Chapitre 5 - Kaithlyn

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DIMANCHE 22 MARS 2015

Il est une heure du matin et je me prépare à sortir. Je lisais un livre sur le cancer en pédiatrie lorsque Léa m'a appelé et m'a convaincu de les rejoindre. Je m'ennuyais à vrai dire, et de savoir que Léo était là-bas a été une motivation supplémentaire. Quelqu'un de sobre doit venir me chercher, car je ne connais pas la route pour me rendre au Night's. Elle m'a également dit que Nathan aurait demandé après moi. Ça me fait drôle de savoir qu'un garçon puisse demander après moi. Bref.

J'ai enfilé une robe bleue foncé fluide et à larges bretelles, elle se resserre au niveau de la taille. Je n'ai pas trop l'air d'un sac à patates pour une fois. Je mets des bottines à talons pour parfaire le tout. Je relâche mes cheveux et essaie de les coiffer comme je peux. On klaxonne lorsque je mets la dernière pointe de mascara. J'attrape ma veste et descends rapidement. Je ferme la maison et je vais à la voiture puis je monte.

— Salut, merci d'être venue me chercher !

Lorsque je me retourne pour boucler ma ceinture, j'ai un petit sursaut. Léo. Étonnant, surtout que j'ai demandé quelqu'un qui n'avait pas bu. Et ce n'est même pas sa voiture. Qu'est-ce qu'il est beau ce soir. Je lui trouve un petit truc changé, mais je ne sais pas trop quoi... Il me sourit.

— Ta petite soirée à ne rien faire t'ennuyais ?

— C'est vrai que oui... Et la tienne aussi à ce que je vois.

— Je ne m'ennuie jamais, moi.

— Étonnant que ce soit toi qui soit venu me chercher. Tu n'as pas bu ?

— Si un peu, mais beaucoup moins que les autres. Tu m'as interrompu sur mon deuxième verre, tu m'en dois un.

Il sourit en me regardant en coin.

— Je ne t'ai pas obligé à venir me chercher, mais merci, je te payerai un verre.

— Ah je préfère ça.

Il se gare un peu après sur le parking du Night's. Je le rejoins en fermant ma veste et croise les bras. Il pose sa main sur mon dos, m'entraînant à l'intérieur. Son contact me donne des frissons. Est-il à moi pour la soirée ou la blonde va encore faire des ravages ? Je dépose mes affaires au vestiaire et nous rejoignons les autres. Je dis bonjour à tout le monde. Léa me saute dessus lorsque j'arrive et elle manque de nous faire tomber, je ris en la rattrapant, elle ne doit pas être à son deuxième ni troisième verre je suppose. Elle me marmonne quelques choses comme « je suis contente que tu sois là ». Je lui souris en acquiesçant et fais signe à ma sœur qui est dans les bras d'Ethan.

Léa me tire sur la banquette avec elle. Elle me raconte quelque chose à l'oreille, mais je n'arrive à déceler aucun mot avec le bruit et le fait qu'elle n'aligne plus une phrase correctement. Léo s'est assis devant moi et me tend un verre de jus d'orange. Je le remercie d'un sourire et mon regard se pose sur une longue main manucurée qui se pose sur son avant-bras. La blondasse. Est-ce qu'elle est toujours collée à lui ou c'est une impression ? Je décide de ne pas me concentrer sur eux et je porte mon verre à mes lèvres en regardant brièvement ce qui se passe autour de nous. Et je ne peux m'empêcher de penser à son baiser de cet après-midi. Mais ce soir il est avec elle, et très loin d'être avec moi. Qu'est-ce que j'imaginais ?

Léa me sort de mes pensées en me tirant par le bras, je comprends vaguement qu'elle veut aller danser. Je termine mon verre rapidement et nous voici sur la piste à bouger sur des musiques latines qui sont plutôt sympas et que je ne connaissais pas spécialement. J'aime ce genre de musique. On danse entre filles, mais rapidement Léa se fait entraîner dans une danse langoureuse par un des gars qui était présent à notre table plus tôt. Béatrice est avec nous, mais semble totalement ailleurs. Je remarque quelques secondes plus tard qu'elle observe Léo, qui danse avec sa « copine ». Je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'œil à Léo qui se déhanche à la perfection contre le corps de la blondasse.

Je croise son regard et je ne tiens que quelques secondes avant de détourner les yeux. Les garçons présents nous ont également rejoint sur la piste, ils s'amusent plus qu'ils ne dansent. Nathan s'approche de moi, je lui souris amicalement et il me glisse à l'oreille si je veux bien danser avec lui. Il est mignon de demander l'autorisation. J'acquiesce en souriant et m'approche de lui. Il glisse son bras autour de ma taille et me maintient contre lui et nous voilà parti dans une danse/conversation au milieu de la piste. J'ai l'impression de lui hurler dans les oreilles lorsque je lui réponds et j'ai du mal à capter tous ses mots, mais ça fait l'affaire. J'ai appris qu'il n'a que trois ans de plus que moi, qu'il vit à l'internat de l'hôpital, car il vient de Suisse. Nous parlons de la difficulté d'intégration au pays et puis j'en ai marre de parler.

Oh, ça me donne mal au crâne. Ce n'est pas qu'il n'est pas intéressant, mais je n'en peux plus de hurler. Heureusement les musiques latines s'arrêtent et les chansons suivantes ne donnent pas lieu à une danse de couple alors nous revoici parti rejoindre les autres. Nathan reste tout de même près de moi et je me sens quelque peu mal à l'aise, comme surveillée. Je suis en nage et j'ai besoin de boire. Je m'éloigne difficilement à travers la foule et me dirige vers le bar.

Je sursaute lorsque l'on m'attrape le bras, je tente de m'en extirper et me prépare à l'éventualité de frapper l'inconnu qui ose m'attraper. Mais lorsque je me retourne, je découvre Léo et je suis soulagée. Je le regarde d'un air interrogateur, il m'attire contre lui en faisant passer mon bras autour de ses hanches. Sa main décale mes cheveux pour parler à mon oreille. Ce contact, son souffle, sa proximité...

— Viens danser avec moi, Kaithlyn.

— J'ai soif là.

— Parfait. Tu me dois un verre.

Je ris, il me regarde en souriant, un peu trop proche de mon visage et je me détache de lui avant de ne pas résister à l'envie de l'embrasser. Je le laisse commander sa boisson et me prends un cocktail sans alcool.

Une fois nos boissons servies, je bois de grandes gorgées, je suis assoiffée. Je le regarde, j'ai envie de le taquiner, mais surtout de lui rappeler qu'il n'est pas seul. En même temps je n'ai pas envie qu'il me laisse. Mais c'est plus fort que moi.

— Tu as perdu ta copine pour venir me demander de te tenir compagnie ?

Je souris alors qu'il soupire en secouant sa tête.

— Ce n'est pas ma copine, Kaithlyn, combien de fois il faut que je te le dise ?

— Appelles-moi Kaithy, combien de fois il faut que je te le dise ?

Je souris en buvant un peu, il rit.

— Et puis ce n'est peut-être pas ta copine, mais elle, elle ne te lâche pas. Et toi non plus à vrai dire.

— Hey, je suis là-devant toi ou avec elle ? Je suis libre. Je n'ai pas d'attaches et je n'en veux pas. Sinon je n'aurais pas envie de t'embrasser, là maintenant.

Je manque d'avaler de travers. Je pince mes lèvres l'une contre l'autre afin de ne pas y penser et me concentre sur ma paille sans relever ce qu'il a dit. Je peux peut-être faire semblant de ne pas avoir entendu. Il passe un doigt sur mes lèvres pour les détendre ce qui me fait sursauter. Son regard est hypnotisant. Il caresse mon menton de son pouce et le passe légèrement sur ma lèvre. J'ai envie de lui hurler de m'embrasser car je suis bien trop timide pour me jeter à son cou et le faire moi-même... Il s'avance et je crois un instant qu'il va m'embrasser, mais il attrape ma paille entre ses lèvres et boit un peu de mon cocktail. Je l'observe faire sans rien dire, mon pouls s'accélérant de par sa proximité. Et je souris bêtement.

Il pose nos verres sur le bar et m'attire avec lui sur la piste de danse en me tenant par la main sans me laisser le temps de réagir. Il m'attire contre lui  et pose mes mains sur le haut de son torse. Il met sa main un peu trop bas sur mon dos afin de me rapprocher de lui, rien ne nous sépare. La voix de Ricky Martin et Jennifer Lopez me font un peu oublier où nous sommes et pour mon cerveau il n'y a plus que lui et moi. Ses hanches entrent en contact avec les miennes et c'est à ce moment-là que je me sens d'autant plus complexée. Premièrement je ne sais pas danser et deuxièmement je ne ressemble pas à ces bimbos, je ne suis pas le genre de femme qui plaît aux hommes.

De son autre main, il vient attraper ma nuque et relève ma tête vers lui. Il me transperce de son regard bleu. Je connais ce regard, mais il est d'autant plus brûlant que cet après-midi. Peut-être à cause de la danse et de la musique. Ni une ni deux, le voilà collé à mes lèvres. Je les ouvre instinctivement et je vais à la rencontre de sa langue. Je crois que je n'ai jamais eu autant envie d'embrasser quelqu'un auparavant, même pas Alex, mon ex-petit ami. Je glisse mes bras autour de son cou comme pour me rapprocher davantage de lui et passe une main sur son beau visage. Et je me rends compte qu'il est rasé de près. Je me disais bien qu'un truc était différent. Sa peau est aussi douce que celle d'un bébé. Deux mois auparavant je n'aurais jamais pensé que je danserais de cette façon avec un homme tout en l'embrassant sur une piste de danse bondée. Il met fin au baiser quelques secondes plus tard. Je suis haletante et rouvre les yeux pour le regarder, il me sourit et je ne peux m'empêcher de lui rendre son sourire.

Et tout d'un coup, sans comprendre ni comment ni pourquoi, je suis arrachée à lui et bousculer fortement. Je ne sens que la violence du choc lorsque mon corps et ma tête frappe au sol parmi toutes ces personnes qui dansent.

***

Je suis assise sur la banquette. J'ai mal un peu partout, mais surtout aux fesses. J'ai échappé de peu de me faire piétiner grâce à Léo qui m'a relevée assez rapidement, mais j'ai quand même réussi à me faire une bosse sur la tête. Alayna est assise à mes côtés et Léo a été me chercher un peu de glace. Je l'observe d'où je suis et il est en train de discuter avec Élodie. Je ne l'ai jamais vu en colère jusqu'ici. Ma sœur soupire.

— Non, mais elle est folle cette fille. Te bousculer comme ça juste parce que tu danses avec son mec !

— Je ne savais pas que c'était elle... J'étais un peu déboussolée après ça. Vu la force je croyais que c'était un mec bourré sans faire exprès.

— Non c'était elle, cette connasse. On pensait juste qu'elle allait t'engueuler toi ou lui. Elle est sacrément dingue.

— Et puis ce n'est pas son mec... Ils ne sont pas ensemble. Et on venait juste de s'embrasser...

— Oh ! C'est encore mieux !

Elle sourit grandement en tapant dans ses mains. Je ris et je porte ma main à ma tête. Ouh la il faut que j'évite ça, la douleur est trop vive.

Léo revient et s'assoit à mes côtés. Il pose délicatement une poche de glace, un peu improvisée, sur ma tête. Je grimace en fermant les yeux.

— Tu veux que je te ramène chez toi ?

— Si ça ne te dérange pas... Je ne me sens pas super bien là.

— On y va alors.

Je préviens Alayna, elle décide de rester encore un peu et se fera raccompagner par Ethan. Léo m'aide à me relever, j'ai un peu la tête qui tourne, mais j'atteins les vestiaires sans m'écrouler. Je sens que demain je vais avoir la tête comme une pastèque. Il m'aide à enfiler ma veste. Je me couvre bien et tiens la poche de glace. J'attrape son bras afin de m'aider à avancer. Il m'ouvre la portière et je monte. J'ai les fesses toutes endolories lorsque je m'assois.

Il conduit en silence jusqu'à chez moi puis il coupe le moteur. Un long blanc s'installe puis il me regarde.

— Je suis désolé, Kaithlyn...

— Ce n'est pas ta faute, Léo, ce n'est pas toi qui m'a éjecté au sol, je souris.

— Indirectement si... Elle n'avait aucun droit de faire ça.

— On ne peut pas lui en vouloir d'être attaché à toi, elle te voudrait pour elle seule.

— Je ne m'attache à personne et elle le sait. Ce n'est pas la première fois qu'elle me voit avec quelqu'un d'autre. Je ne vois pas pourquoi elle a réagi comme ça.

Il ne s'attache à personne... Mais lui il est tellement attachant que c'est impossible de ne pas s'y attacher... Qui sait combien de filles il embrasse par jour, par semaine ? Et qui en retour espère plus ? Ouh la, ça me donne mal au crâne tout ça. Je ferais mieux de couper court ici.

— Merci de m'avoir raccompagnée. On se voit au boulot. Merci encore.

— Je ne vais pas te laisser rentrer toute seule, je veux être sûr que ça va.

— Ça va aller, ne t'en fais pas.

Je sors de la voiture, il vient rapidement m'aider en m'attrapant par la taille alors que je trébuche. Je cherche mes clés et les lui tends, je n'ai pas la tête à chercher le trou de la serrure. Heureusement que mes parents ne rentrent pas ce soir, parce que je ne sais pas s'ils seraient d'accord que j'emmène un inconnu à la maison, et en plus un homme.

Il m'aide à monter à l'étage. J'atteins finalement ma chambre, je n'ai jamais trouvé cette maison aussi grande que ce soir. Je laisse tomber toutes mes affaires et je vais rapidement m'asseoir sur mon lit et soupire. Léo enlève sa veste et viens se poster devant moi. Il retire ma main et la poche de glace et le voici en train d'inspecter ma tête. Je fais un effort pour ne pas crier de douleur lorsqu'il me touche.

— Je pense qu'il n'y a rien de bien méchant, mais tu iras faire des examens demain, d'accord ?

— Ne t'inquiète pas, j'aurais une vilaine bosse et c'est tout...

— Je vais te chercher encore de la glace et il faut que tu prennes des antalgiques.

— J'ai ce qu'il faut dans la salle de bain. Pour la glace c'est dans la cuisine, quelque part dans le congélateur...

— J'imagine bien où cela peut être.

Il sourit et sort de la chambre. J'enlève mes chaussures tant bien que mal et je vais rapidement prendre un antalgique dans la salle de bain. J'ai une tête horrible, mon mascara a coulé et j'en ai partout. Je rassemble le peu de forces qu'il me reste et me démaquille avant d'aller chercher de quoi me changer. J'arrive à enfiler mon bas de jogging mais pour retirer la robe c'est d'un autre niveau. Je suis tentée de dormir comme ça. Le moindre mouvement retentit dans ma tête, je ne veux que m'allonger et dormir. J'essaie de la remonter pour la faire passer par la tête.

— Tu as besoin d'aide, Kaithlyn, non ?

— Oh non, sors ! Je vais m'en sortir !

Il rit et le voici derrière moi. De ses mains habiles il retire ma robe plus rapidement. La honte. Heureusement que je suis dos à lui, car je sens mes joues toutes rouges.

Il me passe ensuite le tee-shirt que j'avais posé sur le lit et m'aide à l'enfiler. Je chuchote.

— Merci Léo...

— Allez allonge-toi.

Il m'ouvre la couette et je fais ce qu'il me dit. Je grimace lorsque mes fesses entrent en contact avec le matelas, puis je m'allonge sur le côté.

— Tu as mal autre part, Kaithlyn ?

— Un peu partout à vrai dire...

Je n'oserai pas lui avouer que j'ai mal aux fesses. Il me couvre et cale délicatement la poche de glace sur ma tête. Mes paupières sont tellement lourdes qu'elles se ferment toutes seules. J'arrive à peine à articuler qu'il peut claquer la porte en partant car Alayna a les clés, je sombre dans le sommeil.

***

J'ai la tête lourde, le corps engourdi. Les rayons du soleil traversent les trous du volet. J'ouvre difficilement les yeux et regarde autour de moi. Qu'est-ce qui a pu se passer hier soir... Ça me revient. Je ne sais pas quelle heure il est, j'ai l'impression d'avoir dormi vingt-quatre heures. Où est passé Léo ? Il a dû s'éclipser avant que mes parents ne rentrent.

Je me lève doucement, ça tourne un peu, mais après quelques minutes j'arrive à avancer et à descendre jusqu'à la cuisine. Je me prépare des céréales, Alayna me rejoint peu après.

— Kaithy, comment ça va ?

— J'ai mal partout, mais ça va. Quelle soirée. Je vais arrêter d'aller en boîte moi, elle rit.

— Je pense que cette Elodie ne se pointera pas de sitôt vu comment Léo l'a engueulé ! Elle était toute retournée quand vous êtes partis tous les deux.

— Bah écoute tant mieux. Elle est dingue celle-là... Mais la honte, j'en ai marre. Se retrouver le cul par terre en plein milieu de soirée c'est extra, je soupire.

— Et alors avec Léo ? Racontes !

— Hier après-midi c'était génial. Il m'a emmené visité la Tour Eiffel. Mais Monsieur ne veut pas s'attacher, pas de petites copines. Donc rien de plus entre nous.

— Peut-être qu'il changera d'avis.

— Oh je ne crois pas, il me l'a déjà répété je ne sais combien de fois depuis qu'on se connaît.

— On ne sait jamais, Kaithy.

— Bon et ta soirée, elle a été meilleure ?

— Excellente avec Ethan, il est trop... Aaah je suis amoureuse.

— Je suis contente pour toi. Tu vois tu as trouvé quelque chose à aimer ici.

Nous rions ensemble puis nous mangeons en discutant de la soirée. Une fois que nous avons fini de manger, je retourne me coucher après avoir pris une bonne douche et étalé de l'arnica sur l'énorme hématome que j'ai sur les fesses et sur le bas du dos. Ma tête me fait un peu moins mal, je peux m'allonger à peu près convenablement mais la position dorsale est encore trop douloureuse.

Je regarde mes messages, j'en ai plusieurs de Léa qui me demande si tout va bien, un de ma mère qui me dit qu'ils déjeunent chez leurs amis, et, un de Libby, tiens donc. Je l'ai laissé mariner assez longtemps je pense, plusieurs semaines séparent ce message de son dernier et je ne lui ai pas répondu la dernière fois.

Libby 04:56 : Tu me manques Kaithy. J'espère que tout va bien à Paris. J'ai hâte de pouvoir venir te voir pendant les vacances.

13:14 : Tout va bien ici merci. Pour toi aussi je l'espère. A bientôt.

Elle veut venir à Paris. Je n'avais pas envisagé cela, mais je n'ai pas envie de débattre sur le sujet. La vie parisienne lui plairait énormément. Au même moment je reçois un nouveau message.

Léo 13:16 : J'espère que tu vas bien et que ce n'est pas trop douloureux. Si jamais ça ne va pas, n'hésites pas à m'appeler.

13:17 : Ça va, je garde le lit comme tu me l'as conseillé, ou plutôt imposé ;) Merci beaucoup Léo, mais ça devrait aller maintenant.

Il s'inquiète réellement. Un peu plus il va me dire de ne pas aller bosser demain, mais ce n'est pas possible. Il répond très rapidement.

Léo 13:19 : Tu as plutôt intérêt à m'écouter, c'est moi le médecin ;) 

13:21 : Encore merci pour ton attention, et pour l'après-midi tourisme :)

Léo 13:23 : Pas de quoi ! On a besoin de toi à l'hôpital ! ;) À part médecin, je suis guide, et je sais faire encore pleins de choses. Assez de bla bla reposes-toi !

13:25 : Oui chef ! :-*

Léo 13:26 : J'aime tes :-* ;)

Me voilà en train de sourire comme une débile à son dernier message. Ça ne lui ressemble pas du tout. Je me laisse sombrer dans le sommeil sur cette dernière et belle pensée.

****

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