Chapitre 21 - Léo

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JEUDI 7 MAI 2015

Je suis accoudé à la rambarde du balcon de la chambre d'hôtel de Kaithlyn. Je ne veux pas partir, mais nous avons rendez-vous avec Thomas chez son oncologue. J'ai envie de rester. Je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit après m'être rendu compte que je tenais à elle... Ou plutôt qu'elle m'ait aidé à le faire. Je passe mes mains sur mon visage. Est-ce possible tout ça ? Je me refuse toujours à apprécier quelqu'un d'autre que Thomas ou Julia.

— Bonjour Léo...

Je souris même avant de la voir. Sa voix pénètre en moi et me fait du bien. Je me retourne et elle est sublime avec ce beau soleil qui se reflète sur sa peau blanche. Ses cheveux au vent et son sourire. Et elle est d'autant plus sexy dans mon tee-shirt...

— Salut ma belle.

Elle s'approche de moi et je ne peux pas décrocher mes yeux d'elle. Je l'attrape pour l'embrasser et elle s'accroche à mes hanches, surprise.

Je maintiens sa nuque en prolongeant le baiser, caressant sa langue, passant mon autre main dans ses cheveux. Dieu que c'est bon. Je la relâche en inspirant.

— L'air de Paris te dévergonde mon cher Léo pour m'embrasser de la sorte de si bon matin.

— Ou bien c'est à cause de vous, ma chère Kaithlyn.

Je souris à la référence de ma phrase à New-York, cette fameuse soirée. C'est carrément sûr que c'est sa faute d'ailleurs. Elle me met dans tous mes états à chaque fois qu'elle est dans mon périmètre. J'embrasse chastement ses lèvres avant de m'asseoir à table, où j'ai disposé le petit-déjeuner un peu plus tôt.

Je l'observe prendre une photo de la Tour Eiffel, qui est juste devant nos yeux. J'aperçois la courbure de ses fesses lorsque mon tee-shirt se relève légèrement. Je l'attire ensuite à moi pour l'asseoir sur ma cuisse. Je lui donne une tasse et elle me fait un joli sourire. J'ai envie de l'embrasser à chaque fois qu'elle me sourit ou rit. Je bois une gorgée de mon café en la regardant. Elle semble très loin dans ses pensées, comme d'habitude. Je passe ma main dans son dos.

— Kaithlyn... À quoi tu penses ?

— À rien... je suis contente que tu sois là avec moi.

Elle sourit en croquant dans une tartine, baissant son regard, comme si elle était honteuse de me l'avouer. Je prends son menton et l'oblige à me regarder.

— Moi aussi je suis content d'être là.

J'arrange ses cheveux avant de lui embrasser ses lèvres douces. J'aimerais tellement passé la journée avec elle et me balader sous ce beau soleil. Je désire des choses dont je n'ai jamais eu envie et ça me fait bizarre, mais agréablement.

Je finis mon café et la regarde manger avec appétit. Ça me fait plaisir car depuis qu'elle est arrivé ici, elle a perdu un peu de poids. Non pas que ça ne lui va pas, mais j'aime ses formes, je ne veux pas qu'elle essaie de ressembler à toutes ses filles squelettiques. Je passe ma main sur sa cuisse en la regardant.

— Je vais devoir y aller ma belle. Et je n'en ai pas la moindre envie.

— Alors reste avec moi.

Elle me sourit en passant ses bras autour de mon cou, rapprochant son visage du mien.

— Si seulement ! Malheureusement Thomas doit m'attendre. Mais promis, nous passerons notre prochaine journée de repos ensemble.

Elle acquiesce tout en passant son nez contre le mien. Un geste minime, mais qui me fait sourire. Je l'embrasse une nouvelle fois avant qu'elle ne se lève pour me laisser aller me rhabiller.

Après des négociations de sa part pour garder mon tee-shirt, j'enfile mon pull en lui laissant. Je serais bien rentré avec pour avoir son odeur sur moi. Je pose un genou sur le lit et me penche pour l'embrasser. Elle va me manquer.

— À plus tard bébé.

Ce petit surnom l'a fait sourire à chaque fois. Je ne pensais pas être ce genre de mec à dire ces mots-là, mais je crois bien que je le suis en réalité. En même temps c'est la première fois qu'une relation avec une femme dure plus de dix minutes. J'attrape ma veste et sors de sa chambre d'hôtel. J'envoie un message à mon frère pour lui dire que je vais passer le prendre après avoir pris une douche.

***

Je suis sorti du bureau du médecin pour le laisser finir la consultation avec Thomas, comme d'habitude. Même s'il est majeur, je ne peux pas m'empêcher de m'en mêler. C'est toute l'histoire de ma vie son cancer. En attendant, je regarde mon téléphone et j'ai un message de Kaithlyn qui m'envoie une photo du haut de la Tour Eiffel avec un petit mot pour me rappeler notre baiser un mois plus tôt... Quel doux souvenir. L'un de nos premiers baisers. Je ne peux m'empêcher de l'appeler, je n'ai pas envie de lui parler par message. Elle décroche. Je souris rien qu'au son de sa voix.

— Oui Léo ?

— Tu me nargues avec ta photo et ton moment souvenir ?

— Pas du tout ! Je partageais juste mes pensées.

— Hum, moi aussi j'aimerais bien me remémorer ce souvenir, mais en pratique plutôt.

— Je suis d'accord avec toi.

— Tu y es toujours là ?

— Oui, on est juste devant la Tour Eiffel et on va manger une bonne gaufre.

— C'est cool. On se voit ce soir ?

— Je ne sais pas.

— Comment ça ? Tu n'as pas trop le choix en fait... Si tu me dis non, je me pointe quand même

Je ris et je l'entends glousser adorablement. Elle va me trouver trop collant à force. Mais je m'en fiche.

— Non mais tu ne me forcerais pas quand même !

— Je sais que tu en as autant envie que moi bébé.

— Beaucoup plus j'en suis certaine.

— Oh non je n'en suis pas sûr ma belle !

— Et pourquoi ça ?

— Je dis ça comme ça... À ce soir alors.

— Salut.

Je souris en raccrochant et regarde à nouveau la photo. Je range mon téléphone lorsque Thomas ressort du cabinet. Nous regagnons la voiture.

— J'ai un truc à faire. Je te dépose à la maison ou à l'université ?

— Tu en as pour la soirée ?

— Je vais certainement passer la soirée avec Kaithlyn

Il sourit grandement et je lève les yeux au ciel.

— Cool ! Vas la rejoindre je me débrouille !

— Mais non, je te dépose d'abord. Je vais voir si le petit copain de sa sœur est dispo pour venir aussi.

J'envoie un message à Ethan avant de monter dans la voiture et je démarre, direction son université. Et la question que je redoutais arriva.

— Du coup vous êtes vraiment ensemble là ? Elle est revenue de New-York définitivement ?

— Oui.

— Et c'est bon tu lui as dit que tu l'aimais ?

Je freine un peu trop brusquement au feu. Mes mains se crispent sur le volant. Ce mot n'existe pas pour moi. Cependant il l'ignore.

— Je ne l'aime pas Thomas.

— Pas à moi Léo ! Ça se voit dans tes yeux que tu es fou d'elle.

— Tu dis des conneries, je sais que je ne l'aime pas.

— Bah qu'est-ce que tu fiches avec elle alors ?

— Nous ne sommes pas ensemble. On passe juste du bon temps. Et tu es arrivé, au revoir.

Il rit en détachant sa ceinture.

— Fiche-moi dehors, vas-y. À samedi.

— C'est ça. Salut.

Je redémarre après avoir lu le message d'Ethan qui me dit qu'il ne peut pas m'accompagner car il a encore des cours. Je me dirige vers la Tour Eiffel. Thomas est incorrigible. Il croit que je peux aimer. Mais il ne peut pas comprendre, car lui il ne sait pas pourquoi je ne peux pas. Et j'espère de tout cœur qu'il ne le saura jamais, car il m'en voudra de lui menti depuis si longtemps. Il aura raison. Cependant je fais uniquement ça dans le but de le protéger, depuis toujours.

Je me gare près de la Tour Eiffel et me dirige vers le Trocadéro à la recherche de ma belle brune. Il y a du monde ce qui ne me facilite pas la tâche et bien évidemment je suis monté du mauvais côté. Heureusement je reconnais rapidement sa sœur car Kaithlyn me tourne le dos. Je m'avance doucement et une fois près d'elle je viens poser ma main sur ses yeux. Elles ont toutes les deux un sursaut de surpris et je fais signe de se taire à sa sœur. Kaithlyn tâte mes mains puis les retire de ses yeux rapidement. Elle me regarde surprise avant de m'éblouir par son sourire, et le mien reflète le sien.

— Oh mais qu'est-ce que tu fais ici ?

— Et bien, j'avais juste plus envie que toi que l'on se voit.

En effet, impossible d'attendre ce soir. Cette fille me manque constamment et si je pouvais passer toute la journée avec elle, je ne m'en lasserais pas c'est certain.

Je passe ma main sur sa nuque pour lui déposer un baiser chaste avant de dire bonjour à sa sœur. Je m'assois aux côtés de Kaithlyn qui vient directement se blottir contre moi. Elle est belle comme d'habitude. Le téléphone d'Alayna sonne et elle s'éloigne quelques instants. Pendant ce temps, Kaithlyn se tourne vers moi.

— Je ne m'attendais vraiment pas à te voir ici...

— Je suis assez inattendu parfois. Et j'avais très envie de te voir.

— Mais je pensais que ce n'était que ce soir.

— Je ne voulais pas attendre.

Elle m'offre son sourire timide en baissant les yeux, je l'adore celui-là. Je sais qu'il n'y a que moi qui y ait le droit. Elle passe sa main sur mon torse, lissant ma chemise.

— Tu es beau dis donc.

— Merci Kaithlyn.

Je déteste les compliments. Et celui-là je l'ai entendu des millions de fois. Mais il vient de Kaithlyn et ça doit être la première fois qu'elle me le dit. Alors je prends avec plaisir.

Elle vient mettre mes lunettes de soleil sur ma tête, m'obligeant à plisser les yeux, mais j'aime quand elle me regarde dans les yeux. Maintenant elle y arrive parfois, au début elle m'esquivait toujours. Elle prend mon visage entre ses mains et vient m'embrasser. Son baiser est rafraîchissant. Elle caresse mes joues une fois ses lèvres loin des miennes et je viens embrasser son front. Elle tend son bras et touche la chaîne en or que je porte. Bordel j'ai oublié de l'enlever. J'attrape son poignet fermement et elle sursaute. Je remarque un peu de peur dans son regard.

— On ne touche pas à ça Kaithlyn.

— Pourquoi tu la portes alors ?

— C'est privé.

Je relâche sa main et elle s'éloigne légèrement. J'ai fait une erreur en la gardant, merde. Mais je ne veux surtout pas lui dire ce qu'il y a sur cette médaille. C'est trop privé et personne ne le sait. Surtout pas mes collègues de boulot ou la fille avec qui je couche.

Mais quel idiot je suis ! Je viens vraiment de réagir comme un con ? Le regard qu'elle m'a lancé était juste... J'en ai froid dans le dos. Et encore une fois, j'ai d'abord pensé à moi. Je passe ma main sur mon visage et me redresse pour la regarder, elle joue avec son lacet, certainement vexée et elle a raison. Elle ne me regarde pas.

— Excuses-moi Kaithlyn je...

— Non c'est moi qui m'excuse, je suis trop curieuse, je sais.

Je la regarde, mais je ne peux pas renchérir car sa sœur nous rejoint à nouveau. Elle veut partir voir Ethan alors je propose de les déposer toutes les deux. De toute manière j'ai plombé l'ambiance avec mon caractère de merde.

Je me lève et tends la main pour aider Kaithlyn, mais elle le fait sans mon aide. Nous marchons en silence jusqu'à ma voiture. Une petite voix dans ma tête répète le mot « connard » en boucle. Et le mot est faible. Le trajet se fait également en silence. Nous déposons Alayna chez son copain et avant de repartir, je me tourne vers Kaithlyn. J'ai peur de la réponse à ma question.

— Tu viens chez moi ?

— Si tu veux oui...

— Si tu n'en a pas envie, je peux te déposer à l'hôtel tu sais. Je te propose juste...

— J'en ai envie.

Je soupire intérieurement de soulagement et redémarre la voiture pour rentrer. J'aime la voir chez moi, je la sens en sécurité avec moi, je le suis avec elle. Et c'est totalement nouveau. Je descends de la voiture et la rejoins en posant ma main dans son dos pour entrer. Je prends sa veste.

— Tu as faim ?

— Oh non merci, j'ai encore la gaufre dans l'estomac.

J'acquiesce et caresse son dos en l'emmenant au salon. Elle s'arrête et se tourne vers moi tout en croisant ses bras.

— Je peux te poser une question ? Sinon ça va me tracasser toute la soirée et je suis intenable dans ce cas.

— Si c'est pour passer une bonne soirée...

Je hausse les épaules. Qu'est-ce qu'elle va me sortir encore ?

— Pourquoi tu ne veux pas partager des choses avec moi ? Chaque fois que j'essaie d'apprendre des choses sur toi, tu te braques... J'aimerais tellement te connaître un peu plus.

Je soupire en mettant mes mains dans mes poches.

— Depuis que je suis gamin, les seules personnes avec qui je partage tout sont Julia et Thomas. Je n'ai jamais rien dit de ma vie aux autres, et encore moins aux filles avec qui je couche. Et toi tu en sais déjà un peu trop sur ma vie privée.

Je ferme les yeux en la voyant baisser son regard et je regrette ce que je viens de dire. Je n'arrive pas à gérer mes paroles face à elle. Pas le fait de ne rien dire... Mais plutôt de l'avoir assignée au même rang que toutes les autres filles alors que c'est totalement faux. Cependant elle ne se démonte pas et reprends.

— Je ne connais rien de plus que les autres ne savent déjà... Je sais que tu es médecin, que tu as un frère et une sœur, je connais la marque de ta voiture, et ta maison youpi. Je ne connais ni ton âge, ni ton anniversaire, ni ta couleur préférée ou ton film préféré, le livre que tu adores, ce que tu aimes faire en dehors du travail. Toutes ces petites choses...

— C'est des conneries tout ça Kaithlyn. Tu n'as pas besoin de ça, je soupire. Installes-toi au salon, je dois passer un coup de fil, je reviens.

Je passe ma main sur ma nuque en esquivant cette conversation un moment. Je traverse le couloir et m'isole un instant dans ma salle de sport. Je m'appuie au mur et tape ma tête contre. Pourquoi veut-elle en savoir plus sur moi ? Je ne veux pas qu'elle ait des choses sur moi en sa possession. Je ne souhaite pas qu'elle me voit comme un gamin brisé, qui se déteste et qui est tellement peu sûr de lui qu'il ne laisse personne entrer dans sa vie. Et pourtant j'ai envie de tout lui dire. Bon sang, pourquoi elle me fait réfléchir à ce genre de chose existentielle ?

Je soupire et ressors de là avant qu'elle ne s'en aille et je vais dans la cuisine préparer tout de même quelque chose à dîner. Je sens sa présence dans mon dos sans même la voir... Mon corps est constamment attiré par le sien et hors de contrôle comme d'habitude. Ce n'est plus mon cerveau qui parle.

— Tu as besoin d'aide ?

— Non.

Ma voix est plus froide que je ne le voulais. Je n'arrive décidément même pas à contrôler le ton de ma voix.

— Je vais partir... Tu es de mauvaise humeur.

— Non Kaithlyn reste-là.

Je soupire en serrant le bord du plan de travail, bataillant intérieurement. La dernière chose que je veux c'est qu'elle parte. Et je sais qu'elle ne lâchera pas l'affaire tant qu'elle n'en saura pas un peu plus sur moi. Je ne veux pas tout lui dire... Et pourtant je sais qu'une fois qu'elle me regardera dans les yeux, je vais tout énumérer sans réfléchir. Je ne veux pas qu'elle me prenne en pitié et qu'elle tourne ce que je vais lui dire à son avantage, pour me faire du mal plus tard. Qu'est-ce que je raconte ? Kaithlyn n'est pas ce genre de personne. Elle est pure et ne pourrait même pas être méchante avec un insecte. Je peux peut-être essayer...

Je me retourne pour la rejoindre et je vois que je lui fais un peu peur. J'essaie de me calmer en fermant les yeux et je viens sortir la chaîne de ma chemise. Je m'apprête à lui dire cette chose que très peu de personnes savent, seul Thomas, Julia et Susan sont au courant. Je ne devrais pas avoir peur de partager ça, je ne suis pas le premier. Je ne veux juste pas qu'elle me prenne en pitié, et qu'elle aille le répéter à quiconque.

— Non Léo tu n'es pas obl...

Je déglutis et m'éclaircis la voix, la coupant.

— Mes parents sont décédés lorsque j'avais presque sept ans. Julia en avait trois et Thomas deux mois... Grâce à ça, je les ai toujours un peu avec moi. Personne ne le sait car lorsqu'ils l'apprennent, ils ont exactement le regard que tu as là. Un regard de pitié. Et je ne supporte pas ça. C'est pour ça que je ne le dis pas, je n'ai pas besoin de la pitié des gens.

— Je... Je n'ai pas pitié de toi Léo... Je trouve ça triste c'est tout. Je suis trop émotive tu le sais...

Je soupire en passant ma main sur mon visage et je n'arrive pas à m'arrêter là. Et pourtant la douleur intérieure me consume.

— On a été ballotté de foyer en foyer, je te passe les horreurs que j'ai vécues là-bas. Jusqu'au jour où j'ai eu dix-huit ans et j'ai demandé la garde de Julia et Thomas. Thomas avait dix ans et c'est à ce moment qu'on lui a diagnostiqué sa leucémie. L'année d'après j'entrais en fac de médecine car je voulais absolument trouver un traitement. Je valsais entre mes études et les petits boulots pour pouvoir les garder avec moi alors que j'étais un gamin. Thomas était hospitalisé dans le service où l'on travaille et j'y ai rencontré Susan qui était infirmière. C'était comme un ange tombé du ciel... Elle nous a aidé à surmonter beaucoup d'épreuves. Julia a pu avoir son bac, Thomas a continué l'école même en étant hospitalisé et il a eu son bac plus tard, ce sera un grand ingénieur. Et moi j'ai pu achever mes études il y a un plus d'un an.

— Léo je...

— Je vais avoir trente ans dans quinze jours, le vingt-six. Ma couleur préférée c'est le gris, celle de la tristesse et de la solitude. J'adore les films d'actions. Pour les livres, je lis essentiellement des livres de médecines même si j'ai une bibliothèque remplie de vieux livres, ils appartenaient à ma mère. En dehors du boulot, j'aime faire du sport, aller courir me libère l'esprit. J'aime regarder le football, le rugby, le tennis. J'adore cuisiner. Je...

Je soupire en passant ma main sur mon visage. Je suis épuisé intérieurement, je me sens vidé, cependant la douleur s'est estompée... Kaithlyn s'approche de moi et pose ses mains sur mon torse. avant d'enlacer mon cou et de m'embrasser si tendrement... Elle me relâche peu après et appuie son front sur mon menton.

— Merci... Je...

— On peut arrêter de parler un peu de moi et aller manger ?

Elle acquiesce avant de s'éloigner de moi et d'aller s'asseoir. J'ai littéralement plombé l'ambiance avec mon histoire... Mais au moins elle est toujours entre ces quatre murs.

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