Chapitre 40 - Kaithlyn

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Jeudi 10 décembre 2015

Cela fait une bonne heure que je suis avec Caroline au téléphone, celle qui m'aide à tout mettre en place dans le service à l'hôpital. Elle m'a envoyé pas mal de candidatures pour les postes dans le service. Nous avons déjà une bonne partie de l'équipe, mais il nous reste deux ou trois places. Je vais m'occuper de les lire et de les contacter juste après avoir raccroché. Je fixe un rendez-vous avec elle vendredi afin que l'on mette les dernières choses au point . Tout est presque prêt.

Je raccroche peu après et termine mon petit-déjeuner. Je me suis levée assez tard aujourd'hui. Je range la cuisine et monte dans la chambre pour prendre mon ordinateur et regarder le mail qu'elle m'a envoyé. Je suis toute seule aujourd'hui, Alayna est partie rejoindre Léo à l'hôpital afin d'être présente pour la sortie de Thomas. La maison est trop calme, je flippe limite un peu si je ne savais pas que j'avais Connor prêt à bondir si j'ai besoin d'aide. Il ne vaut mieux pas que je m'aventure sur cette pensée là et plutôt me concentrer sur mon boulot.

***

J'entends finalement la porte d'entrée alors que je termine tout juste le déjeuner. Je vais au salon et je souris en regardant Thomas.

— Salut Thomas. Comment tu vas ?

— Salut Kaithy. Ça pourrait être pire. Je vais aller me coucher directement.

— Tu veux que je t'amène ton déjeuner dans la chambre ?

— Non merci beaucoup, je n'ai pas faim pour l'instant.

J'acquiesce et Alayna l'accompagne jusque dans la chambre et Léo vient m'embrasser pour me dire bonjour. Je passe ma main sur son torse en lissant sa chemise noire. Qu'est-ce qu'il est sexy quand il s'habille tout en noir. La plus belle partie de son visage ressort deux fois plus.

— Ça a été ta matinée Léo ?

Il passe sa main sur ma joue avant de me mettre une mèche derrière l'oreille.

— Oui ça a été. Et toi, tu ne t'es pas trop ennuyée à la maison toute seule ?

— Je me suis occupée avec Caroline des nouvelles candidatures, mais ça fait un peu peur d'être toute seule dans une si grande maison.

— Je suis désolée ma belle.

Il me prend dans ses bras et me serre contre lui. Je souris en enlaçant sa taille et je câline son dos. Être réconfortée par un câlin, je veux bien avoir peur plus souvent. Enfin en même temps avec lui je n'ai pas besoin de quoi que ce soit pour avoir un câlin.

Lorsque Alayna revient nous nous mettons rapidement à table afin que Léo puisse aller travailler rapidement. Comme ça il finira plus tôt. Je vais me poser à l'étage de notre chambre dans le salon télé pour laisser Léo en paix. Sauf qu'à peine cinq minutes devant la télé et j'ai déjà les paupières lourdes.

***

Je suis réveillée par des baisers sur mon visage. Je viens frotter mes yeux et lorsque je les ouvre, deux grands yeux bleus me fixent.

— Tu viens, on sort ma belle...

— Tu veux aller où ?

— Dîner en amoureux.

Je souris en acquiesçant et il dépose un baiser sur mes lèvres puis sur mon nez. Je m'étire en baillant.

— Allez petite marmotte, il est dix-huit heures passée.

— Oh bah dis donc ! Je ne vais pas dormir ce soir !

Je souris en m'asseyant et je m'étire.

— C'est de ma faute, on aurait pu être ensemble cet après-midi si je n'avais pas eu de boulot.

— Ne dis pas de bêtises Léo.

Je souris en me levant et il se redresse également. Je viens arranger le col de sa chemise bleu ciel et je souris en le regardant.

— Toi tu es déjà prêt et moi loin de l'être.

— Tu as tout ton temps ma belle.

Je souris et me hisse pour embrasser ses lèvres.

— Je me dépêche.

Il sourit en me rendant mon baiser et je sors du salon télé en lui jetant un coup d'œil. De dos il est parfait dans son jean que j'adore.

Je vais rapidement prendre ma douche et j'enfile des sous-vêtements assortis avant d'aller dans l'armoire pour trouver quoi mettre. J'enfile des collants ainsi qu'une robe bordeaux en laine et mes cuissardes. Je sèche mes cheveux et me maquille brièvement puis je mets le collier que Léo m'a donné dernièrement ainsi que la bague Tiffany&Co que je ne lâche plus.

Je descends le rejoindre au salon, il est accoudé sur le balcon du coin cuisine. Je souris et je vais vers lui, il se retourne dès qu'il m'entend et son sourire me rend dingue.

— Je suis prête mon amour.

Il passe ses doigts dans mes cheveux et embrasse mon front.

— Tu es parfaite.

Je souris en passant ma main sur son torse et je vais mettre mon manteau. Il prend son téléphone et passe un coup de fil à Derek en sortant et il va m'ouvrir la portière alors qu'il communique notre destination à Derek. Je caresse sa main pour le remercier avant de m'installer. Il pose son téléphone à son emplacement et démarre. Je m'attache et je le regarde.

— Il est où Derek pendant que l'on n'a pas besoin de lui ?

— Dans la maison juste à côté. Avec les autres.

— D'accord. Toujours prêt.

— C'est pour ça que je les paye, bébé.

Je souris en passant ma main sur la sienne et je regarde la route. Bien évidemment.

Nous arrivons près du port un peu plus tard et Léo vient m'ouvrir la portière. Je sors en prenant sa main.

— Merci mon amour.

Il sourit sans me lâcher la main et je remarque Derek et Connor qui se garent juste derrière nous et nous marchons jusqu'à un petit restaurant. Léo y demande sa réservation et on nous installe dans un coin assez tranquille avec vue sur une esplanade juste derrière le restaurant avec une fontaine éclairée et des gens s'y promène. Je remercie le serveur qui me tire la chaise et je m'y assois avant de retirer mon manteau. Nous commandons rapidement et je regarde sa main qui vient me caresser le bras. Je viens poser ma main sur la sienne. Je remonte ma main à son poignet en souriant.

— Tu as oublié ta montre, chéri.

— Non je l'ai cassé ce matin. Je l'avais posé sur mes vêtements et j'avais oublié. En les prenant, elle est mal tombée et le cadran est brisé. Le boulet quoi.

— Oh mince alors... Il hausse les épaules.

— Ce n'est pas bien grave j'irais la faire réparer. Et puis j'ai le bracelet que tu m'as offert qui comble le vide.

— Qui te va très bien !

Il sourit en prenant ma main pour me l'embrasser et nous remercions le serveur lorsqu'il nous sert. Je souhaite bon appétit à Léo et déguste mon assiette.

Nous parlons de notre journée de demain tranquillement. J'ai hâte de voir la maison et l'hôpital. Ça doit être sublime... Et dans moins d'un mois nous y serons enfin et ce sera le début d'une nouvelle vie pour nous.

— Tu as trouvé un nom pour l'hôpital ou pas encore ?

— C'est plus compliqué que je ne le pensais. La plupart des personnes m'ont conseillé de mettre mon nom dessus, mais ça ne me ressemble pas du tout. Déjà Martinez Company ça suffit amplement et me perturbe déjà beaucoup. Et je serais obligé de le mettre sous le nom de l'hôpital de toute manière, donc ça fera deux fois Martinez.

— J'ai une petite idée moi...

— Ah bon ? Eh bien je t'écoute. Tu as autant ton mot à dire que moi, bébé.

— C'est faux ça, c'est ton hôpital, je souris mais il fronce les sourcils. Bref, étant donné que le but premier de l'hôpital c'est ta recherche, offrir une seconde vie, donner de l'espoir... J'avais pensé à « L'hôpital de l'Espoir ». Ça sonne plutôt bien je trouve et ça te ressemble totalement.

Il me regarde. Il me fixe plutôt. Ou il réfléchit à ce que je viens de dire. Et il trouve que c'est une mauvaise idée c'est certain. Mais je trouve vraiment que ça rassemble les valeurs qu'il a mis dans la construction de cet hôpital. Il parle enfin.

— J'aime beaucoup ton idée... Pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant ?

— Parce que je n'ai pas eu l'idée avant ! Je ris.

— Elle est super en tout cas, j'adore, il sourit. Je vais le proposer au conseil j'espère qu'ils accepteront.

— J'en suis sûre, il n'y en a pas deux qui s'appellent comme ça !

Il me sourit en finissant son plat. Nous ne prenons pas de dessert et Léo paye le dîner pendant que je remets mon manteau.

Il me tend la main ensuite et je la lui prends en venant embrasser sa joue.

— Merci pour le dîner, mon amour.

— Tu n'as pas à me remercier ma belle.

Je souris en enlaçant ses doigts et nous sortons du restaurant pour nous rendre sur l'esplanade. Je remarque Derek et Connor non loin. Vite que nous soyons libre de nos faits et gestes. Mais lorsque je commence à penser à ça, je me demande si c'est possible qu'une personne nous surveille, épie le moindre de nos mouvements afin de savoir quand « attaquer » et qu'est-ce qu'il pourrait se passer... Nous avons déjà eu un accident, la maison de Léo incendiée, ils l'ont agressé devant son entreprise et ils m'ont kidnappé et tenter de tuer Léo. Qu'est-ce que ce sera la prochaine fois ?

Quoi qu'il en soit, je suis certaine que leur plan est bien organisé. Et ça me fait peur, je me resserre instinctivement contre Léo. Les éclairages sont superbes et le bruit de la mer m'apaise. Il glisse son bras autour de mes épaules et me serre contre lui.

— On ne va pas tarder à rentrer, demain on va à Nice.

— J'ai trop hâte de voir la maison et l'hôpital.

— Et moi donc. J'ai l'impression que janvier est si loin. J'en ai marre de ne pas bosser ça y est... Je ris en levant la tête vers lui.

— Moi aussi j'en ai marre je te rassure. J'ai hâte d'être de nouveau dans les soins.

— Tu as pensé à embaucher une cadre de service du coup ?

— Bien sûr ! Je ne suis pas faite pour ce boulot, je ris. Enfin qu'à moitié. Mais l'autre moitié du temps je veux faire ce que j'aime.

— Et tu as le droit bébé, c'est ton hôpital.

— Le tien ! Je souris et il fronce ses sourcils. Enfin bref, j'ai hâte !

— Moi aussi. Je pense qu'en attendant je vais demander à Franck s'il n'a pas besoin aux urgences pédiatriques où il bosse. Même si ce n'est qu'une garde de temps en temps.

— Tu as raison Léo.

Je souris en embrassant sa joue et nous retournons vers la voiture afin de rentrer à la maison. Une longue journée nous attend demain.

Vendredi 11 décembre 2015

Je me promène dans notre chambre admirant chaque détail. La maison n'est pas encore prête et Léo est en train de jouer au parfait patron en bas avec le chef de chantier. Nous ne pouvons pas emménager avant début janvier et ça contredit tous nos plans. Cependant, notre chambre est déjà terminée et elle est superbe. J'avais essayé d'imaginer comment ça pouvait être, mais je n'avais pas vu ça de cette façon. Elle est très sobre et tellement intime, elle nous ressemble. Je ne saurais pas comment décrire cela, je m'y sens tellement bien... La vue que nous avons du balcon est prenante. L'horizon est sublime. Je passe voir notre salle de bain et notre dressing avant de sortir dans le couloir et de rejoindre le hall du deuxième étage.

Léo apparaît au haut de l'escalier et je souris. Il soupire en s'avançant vers moi, passant sa main sur sa nuque. Je n'aime pas son air contrarié.

— Je suis désolé que ce ne soit pas prêt comme prévu, bébé.

— Ne t'en fais pas mon amour. Rien ne presse...

— Je n'aime pas quand ça ne se passe pas comme prévu.

Je ris en le serrant contre moi et j'embrasse ses lèvres. Léo adore contrôler son monde. Du moins il est très organisé.

Il passe sa main dans mes cheveux et prolonge mon baiser puis il me caresse la joue en me regardant.

— Si on me dit que l'hôpital n'est pas prêt pour le quatre, je commets un meurtre !

Je ne peux m'empêcher de rire.

— Tout sera prêt de ce côté-là, ne t'en fais pas.

— On va aller voir tout ça après le déjeuner.

J'acquiesce en souriant et embrasse sa joue avant de le suivre jusqu'au rez-de-chaussée pour rejoindre Derek. Léo pianote sur son téléphone pendant le trajet.

— J'ai demandé à ce que l'on dessine le logo de l'hôpital avec le nom que tu as proposé. Ça rend plutôt bien, regarde.

Il me tend son téléphone et je regarde le nom de l'hôpital écrit en lettres romaines très simples et il se termine par le logo MC de Martinez Company. Il est simple et élégant et dans le même style que Martinez Company.

— J'aime beaucoup ! C'est classe et sobre. Tout toi, il sourit.

— J'aime assez aussi.

Je souris en lui rendant son téléphone. Ce nom va très bien à l'hôpital. Quel meilleur mot que l'espoir pour définir ce que Léo est en train de vivre et de faire vivre à tous ces enfants ?

Nous arrivons enfin devant le chantier de l'hôpital et une fois sorti de la voiture, nous avançons vers l'hôpital. Lorsque nous passons les plaques de sécurité, je regarde autour. Nous sommes au niveau des barrières de sécurité déjà installés. Le jardin tout autour de l'hôpital est entièrement terminé et ça me donne envie de marcher pieds nus dans l'herbe tellement elle est belle. Sur la droite, une route pour aller jusqu'à un parking et en face de nous le bâtiment. La façade de l'hôpital est lumineuse et magnifique. Je regarde Léo qui sourit comme un enfant. Il est heureux, il réalise son rêve et c'est beau à voir. Et j'ai encore plus hâte d'être là le jour de l'inauguration et de le voir. Je serre sa main doucement.

— Il est sublime Léo, c'est dingue...

— Carrément. Comme je l'ai rêvé...

Il regarde autour de lui émerveillé. Je souris en câlinant sa main.

— Je suis tellement fière de toi Léo.

Il sourit en embrassant ma tempe et me tire doucement vers l'entrée de l'hôpital et nous visitons tout l'hôpital tranquillement. Mon service est superbe. Les murs sont si bien décorés que l'on a directement envie d'y entrer. La partie du service réservée aux enfants est un parcours ludique et ça m'amuse. Je suis fière que cela ressemble exactement aux plans que j'avais dessiné. Nous parcourons la seconde partie du service et je regarde Léo qui admire les dessins sur les murs avant de se tourner vers moi.

— C'est superbe Kaithlyn. Tu as bien bossé, vraiment.

— Oh oui j'adore aussi... Exactement comme je voulais, je souris et il vient devant moi.

— Bravo ma belle.

Il prend mon visage pour embrasser mes lèvres. Je câline ses bras en souriant et nous poursuivons la visite. Il est presque terminé, il ne manque plus que la néonatalogie à aménager ainsi que la plaque d'inscription et ce sera terminé. Le jour J va arriver rapidement et j'ai tellement hâte.

Nous sortons main dans la main et nous jetons un dernier coup d'œil à l'hôpital. Léo a encore un dernier rendez-vous afin de signer les derniers accords pour ouvrir Martinez Company à Nice. Je ne peux pas l'accompagner, mais j'ai une petite idée d'où aller passer le temps. Je le laisse au pied de l'immeuble et il y monte avec Derek. Je me tourne vers Connor qui est resté avec moi.

— Je vais juste aller dans une boutique un peu plus loin si ça ne vous dérange pas.

— Je vous suis Madame.

Bien évidemment. Je lui souris et je marche vers la boutique que j'ai aperçue en voiture. Je me sens suivie avec Connor qui marche près de moi, c'est déstabilisant. Je regarde la vitrine d'une bijouterie et je repère exactement ce que je voulais.

J'y entre et j'en ressors trente minutes plus tard un petit sac à la main et nous retournons devant les nouveaux locaux de MC. Léo passe les portes en grande discussion avec Derek et dès que nos regards se croisent, il coupe court à sa conversation et me rejoint.

— Ça va bébé ?

— Oui. Alors tout s'est bien passé ?

— À la perfection. Je peux emménager dès demain.

— C'est super !

— Tu as été faire les boutiques ?

— Non juste acheter un petit truc. Tiens.

Je lui tends le sac en souriant. Il fronce les sourcils.

— Tu n'avais pas besoin de m'acheter quoi que ce soit, Kaithlyn.

— J'ai envie de te donner la terre entière, Léo.

Je souris, lui rappelant ce que lui me dit quand je tente de refuser ses cadeaux. Il ouvre le sac et en sort une boîte. C'est une montre de grande marque qui fait mi-homme d'affaires mi-homme sportswear, qu'il pourra porter à la perfection avec un costard ou son jean et ses Timberland. Je sais qu'elle habillera parfaitement son poignet, j'ai tout de suite su en la voyant qu'elle lui correspondrait. Il la prend en main.

— Kaithlyn... Tu n'avais pas à m'offrir une montre.

— Tu ne l'aimes pas ?

— Si bien sûr que si, elle est magnifique. Mais...

— Chut Martinez.

Je souris et lui tourne la montre pour qu'il puisse voir le cadran arrière.

— Je t'aime. KM.

Il a prononcé à haute voix l'inscription que j'ai fait gravée à l'arrière de la montre en souriant. Je voulais mettre notre phrase, mais ça ne serait jamais rentré.

Il lève les yeux vers moi, un sourire aux lèvres.

— J'adore comment tu as signé...

— Ce sont mes initiales, n'est-ce pas ?

Je souris et il vient m'enlacer.

— Et ils le resteront pour l'éternité.

Il me tient contre lui et vient m'embrasser amoureusement. Je souris contre ses lèvres en enlaçant sa taille. Pour l'éternité bien évidemment. Il s'écarte légèrement de moi et met la boîte dans le sac afin de mettre la montre à son poignet. Je souris en le regardant faire et je suis contente qu'il apprécie mon cadeau. Je caresse ses hanches.

— Tu dois aller autre part Léo ?

— Non c'est bon ma belle. On peut rentrer si tu veux ou bien passer la soirée ici.

— Hum non rentrons. On a fait pleins d'aller-retour aujourd'hui.

— D'accord bébé. On y va alors.

Il garde son bras autour de mes épaules et nous allons à la voiture, rejoindre Connor et Derek, qui nous conduisent jusqu'à la maison. Nous en avons bien pour quelques heures devant nous, et je sens que je vais m'assoupir très rapidement.

***

Thomas nous a demandé de passer prendre à manger avant de rentrer alors nous arrivons avec des sacs chargés qui sentent bien le gras. J'en suis écœurée tellement l'odeur est forte. J'avais dans l'espoir de ne pas dîner et d'aller directement m'allonger. Je crois que c'est ce que je vais faire tout de même. La route a été longue, les routes sont un peu sinueuses et j'ai un mal de crâne qui s'est pointé.

On pose les sacs à la cuisine et nos deux goinfres rappliquent aussi vite. Je leur dis de commencer sans moi en allant poser mon manteau dans l'entrée et je monte à notre chambre pour prendre un antalgique. Un peu de calme ça fait du bien... J'appuie mes doigts sur mes tempes puis retire mes baskets et la voix de Léo me fait sursauter.

— Ça va Kaithlyn ?

— Oui ne t'en fais pas... J'ai mal au crâne, je n'ai pas très faim.

Il s'approche de moi et passe sa main sur ma joue.

— Tu as pris quelque chose ?

— À l'instant oui. Vas dîner avec Thomas et Alayna, je vais prendre une douche. Je t'attendrais au lit...

Il me regarde inquiet avant de me prendre contre son torse.

— D'accord bébé. Je me dépêche.

— Ne t'en fais pas.

Je caresse son dos délicatement et il embrasse le dessus de ma tête avant de partir les rejoindre à contre-cœur, je le sens bien. Je vais prendre une douche tranquillement afin de me mettre au lit le plus rapidement, dans le noir. J'enfile un pantalon de pyjama et je pique un tee-shirt à Léo. Je détache mes cheveux avant d'aller m'allonger dans le noir complet et je me blottis entre nos deux oreillers. La douleur est déjà beaucoup moins aiguë que tout à l'heure.

La porte s'ouvre doucement, Léo a dû enfiler son dîner à vitesse grand V. Je sens le lit qui s'affaisse doucement derrière moi et il s'allonge contre mon dos en passant son bras autour de moi. Il vient dégager mes cheveux de ma joue et y dépose un baiser avant de passer sa main sur mon bras étendu. Il chuchote.

— Ça va chérie ?

— Un peu mieux... Dans le noir ça soulage. Tu aurais pu prendre ton temps tu sais.

— Pas quand tu ne vas pas bien bébé.

— Ce n'est rien Léo...

— Je sais. Mais ça ne m'empêche pas d'être près de toi. À moins que je te gêne ?

Je le sens sourire contre mon épaule lorsqu'il l'embrasse.

— Peut-être...

Je souris doucement et je viens passer une main sur son bras. Il porte encore sa chemise. Sa seconde main me fait des caresses sur la tête et je vais m'endormir d'ici peu je pense... Je prends sa main dans la mienne.

— Je ne vais pas tarder à m'endormir si tu continues Léo...

— C'est le but, ma belle. Dors je reste là.

— C'est encore trop tôt pour toi.

— Un peu, je vais aller bosser une heure ou deux je pense.

— D'accord...

Je me blottis correctement en tenant sa main et il poursuit ses caresses en embrassant délicatement ma joue. Il apaise mon mal de tête par ses simples caresses et ça fait du bien. J'arrive à m'endormir sans trop de mal, blottis dans les bras de mon Cher et Tendre.

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