlant de lui, j'espère qu'il ne se cache pas encore derrière la porte, songea Sophie avec un sourire.

-Crois-moi, Grizel lui aurait déjà arraché la tête, du coup Ro lui aura casser le bras, et Sandor aura pris Ro en joue, qui lui aura donné un coup de coude dans le ventre.

Sophie ne pu se retenir. Elle explosa de rire, entrainant Fitz avec elle.

-Ro va mieux, même si je pense que Sandor la battra quand même.

La dernière fois que Keefe les avait interrompu durant une séance, Sophie allait avouer le faible qu'elle avait pour Fitz depuis leur rencontre. Plutôt mourir que se couvrir de honte en lui avouant être amoureuse de lui.

Fitz s'arrêta de rire.

-Tu es amoureuse de moi ?






Une vague d'émotion déferla dans la tête de Sophie. Elle n'avait pourtant pas prononcé sa pensé à voix haute... Elle baissa les yeux. Ils étaient encore connectés. Elle lâcha la mains de son camarade et se colla contre le mur en s'enfonçant des ses cousins.

La honte.

Fitz la fixait. Elle se sentit encore plus rougir.

-Tu es... amoureuse de moi ?

Il murmura ces mots dans un souffle sans trop y croire.

-Je... je...

Sophie attrapa Ella et tenta de se cacher derrière elle. Ce qui ne fit que lui rappeler la fois où Fitz était vu la chercher chez elle, lorsqu'elle avait drogué sa famille humaine et que le garçon était allé lui chercher Ella qu'elle avait alors serré fort dans ses bras.

Fitz se leva lentement du lit comme s'il faisait tout pour n'écraser aucune des pétales sur le sol.

-C'était ça... c'était ça ce secret ?

Elle acquiesça avant même d'avoir pu ne serait-ce formuler un mensonge qui pour la tirer de cet embarra. Elle cru cependant entendre Fitz : -J'en étais sûr.

Le jeune Vacker releva la tête vers elle.

-Pourquoi ne m'as-tu rien dit ?

-Pour ne pas que l'on se retrouve dans cette situation ! Pour ne pas que tu te sentes mal en apprenant ce que je ressent pour toi alors que toi tu ne ressent rien. Pour ne pas être gênée. Pour ne pas me couvrir de honte !

Il eu un petit rire, dénué de joie.

-Est-ce que tu t'es une seule fois demandé ce qui arriverait si je le découvrait ? T'es-tu une seule fois demandé qu'elle sera ma réaction à moi !?

Sophie eu l'air déboussolée. Elle n'avait pas vu Fitz en colère de cette façon depuis bien longtemps.

-Bien sûr que je me le suis demandé, lui lança-t-elle.

Elle prit une inspiration. Puis deux.

-Pourquoi crois-tu que j'ai à ce point repoussé l'échéance !?

Elle n'eut absolument aucun mal à voir la colère dans les yeux de son ami.

-Et t'es-tu demandé une seule fois ce que moi je pourrais ressentir face à ça ? De ce que moi je ressentait pour toi ?

À vrai dire, elle avait bien une idée, mais elle ne pouvait même pas croire que c'était vrai.

Fitz se dirigea vers la porte en tapant des pieds, Sophie se demanda si il s'en rendait compte.

-Je suis venu trop de fois vers toi et trop de fois tu as ignoré mes gestes et mes supplications. Maintenant ce sera à toi de me trouvé, je ne bougerait pas d'un pouce.

Sur ces mots, il se tourna et se dirigea vers la porte.

Le CLAC retentissant fut trop dure à entendre pour Sophie qui fondit en larmes lorsque la porte se referma.





Les heures qui suivirent cette dispute enfermèrent Sophie dans une bulle. Elle ne savait pas si le temps passait lentement ou rapidement. Lorsqu'il avait entendu les cri des deux jeunes gens, Sandor et Grizel s'était précipité à l'étage. En chemin, il avait croisé Fitz qui descendait les marches en furie ; Grizel, ne voulant pas le laisser rentrer seul dans cet état avait adressé un signe de tête entendu avec son camarade puis s'était lancer à sa suite. Lorsque Sandor avait aperçut sa protégée en larmes sur son lit, il s'était approché lentement de la jeune fille avant de se posé sur le lit à une distance raisonnable. Il savait ce qu'il devait faire. Si elle en ressentait le besoin, elle le ferai d'elle même sinon, il n'y avait rien à faire. Répondant à ses attentes, la jeune fille se redressa et s'avança à genoux vers son garde du corps. Le goblin ce tourna légèrement, permettant à la jeune fille de trouver refuge entre ses bras. Il l'a laissa ainsi pleuré, jusqu'à que Grady et Édaline arrivent en trombe alertés par le brouhaha. Les parents adoptif de la jeune fille furent désemparés en voyant leur fille ainsi. Lorsque Sandor les avaient vu arrivé, il s'était délicatement séparé de Sophie, pour permettre à ses parents de prendre sa place. Sophie s'était donc laissé pleuré dans les bras chauds de ses parents, qui n'avaient posé aucune questions. Bercée par leur souffle chaud.

En se réveillant le lendemain matin, Sophie regretta les rêves pleins de paillettes d'alicorne. Silveny lui avait envoyé des souvenirs toute la nuit durant, qui avaient fini par endormir la jeune fille. La sensation de l'air contre sa tête, les fleurs de toute les couleurs, l'amour maternelle de Silevny.

Grady dû allé cherché Sophie pour la tirer du lit, la menaçant d'allé cherché Iggy plus lui offrir un réveil disons... moins doucereux. L'idée que l'odeur des pets du lutin de la quitte pas de la journée suffit à Sophie à se jeté hors du lit pour allé se changer et prendre un petit déjeuner. Malheureusement, le-dit petit déjeuner ne fut pas aussi agréable qu'elle l'espérait. Édaline avait fait l'erreur de lui faire des crémentines, connaissant l'amour de sa fille pour celle-ci. Mais elle lui rappelait tellement... Sophie chercha la moindre trace d'éclateroles, qu'elle trouva au bout de la table. Finalement, elle ne se contenta de prendre pour le déjeune que quelques gourmandise par-ci par-là, avant de sauter vers Foxfire.

Le début de la journée se passa sans trop de problèmes, à vrai dire, ils ne s'étaient pas croisé une fois. Dex avait tenté de lui parlé, mais rien n'en était sortit. Elle ne peut cependant s'empêcher de sourire lorsque Biana réapparue (à proprement parler) emporté dans l'euphorie générale.

Elle remercia le ciel de n'avoir aucune session de télépathie. Ça aurait été bien trop gênant. Ils auraient été obligés de faire des exercices d'apparenté. Et ce n'était clairement pas le moment. À cette pensée, Sophie se demanda si leur lien d'apparenté n'était pas rompu... non, ce n'était pas possible, ce n'était pas -

Sophie poussa une exclamation lorsque quelqu'un lui tapota l'épaule. Elle se retourna et trouva Marella qui la regardait d'un œil inquiet. Sophie avait toujours du mal à se faire à l'idée que la jeune fille blonde était en fait Pyrokinésiste.

-Qu'est-ce que tu as Sophie ? Tu es au milieu du couloir depuis bientôt cinq minutes.

Sophie tourna sur elle-même. Effectivement, le couloir était désormais vide, seule le voix de la jeune Redek se répercutait contre les murs de cristal.

-Rien du tout.

-Bien alors on va manger, je meure de faim !

Sophie s'arrêta un instant devant la porte du réfectoire, s'autorisant deux respirations. Lorsqu'elles arrivèrent dans le réfectoire, Sophie repéra immédiatement leur table. Elle espérait paraître aussi naturelle que possible en s'installant entre Dex et Biana. Loin, très loin de Fitz. Elle faisant en sorte de rien laissant paraître, s'intéressant au différente conversation. Apparement les triplés avaient fini par casser cette immonde statue de Yéti, Dex affirma que Kesler était aux anges, les entrainements de Linh et Marella se passaient bien. Même Biana participa à la conversation, elle avait l'air d'être en forme, si ce n'est la manie qu'elle avait de ce couvrir la partie gauche de son visage avec des mèches de cheveux. Sophie pu tout de même apercevoir la-dite cicatrice. Presque imperceptible, on voyait tout de même son sourcil bien plus arqué que d'ordinaire, encore fallait-il être au courant pour le remarqué, ou alors bien observé. Elle ne pu cependant pas échappé aux questions ce qui se passait avec Fitz, leur aire maussade n'avait donc pas échappé à leurs camarades. Aucuns ne répondit, ce qui jeta un blanc sur l'assistance. Sophie lança un coup d'oeil vers Fitz. Le garçon manquait de sincérité dans chacun de ses gestes, et un onde de tristesse et de colère se lisait dans ses yeux (si on oubliait son points serez sous la table qu'il essayait temps bien que mal de cacher).

Les deux Télépathes se levèrent en même temps, souhaitant tous deux quittés ce cirque. Ils se regardèrent un instant, sur le point de dire quelque chose avant de refermer la bouche. Le jeune Vacker repris son aire renfrogné et quitta la table avant même que quelqu'un ne puisse le retenir. Sophie attendit qu'il soit sortit avant de partir à son tour.

Keefe qui s'était montré discret juste que-là, demanda :

-Serait-ce la fin de Sophitz ?

Avant de se faire remballer par Biana et Tam :

-Ne te fais pas trop d'espoir.

Maintenant est-ce que tu vas me dire ce qui s'est passé avec mon frère ?

Les deux jeunes filles attendaient qu'on les appelle sur coté de l'estrade, elles et leurs camardes. Biana avait pris Sophie à part.

-Combien de fois je vais devoir te dire qu'il ne s'est rien passé ?

Son amie leva les yeux au ciel.

-Et moi, combien de fois vais-je devoir te dire de me dire la vérité ?

-Rrrrhhha ! On s'est disputé, t'es contente ?

Biana eu l'air de réfléchir, avant finalement de rendre son verdict :

-Non. Vous nous cachez des choses, on le sais très bien, on est pas dupe.

Sophie se frotta le bras. Elle n'allait quand même pas lui dire ce qu'il s'était passé, non ? Biana était peut être sa meilleure amie, elle n'en était pas moins la sœur du garçon à qui Sophie avait avoué ses sentiments, action non volontaire.

-Tu as intérêt à me le dire, parce que vu la façon avec laquelle il est rentré de chez toi avant hier, il a du se passé quelque chose de grave.

La jeune fille fronça les sourcils.

-Comment ça ?

-Il est arrivé en trombe dans le salon, suivit de près par Grizel qui essaya de le rattraper, mais il lui à bien fait comprend qu'elle devait le laisser.

Sophie faillit bien se laissé distraire, mais non.

-Qu'est-ce qu'il a fait ?

Biana eu un petit rire :

-S'était assez épique. Il lui frappé le bras tellement fort qu'elle gardera sans doute un bleu pendant quelques temps encore, comme lui d'ailleurs. N'as-tu pas remarqué son bandage ?

À vrai dire, non. Elle était trop occupé à l'éviter lui et son magnifique regard bleu-vert pour voir que son poing serré sous la table avait un bandage.

-Enfin, reprit Biana, il est partit en courant dans sa chambre et quand je l'air rejoint, je l'ai trouver assis sur son lit à serrer M.Câlin dans ses bras. Il pleurait.

Devant la surprise de Sophie, Biana poursuivit :

-Quand je me suis approché de lui je l'ai entendu à plusieurs reprise dire « confiance... apparentés ».

Elle regarda son amie avec un regard dure, comme si à son tour, Biana essayait de lire les pensées de Sophie.

-Maintenant Sophie (Elle se rapprocha d'elle, Sophie pouvait presque sentir son souffle) tu vas me dire ce qu'il s'est réellement passé se jour là. Crois, je ne suis pas seulement venue aujourd'hui pour la cérémonie ; je compte bien te tirer les verres du nez. Aujourd'hui.

Sophie soupira. Il fallait bien se faire une raison. Elle serait bien obligé de lui dire un jour ou l'autre, ou bien Biana continuerait à la harceler jours et nuits, pendant minimum cent ans. Au bas mot.

Elle regarda le ciel et ferma les yeux. Parfois, elle aimerait que tous disparaissent. Elle replaça une mèche de cheveux derrière son oreille. La jeune elfe se tourna vers son amie.

-Viens à la maison après la Cérémonie.

Biana afficha un sourire satisfait.



        Comme vous le savez tous, il y a quelques semaines notre monde à connus une nouvelle attaque. Une attaque qui a eu lieu ici même, là où nous nous trouvons aujourd'hui : devant la statue de l'Unité. Statue qui autrefois laissait une trace de notre bonne entente avec les Humains, mais qui aujourd'hui nous le savons, gardait le secret des abominations qui leurs ont été infligées.

Le Conseiller Emery laissa à la population le temps de digéré l'information avant de poursuivre.

-Il est maintenant temps que vous soyez au courant. Il y a de ça des millénaires, une elfe du nom de Vespéra avait exécuté plusieurs expériences sur plusieurs centaines d'Humains. Nous n'avons eu depuis, aucunes trace de ces malheureux. Cette femme était depuis la seule prisonnière de la prison de Lumenaria, avant d'y être rejointe par un des membres des Invisibles, un individu du nom de Gethen.

Emery sonda la foule qui faisait entendre de plus en plus de murmure de son regard saphir.

-Vous avez bien raison, il s'agit du membre de cette organisation qui à détruit le-dit bâtiment durant le Sommet de la Paix, causant des centaines de morts pour la plupart gobelines (il s'arrêta de parler un moment en honneur aux victimes) ainsi que des blessures irréversible.

Pour cela, nul doute qu'il s'adressait au Conseiller Terik qui se tenait clopi-clopan sur sa béquille en essayant de paraître le plus naturel possible. Raté.

-Cependant, nous s'avons aujourd'hui qu'il s'était fait attrapé pour permettre au plan de son chef de se réaliser. Le-dit qui chef qui croupis aujourd'hui dans une cellule, loin de tous. Celui-là même qui nous à enlevé notre cher Conseiller Kenric.

Sophie baissa les yeux et fixa ses pieds, elle n'osa plus levé les yeux, peur de voir le visage pâle d'Oralie. Sophie avait longtemps cru que les deux Conseillers entretenaient une relation intime, malgré le fait que leur fonction le leur interdisait formellement. Tous ça lui faisait penser à ce qui compte vraiment. Kenric avec sacrifier sa vie pour sauver celle d'Oralie, Fitz et Sophie. IL n'y a aucuns doute que le Conseiller roux l'avait fait pour sauver celle qu'il aimait... Maintenant que Fitz savait que Sophie l'aimait, pensait-il à la même chose qu'elle à l'instant présent ? Elle était loyale, et serait prête à sacrifier sa vie pour un être cher, ce n'est pas pour rien qu'elle demande trois fois à ses camarades s'ils sont réellement prêt à allé à l'avant du danger. Ce n'est pas pour rien qu'elle le fait. Elle veut à tous pris les empêcher d'aller à l'avant, de risquer leur vie, parce qu'on à qu'une vie, et qu'elle vaut la peine d'être vécue. Ça n'avait cependant pas évité à Dex de s'être de s'être fait kidnappé et torturer, à Keefe de l'avoir remplacé dans un combat à mort avec le roi Dimitar (qu'il avait remporté de justesse), à Biana de s'être engagé dans un combat perdu d'avance contre deux des chef des Invisibles et à Fitz de s'être fait transpercé le torse. Elle en faisait encore des cauchemars : voir cette pointe transpercer le torse du jeune télépathe, voir ses veines saillantes sur sa poitrine. C'était sans aucun doute un des pires moments de sa vie. Si j'aimais cela devait se reproduire, elle ne sait ce qu'elle ferait. À qui le tour maintenant ? Tam et Linh ? Wylie avait été enlevé et torturé. Et Fitz ? Si ça devait lui arrivé de nouveau ? Alors... Sophie ne serait vraiment quoi faire. Elle ne prêta plus attention au discours jusqu'à que des bras lui entourent les épaules. Avec un sursaut elle releva la tête pour croisé le regard rieur de Keefe.

-Dis-donc Foster qu'est-ce qui t'arrive ?

D'une main il s'éventa le visage comme à chaque fois qu'il sentait ses émotions.

-Tu es bien mélancolique. Et triste. Mais ce n'est pas le jour, enfin ! Dit-il en désignant la foule et l'estrade d'un geste théâtrale avant de reprendre : -Notre jour de gloire est arrivé ! Regardes la foule en délire !

En réalité, on aurait pu entendre les mouches voler. La foule était bien trop absorbée par le discours du Conseiller Emery. On pouvait cependant entendre quelques murmures par-ci par-là.

-Prépares-toi à être idolâtrée à partir de maintenant !

Sophie tenta un sourire devant la bonne humeur de son ami. Elle se retint de justesse de s'arracher un cils, elle se contenta de tordre ses mains gantées. Elle eu l'impression d'être observée. Elle releva la tête au moment où Fitz se détournait.

-Vous les gamins, vous réussissez toujours vos coups.

Sophie et ses amis se retournèrent comme un seul homme pour faire face à M.Forkle qui leur adressa un sourire rayonnant.

-Retour en mode Forkle ?

Le vieil elfe lui sourit :

-Oui, le Conseil à été informé que le Magna Leto était occupé en terre gnôme. Grady ne devrait pas tardé à vous rejoindre, dit-il à Sophie avant de se tourné vers Dex. Je tenais à t'informer que Kesler va être remercier par le Conseil pour son aide durant votre mission.

Le jeune homme sourit de toute ses dents, faisant ressortir ses fossettes.

-Bien, vous ne devriez pas tardé à être appelé pour monté sur la scène, cependant, vous trois ne monterez pas tout de suite, dit-il à l'adresse de Sophie, Keefe et Linh. Malheureusement Marella ne pourra pas se joindre à vous, ou bien il nous sera obligés d'informer le Conseiller de sa... condition. Le Comité est aussi présent, mais n'essayez pas de les repérer, il n'ont pas leur costume.

En effet, le Conseiller Emery ne tarda pas à les appeler. Il recommença un long discours sur le courage dont ils avaient fait part. Informant la foule de tous ce qu'ils avaient fait, félicitant Kesler de sa diversion, promettant de lui fournir toutes les potions et élixirs dont il pourraient avoir besoin, et de façon permanente. Il félicita aussi Grady de ses exploits fasse à Fintan, il en profita pour le renommer au poste d'Émissaire à la surprise de tous, titre qu'il accepta après un moment d'hésitation et des regards insistants de Sophie et Édaline. Il parla du courage de Biana fasse au deux chefs des Invisibles, s'assurant qu'elle s'était bien remise de ses blessures. Il félicita Tam et Fitz, et Sophie vit se dernier lui lancer plusieurs regards qu'elle avait du mal à comprendre. Emery appela ensuite M.Forkle, Linh, Keefe et Sophie. En montant sur la scène Sophie vit M.Forkle et Oralie se regarder dans les yeux avant que la Conseillère blonde ne regarde le sol et que M.Forkle lui adresse un sourire triste. Emery félicita les trois jeunes elfes de se qu'ils avaient accomplis pour sauver l'Atlantide (moment ou Keefe fit mine d'être surpris). Il félicita Sophie de son aide avant de se tourné vers Linh. Pour tous ce qu'elle avait accompli, elle et son frère, le Conseil annonça que les jumeaux Song avait officiellement le droit de revenir dans les Cités Perdues, Atlantide comprise. Il prit même des nouvelles de Ro auprès de Keefe, cette dernière poussa un grognement. Quand vint le moment de découvrir la Statue de l'Unité, Sophie qu'elle allait vraiment finir par s'arracher un cil, mais le sourire de Biana et Linh l'en dissuada. Le regard de Fitz aussi. Le Conseiller Bronte effaça sa grimace de son visage pour leur adresser un sourire avant de se tourner vers la statue pour enlever le drap qui la cachait. Sophie en eu le souffle coupé. La statue avait l'air tellement réelle, tellement vraie. La Statue de l'Unité était toujours là, si ce n'est qu'à présent plus aucune entrée n'était existante, mais une autre sculpture était venue s'y ajouter. Au dessus de la statue originelle en flottait à présent une nouvelle. Une qui représentait trois elfes qui se donnaient la main. Sophie était subjuguer par les détails. Oralie tapa dans ses mains et la statue se mis à tourner lentement au dessus de la Statue de l'Unité. Sophie ce demanda comment cela était possible, mais elle n'osa posé la question, par peur d'enlever la magie. Même Keefe fut impressionner.

-Hé bien, dit-il, je ne m'attendais pas ça. Vraiment, vraiment, vraiment pas.

Le Conseil au complet sourit devant d'aussi bonnes réactions.

-Ce n'est pas tous, reprit le Emery, nous avons pris soins d'écrire le nom de toute les personnes qui ont permis cela.

En effet, Sophie n'avait pas remarqué les écritures au pieds de la statues. Elle s'en approcha pour mieux voir, ses amis firent de même. Elle parcouru les noms assez vite, les connaissante tous, et son coeur s'emballa lorsqu'elle vu que les inscriptions « Fitzroy Avery Vacker » et « Sophie Elizabeth Foster » étaient côte à côte. Même le nom de Wylie était inscrit (le Conseil avait du avoir vent de se qu'il lui était arrivé). Autre chose lui paru étrange, l'inscription « M.Forkle » était écrit deux fois. Sophie se tourna vers les autres ; les yeux mouillés de M.Forkle et Oralie lui confirmèrent le fait. Même Keefe semblait l'avoir remarqué.

À la fin de la Cérémonie, Sophie se dit qu'elle allait enfin pouvoir souffler, avant de voir que le ciel se couvrait, annonçant la tempête, une tempête appelée Biana.




Grady et Édaline avaient proposé à Biana de dormir chez eux se soir là. Sophie ne pu refuser ; en y réfléchissant, elle ne l'avait jamais invité à passer une nuit chez elle, contrairement à ce qu'avait pu faire l'Éclipseuse. Aussi, Biana et Sophie se trouvaient dans le lit de cette dernière. Biana n'avait toujours pas interrogé son amie, elle attendant toujours, stressant un peu plus. La jeune Vacker avait eu la bonté de ne pas le faire devait ses parents mais...

-Bon. Peux-tu me le dire maintenant que nous sommes seules.

Sophie se couvrit un peu plus le visage avec sa couette.

-Sandor doit sans doute être en train d'écouter, Woltzer ne doit pas se gêner non plus.

Sophie poussa un grognement.

-S'il te plait Sophie... j'ai besoin de savoir.

La télépathe laissa apparaître ses yeux pour fixer ceux de son amie. Le même bleu-ver que ceux de... Elle secoua la tête.

-Qu'est ce que tu veux savoir ?

Biana sourit :

-Pourquoi ne commencerais-tu pas par le début ?

Sophie lui raconta tous, depuis la fois où Keefe les avait interrompu elle et Fitz en Alluveterre, en passant par le moment presque romantique sous le panacier de Calla jusqu'à la révélation plus que foireuse de Sophie deux jours plutôt. Elle ne passa rien sous silence. Se livrant totalement à son amie. Depuis sa rencontre avec lui jusqu'à aujourd'hui, de ses doutes avec Keefe, des sentiments pour le jeune Vacker qu'elle essayait de cacher temps bien que mal. Biana semblait boire les mots de son amie, la laissant parler sans l'interrompre. L'interêt qu'elle portait à son amie toucha Sophie. Lorsqu'elle eu fini, un silence s'instaura entre les deux filles. Biana sembla étudier son amie sous un nouveau jour.

-Oh...

C'est que Biana parvint à dire.

-Je ne m'attendais pas à ça. Enfin je veux dire, on s'avait tous que tu avais un faible pour lui. Mais te l'entendre dire, c'est comment dire ? Assez irréel. On se demanda quand est-ce que tu finirais pas ouvrit les yeux.

Sophie se sentit rougir jusqu'à la racine des cheveux. Le rire de Biana la rassura.

-Vous... je veux dire, vous étiez au courant ?

-Au courant est un bien grand mot, nous nous en doutions serait plus juste. Mais si on par la dessus, on peut facilement dire que toute l'école est au courant, surtout depuis qu'il t'a offert les bagues.

-Rrrrhhhhaaaa ! Cria Sophie en retourna sous sa couette, aussi rouge que Monsieur Câlin, sans les pailettes.

-Tu me fais rire, lui dit Biana. Cependant il y a bien quelque chose que je ne comprend pas.

Sophie risqua sa tête hors de sa cachette.

-Pourquoi ne le lui as-tu pas dit ? Et surtout, pourquoi as-tu eu cette réaction quand il l'a appris ?

Sophie réfléchi quelque instant avant de lui donner une réponse très intelligente :

-Parce que.

Devant le silence de son amie elle se força à argumenter sa réponse très intelligente :

-Parce que j'avais peur de sa réaction. Parce que j'avais peur qu'il me rejette pour de bon. Peur qu'il le disent à tous le monde. Peur que ce ne soit jamais pareil entre nous.

Biana posa une main sur le bras de son amie :

-Mais as-tu réfléchi à ce que lui pourrais-penser de la situation ? À ce que lui ressentirai fasse à ça ?

-Rha ! Vous êtes tous les deux pareil, râla-t-elle en tournant le dos à son amie.

-Peux-être, mais à ton avis, qu'est ce qui aurait pu arriver si Keefe n'avait pas intervenu sous le panacier de Calla ? Qui aurait fait le premier pas dans ce cas-là ?

Ça aurait été... Fitz ?

Biana soupira :

-Si dans une semaine tu n'es pas allé le voir et que ça n'a pas été réglé, j'irai le voir moi-même.

Ça s'appelait du chantage. Mais elle n'avait pas tort. Il allait falloir qu'elle se bouge. Vraiment.

Les jours qui suivirent furent comme le premier, Fitz et Sophie s'évitaient. Le plus dure fut en session de télépathie. Tiergan remarqua rapidement que quelque chose n'allait clairement pas. Il avait déjà remarquer que ça n'allait pas fort. Fitz ne s'impliqua pas, il n'essaya même pas. Alors Tiergan n'insista pas et les laissa tranquille. Le dimanche arriva plus vite que Sophie ne l'aurait cru. Lorsque Sophie réalisa que ça faisait une semaine qu'elle s'était disputé avec Fitz, elle faillit pleurer. Sandor ne posa aucune questions, bien que Sophie était persuadé qu'il ne s'était pas gêné d'écouter sa discussion avec Biana. Biana... Biana lui avait dit d'aller lui parler. Elle devrait y allé. Elle devrait, mais elle n'ira pas. Elle ne pouvait pas. La porte de sa chambre s'ouvrit laissant apparaître une silhouette de deux mètres de haut.

-Vous devriez aller le voir.

-Mais...

-Vous vous êtes permis de me donner des conseilles dans ma vie intime, je me permet de faire de même.

Sophie fixa ses pieds. Un pet se fit entendre. Même Iggy avait l'air de lui dire de débarrasser le planche et d'aller le retrouver.

-Bien Sandor, on va faire un tour à Everglen.

Biana ouvrit le portail de l'immense demeure d'Everglen avec un sourire. Elle conduisit son amie et son garde du corps jusque devant la chambre du télépathe.

-Prends tout temps surtout, souffla Biana à l'oreille de Sophie qui rougit.

Elle regarda la porte de la chambre fermé et se rendit compte qu'elle n'y était jamais entrée dans la chambre du jeune homme. Elle hésita quelque secondes. Elle entendit des pas derrière elle et se retourna pour voir un Grizel souriante arrivée. Sandor lui murmura quelque mots à l'oreille et elle hocha la tête. Sandor se tourna vers la jeune fille. Sophie inspira avant de pousser la porte et d'entrer dans la chambre.

Fitz lui tournait le dos, assis sur son lit. Sophie de voyait pas ce qu'il faisait. Elle s'avança doucement vers le jeune homme, ne voulant pas l'effrayer. Elle l'appela une première fois, puis une deuxième avant qu'il ne se tourne vers elle. Il la fixa de son magnifique regard bleu-vert. Il eu d'abord l'air surpris puis en colère, et enfin l'amusement se lit sur son visage. Il se leva lentement, un mince sourire sur les lèvres. Ce qui permis à Sophie de se demander si elle avait le temps pour s'enfuir en courant se caché dans sa couette jusqu'à la fin de ses jours. Mais ses jambes refusait d'obtempérer et de lui obéir. Plus le jeune homme s'approchait d'elle, plus elle avait envie de s'arracher un cil. Quand il fut assez près d'elle pour qu'elle puisse sentir son souffle sur ses joues, il ouvrit les bras. Et la jeune fille n'hésita pas un instant ; elle alla se blottir dans ses bras. Elle ne savait pas combien temps ils étaient resté comme ça, dans les bras de l'autre, mais ça lui paru terriblement court du moment où Fitz s'écarta d'elle. Sophie n'osa pas levé les yeux vers le visage de son ami. Elle appuya sa tête contre son torse et ferma les yeux. Il lui caressa doucement le dos et lui murmura d'une voix douce :

-Pourquoi ne m'as-tu rien dit ?

Elle n'osa pas le regarder et mit quelques instant avant de lui répondre.

-Je... j'avais peur que tu ne me rejettes, que tu te moques de moi, que -

-Pourquoi ? Pourquoi Sophie ?

Sophie ne sut que répondre. Elle avait l'impression d'avoir un énorme poids sur les épaules, un bâillon sur la bouche.

-Pourquoi avais-tu si peur de me le dire ? Tu n'as pas confiance en moi ? Si c'est ça alors je...

-Non !

De surprise il s'écarta d'elle mais elle le sera plus fort encore. Elle sentit ses yeux se mouiller.

-Non. C'est juste que, je ne savais pas si...

-Si ? L'incita Fitz.

-Si... enfin... je...

Sophie se mis à pleurer. D'un geste doux Fitz leva une main et lui caressa la joue.

-Si tu... étais...

Fitz lui leva tendrement la tête et la fixa de ses yeux bleu-vert. Il essuya une larme.

-Si j'étais amoureux de toi ?

Sophie ouvrit de grand yeux d'un coup. Choquée par la question de son ami. Pourquoi ciel disait-il ça ? Si ?

-Oui Sophie. Tu n'as jamais compris mes, gestes mes paroles, ou bien tu n'as pas voulu les comprendre. Et pourtant j'étais présent. Depuis le début. Je pensais que tu aurais enfin compris après ce qui s'est passé sous le panacier Calla, mais apparemment non. C'est pour ça que je t'offrais tous ces cadeaux. Pour ça que je fusillais les bras de Keefe autour de toi. Pour ça que je ne te l'ai pas dit. Pour ça que je me suis fâché contre toi. Pour ça que je ne t'ai pas dit que je suis amoureux de toi. 

Sophie n'en croyait pas ses oreilles. Ça ne peux pas être vrai. Rien de tous ça ne peut être vrai. À moins que les lèvres de Fitz sur les siennes, soit fausse, ce qu'elle ressentait à cette instant, était tout sauf faux.

Parce que ce baiser était réel.

Et tout ce qui allait avec aussi.

« Drôle de chose que le temps. Une fois parti, il a disparu. Avant de passer entre les mains d'un autre. Tu accompliras de grande chose avec, Sophie. Des choses merveilleuses, incroyable. Je ne serai malheureusement plus là pour les voir, j'en suis navré. Mais que ça ne t'empêche pas de les vivre. De rêve. Te battre. Aimer. Prendre des risque. Autorise-toi à goûter le bonheur ».

Sophie y avait goûter, et elle y goûtera encore longtemps. Très longtemps.

Ils ne se séparèrent pas immédiatement, mais leur esprit se connectèrent pour formuler deux mots communs :

Je t'aime.





Les deux télépathes étaient assis l'un à côté de l'autre, mains dans la mains, observant le paysage qu'il ne connaissant que trop bien. L'odeur du panacier flottait dans l'air pur. Ils ne se parlaient pas. Ils n'avaient pas besoin. Le temps passait sans qu'ils ne s'en aperçoivent. Au bout d'un moment des voix se firent entendre en contre-bas. Ils se levèrent et descendirent la colline côte à côte.

-On va leur dire ? Demanda Fitz.

-À voir.

Sophie réfléchi quelques instants :

- Biana est au courant je suppose.

Le garçon acquiesça avec un sourire.

-Quand à toi, dit Sophie avec un petit rire. Prépares-toi à une longue discussion avec Grady.

Fitz explosa de rire.

-C'est bien le cadet de mes soucis.

-Ça, je m'en doute, murmura-t-elle avec un petit rire.

Biana avait dû informé leurs amis car aucuns ne paru surprise de leurs mains liées. Et heureusement se dit Sophie, elle n'aurait pas à faire face au regard contrit de Dex et Keefe. Ce dernier ne put d'ailleurs s'empêché de placer une blague de trop sur le Sophitz. Avec des sourires éclatant la joyeuse bande se retrouva à l'étage de la belle demeure d'Havenfield pour un saut jusqu'à Foxfire. Ils comptaient bien se poser avaient que le Cygne-Noir ne leur confie de nouvelles missions.

Ils goûtaient au bonheur. Et leurs amis feront bientôt de même. Elle en était certaine.

Le bonheur.








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*Gardiens des Cités Perdues tome 5.

Bonjour ! Bonsoir !

Je vous retrouve avec ce qui est sans doute l'O.S. le plus long que je n'ai jamais écrit ! 6 344 mots, sois 15 pages Libre Office ! Je l'ai écrit en 4 jours...

Ne faites pas attention aux fautes s'il vous plait. Je tenais juste à dire que je ne suis pas sûr de la fin de cette partie, je vais sans doute la revoir...

Enfin, je suis désolé pour ce Sophitz, mais l'idée m'est venue alors que je baignait dans la mer; j'ai limite couru jusqu'a l'appart pour commencé à écrire ! Autrement dit, j'étais emballé ! Je tenais aussi à noté que j'ai essayé de respecter les informations que nous avons sur le tome 7 (le câlin Sophitz et d'autre petite chose) et le style des livres.

Enfin, je vous informe aussi que j'organise sur Instagram un concours vous permettant de gagner des FanArt KOTLC que j'ai fait moi même (vous pouvez d'ailleurs gagner la cover de ce livre !) Plus d'information sur Instagram (@ annabethberroud) par message privé ou commentaires !

Enfin, je vais me coucher, faites de beaux rêves pleins de crottins d'alicorne !

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