Chapitre 5 - Kaithlyn

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

LUNDI 10 AOÛT 2015

Les rayons du soleil passent à travers les rideaux et me réveillent instantanément. Je m'étire sur toute la largeur du lit. Tiens, je suis toute seule. Je me redresse et dans le coin salon, je vois le chariot du petit déjeuner. Je jette un coup d'œil à mon iPhone, il est huit heures du matin. J'ai dormi presque quinze heures, ce n'est pas possible ! Où est passé Léo ? Je me lève pour aller prendre un verre de jus d'orange frais, délicieux ! Je sors sur le balcon, le paysage est sublime. J'ai envie d'aller me baigner immédiatement. C'est vraiment paradisiaque. Qu'est-ce que l'on va être bien là...

On toque à la porte. Ouvrir en pyjama ça ne se fait pas trop et en plus je ne dis pas un mot d'espagnol, mais ai-je le choix ? Contrairement à Léo, j'ai appris qu'il parlait espagnol lorsque nous sommes arrivé ici. Il a pleins de talents cachés. On toque à nouveau. Je vais ouvrir et je sursaute. Ma sœur, est plantée devant moi ! Qu'est-ce qu'elle fabrique ici ? Qu'est-ce qui lui arrive pour qu'elle me suive aussi loin ? Elle ne m'a rien dit au téléphone. Je hausse un sourcil, mais son expression est illisible.

— Alayna mais...

— Kaithy.

Et elle m'enlace dans ses bras sans rien dire de plus. Elle me fait peur. J'espère qu'il ne s'est rien passé avec Thomas.

Elle me lâche enfin après quelques secondes et tire une valise et tient une housse sur un bras et entre dans la chambre. Euh, à quel moment je lui dis que je suis en vacances avec Léo en amoureux dans un endroit paradisiaque ? Je la regarde aller poser la housse sur le lit et ouvrir sa valise. Comme chez elle.

— Euh Layna... Qu'est-ce qu'il se passe ? Il est arrivé un truc avec Thomas ?

— Aujourd'hui est un jour important !

Euh... On est quel jour ? Le dix août. Qu'est-ce que le dix août a de si important ? Ce n'est ni mon anniversaire, ni le sien. Ma sœur est devenue folle ?

Je fronce les sourcils comme quelqu'un que je connais bien et croise les bras. Elle me regarde et ne peut s'empêcher de rire avant de venir me prendre par les épaules.

— Tu dois être la plus belle aujourd'hui ! C'est le jour le plus important de ta vie.

— Mais pourquoi à la fin ! Je ne comprends r...

Ah merde ! Si, je comprends ! J'écarquille les yeux en me rendant compte. « Je veux me marier au plus vite » et je crois que je dois le prendre en pied de la lettre.

Alayna déballe la housse et j'aperçois un tissu blanc. J'hallucine, c'est impossible.

— Je... Je ne peux pas me marier aujourd'hui, rien n'est prêt !

— Oh si plus que prêt, ma chérie ! On n'a pas chômé cette nuit avec Léo ! Tout est prêt Kaithy... Je n'ai plus qu'à te préparer toi. Et pourvu que tu aimes cette robe. Avec Papa on a eu du mal à trouver quelque chose dans le thème de la cérémonie en si peu de temps.

— Papa est là ?

Mon cœur se serre. Est-ce que Léo avait déjà tout prévu ? Et comme s'il m'avait entendu, la porte s'ouvre et mon père apparaît sur le seuil, élégant dans un pantalon fin beige avec une chemise bleue foncée à l'extérieur du pantalon.

— Je ne louperais cela pour rien au monde, ma chérie.

Et je ne peux m'empêcher de le prendre dans mes bras en versant ma larme. J'ai le plus parfait des maris, des futurs maris plutôt. Il me serre fort dans ses bras, je suis tellement heureuse qu'il soit là.

— Mais comment...

— Ton Léo nous a prévenus le soir même de sa demande et nous avons pris l'avion directement. Quand tu as appelé Alayna hier matin, nous allions prendre l'avion peu après vous. Tu vas être heureuse avec lui, ma Kaithy... C'est un homme bon.

— Je l'adore Papa, vraiment...

— Je le vois ma chérie. Et ta mère finira par le voir aussi.

Ma mère. Elle sera absente le jour le plus important de ma vie. Je ne sais pas si j'arriverais à lui pardonner ce geste immature. Je suis sa fille, qu'elle aime ou pas Léo, elle devrait être présente par respect pour moi. Une pointe de tristesse m'envahit, mais je la balaye le plus loin possible lorsque Alayna me dit qu'il est l'heure de se préparer.

Je me tourne vers Alayna et elle tient contre elle une robe blanche toute simple, près du corps qui s'arrête au-dessus du genou, une des bretelles est ornée de petites pierres qui descendent jusqu'au côté opposé. Elle est tout simplement sublime. Et j'ai de nouveau envie de pleurer. Ma sœur me la tend ainsi que des sous-vêtements blancs, neufs. Je lui souris plus qu'heureuse et je vais me changer rapidement.

Lorsque je reviens pour me regarder dans le miroir, les yeux de mon père et d'Alayna s'emplissent de larmes. Je crois n'avoir jamais vu mon père ému. Alayna pose ses mains sur son visage en essuyant ses yeux.

— Kaithy... Tu es simplement sublime.

Je souris timidement avant de me regarder dans le miroir. Ils ont si bien choisit la robe... Je n'arrive pas à y croire. J'en suis retournée par la beauté de la simplicité de cette robe.

— Léo vous a aidé ?

— Non ! S'écrit Alayna. Ça porte malheur. Mais il va tomber à la renverse tellement tu es belle. Maintenant laisse-moi faire ta mise en beauté.

Je m'assois où elle me demande et elle commence à me maquiller. Mon père est assis en face de nous et il n'a pas décroché son sourire. Je n'arrive pas à croire qu'ils sont là. Et que je vais me marier aujourd'hui. Mais je suis tellement excitée et sûre de moi. Alayna me regarde.

— Ça ne te fait pas peur que Léo ait organisé tout cela, sans te demander ton avis ?

— Non... C'est tellement Léo. Et je sais qu'il ne me décevra pas et qu'il sait exactement ce que je veux.

— Je confirme qu'il a bien fait les choses, mais tu n'aurais pas aimé mettre tes idées et tout ?

— Si bien sûr... Mais je peux encore négocier le mariage religieux !

Je souris en la regardant et elle secoue la tête en souriant avant de me dire de fermer les yeux.

Une fois le maquillage terminé, elle s'attaque aux cheveux. Une heure plus tard, je suis enfin prête. Je n'ai pas arrêté d'imaginer ce que Léo aurait pu préparer... Mon père et ma sœur me contemplent, un sourire aux lèvres. Je me regarde également. Je suis simplement maquillée et coiffée avec un bijou de tête qui rappelle les détails de la robe. J'enfile le collier que Léo m'avait offert pour le Bal et Alayna me prête des boucles d'oreilles. Et on toque de nouveau à la porte. Mon père va ouvrir et je vois Julia saluer mon père en se présentant à lui. Elle est très élégante avec une robe turquoise qui fait très estivale. Elle se dirige vers moi puis un sourire apparaît sur ses lèvres. Elle est adorable, mais depuis ses premières menaces à mon égard, j'ai un peu de mal avec elle. Si c'était Thomas, il m'aurait sauté dans les bras. Je lui rends son sourire.

— Eh bien, j'apprends hier que mon grand-frère est fiancé et aujourd'hui qu'il va se marier... Il est dingue.

Elle rit avant de me prendre dans ses bras. Je souris en l'étreignant également. Elle me regarde en souriant, s'écartant légèrement.

— Tu es magnifique, mais il manque une petite chose. Léo tient vraiment à te donner ceci. Et en plus ça respecte la tradition du vieux et du bleu. Il voulait te le donner lui-même. On a dû se battre avec lui.

Je glousse en secouant la tête et elle tire un petit sac, duquel elle sort un papier de soie qu'elle ouvre délicatement. Elle prend mon bras et me passe autour du poignet un bracelet en or blanc avec deux cœurs de couleur turquoise entrelacés. Il est tellement beau. S'il est ancien, il a été très bien conservé. Elle me tient la main.

— Il appartenait à Maman. C'est tout ce que l'on sait, mais je suis sûre qu'il y avait une belle histoire derrière ce bracelet. Prends en bien soin. Je suis certaine que tu lui donneras une belle histoire.

J'ai le cœur qui se serre et des larmes d'émotions me montent aux yeux. Je porte le bracelet de la mère de Léo.

Je hoche la tête en souriant doucement et passe mon doigt dessus.

— Bien évidemment Julia...

Elle attrape ma main.

— Mon Dieu ! Léo n'a pas rigolé sur la taille de la bague ! Qu'est-ce qu'elle est belle !

Je ris et Alayna nous interrompt.

— Bon les filles ! Connaissant le marié, je crois qu'il s'impatiente et qu'il risque d'être un peu angoissé de ne pas voir arriver Kaithy !

Nous rions ensemble et Julia s'éclipse rapidement.

Je me regarde une dernière fois avant de les rejoindre. Alayna me tend un petit bouquet en boule garni de roses blanches et de dentelles à liseré rouge. Je la regarde.

— Et j'y vais pied nu ?

— Bien sûr ! J'ai tes chaussures pour après la cérémonie.

— Non mais donne les moi pour descendre dans l'hôtel au moins.

Je souris en secouant la tête. Elle se baisse devant moi pour m'enfiler des escarpins blancs et nous sortons enfin de cette chambre. J'ai le cœur qui bat tellement vite que j'ai peur qu'il me sorte de la poitrine. J'ai tellement hâte de le voir et en même temps je stresse.

Nous descendons dans l'ascenseur et je tiens le bras de mon père qui me câline la main. Alayna retouche ses cheveux devant le miroir. Nous sortons par l'arrière de l'hôtel. Nous traversons le jardin et un homme en uniforme nous attend et nous ouvre un portail. Il me sourit et me dit en français avec un fort accent espagnol.

— Félicitations madame.

— Merci.

Je lui rends son sourire et nous passons le portail puis nous traversons une route piétonne et la mer apparaît en face de nous. Alayna se penche pour me retirer mes chaussures et les ranger dans un sac. Elle descend les quelques marches devant nous et Thomas l'attend juste en bas. Il lui adresse un baiser sur la joue et il me fait un clin d'œil en souriant. Nous descendons quelques marches et mon père me regarde.

— Tu es prête ma chérie ?

— Oui Papa... Oui.

— Je suis tellement fière de toi, tu le sais.

Il me pose un baiser sur la joue.

— Stop ou je vais pleurer avant.

Nous rions ensemble et il me serre la main. Alayna et Thomas s'avancent et nous prenons leur place et je peux enfin admirer le décor. Je suis dans un rêve. Ça ne peut pas être réel. Des chaises blanches sont disposées sur une petite estrade en bois, de chaque côté d'un tapis rouge. Afin de séparer l'estrade du tapis, et de former une allée, de la dentelle blanche avec des détails rouges orne toute la passerelle de chaque côté. Le tapis est à même le sable et mène jusqu'à un arc blanc joliment décoré des mêmes fleurs que mon bouquet et des mêmes dentelles que la décoration.

Et puis je suis subjuguée par la plus belle créature de cet univers. Mon futur mari. Il se tient debout habillé d'un pantalon blanc en lin ainsi que d'une chemise blanche manche courte qui laisse entrevoir son torse bronzé sur le haut et il est pied nu. Il porte la plus simple des tenues, mais il est à couper le souffle. Mon père me tire doucement pour m'annoncer que c'est à nous et nous avançons sur le tapis. Ne pas me casser la gueule. J'en serais bien capable même pied nu. Je jette un coup d'œil aux personnes présentes. Il y a très peu de monde, mais c'est parfait. Il y a bien sûr Julia et son ami, Monsieur et Madame James, Margaret, Léa et Nathan, que je n'ai pas vu depuis des lustres et Marie et sa fille. Tous ces gens ont fait le déplacement pour nous... Un photographe est présent et bien sûr Derek et un autre garde du corps je suppose. Il ne manque qu'une personne... Non je ne vais pas pleurer de tristesse, le jour de mon mariage, je refuse.

J'arrive enfin près de mon futur et il a un sourire fixé aux lèvres dont il ne se défait pas. Mon père donne ma main à Léo qui la serre fermement et il m'embrasse la joue avant d'aller prendre sa place. Ma sœur, qui est à mes côtés me prend mon bouquet et je ne décroche pas mes yeux de Léo. Il s'est coupé les cheveux et a taillé sa barbe. J'ai envie de lui sauter dessus tout de suite. Il me regarde et j'ai l'impression qu'il est tout aussi ému que moi. Il me chuchote.

— Comme tu es belle...

— Et toi alors.

Je serre sa main et nous nous tournons tous les deux vers l'homme en costume noir, le seul bien trop habillé comparé à nous et aux invités. Il commence son discours et se présente. C'est le maire de l'ambassade française ici, il fait même une petite blague sur la somme astronomique pour laquelle Léo l'a fait venir du jour au lendemain. Il nous demande si nous avons établi un contrat de mariage, Léo s'empresse de dire que non alors il nous parle des biens communs, etc. Tout ce qui est à Léo est à moi et inversement. Alors autant moi je n'ai pas grand-chose, autant lui... Il est riche.

Et puis le moment que nous attendons tant arrive enfin et je suis sûre que Léo ressent mon pouls au bout de mes doigts.

— Mademoiselle Kaithlyn Romero Meyer, consentez-vous à prendre pour époux Léo Gabriel Martinez ici présent ?

— Oui !

Je souris en sentant la main de Léo serrer la mienne et j'ai le cœur qui va me sortir de la poitrine.

— Monsieur Léo Gabriel Martinez, consentez-vous à prendre pour épouse Kaithlyn Romero Meyer ici présente ?

— Oui.

Je le sens sourire sans le voir. Le maire nous autorise à échanger nos alliances. Thomas vient nous les remettre et je me tourne vers Léo. Mon regard accroche le sien et sans me lâcher il glisse l'alliance autour de mon annulaire gauche. Alayna me tend celle de Léo, je la remercie d'un sourire et regarde la bague en lui enfilant. C'est une alliance en or un peu large, mais pas trop avec la date d'aujourd'hui en chiffre romain : X-VIII-MMXV, inscrit discrètement. Je jette un coup d'œil à la mienne qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau en plus fine. Il prend mes mains et nous regardons ensemble le maire qui dit finalement la phrase que j'attends depuis le début.

— Par les pouvoirs qui me sont conférés en ce jour, je vous déclare mari et femme. Léo, vous pouvez embrasser la mariée.

— Avec plaisir.

Il sourit et son sourire est contagieux. Il lâche mes mains avant de venir prendre mon visage entre ses mains et ses lèvres se posent durement sur les miennes puis il m'embrasse de la façon la plus tendre et la plus amoureuse possible. Je glisse mes bras autour de lui, tout en prolongeant son baiser et j'entends à peine les applaudissements. Il n'y a que lui et moi et l'instant présent. Je ne sens que son parfum, la douceur de ses lèvres et sa barbe qui me picote légèrement.

Ce baiser me rappelle que j'ai vécu neuf jours sans lui, neuf jours insupportables et que je ne compte pas en vivre un de plus. Il est mon tout. Je ne peux tout simplement pas vivre sans lui. Il est à moi et je suis complètement à lui. Ses lèvres relâchent les miennes et se posent sur mon front de cette façon protectrice qu'il a sur moi. Je souris en fermant un instant les yeux, heureuse d'être dans ses bras. Je redresse mon visage vers lui et passe mes doigts sur sa barbe. Ses yeux éclaircis par le soleil me font fondre, il chuchote.

— Tu es à moi. Pour toujours.

J'acquiesce en souriant avant de me mettre sur la pointe des pieds pour embrasser ses lèvres à nouveau.

Rapidement, nous sommes séparés par toutes les personnes qui viennent nous embrasser pour nous féliciter. Madame James me serre dans ses bras, avec cette protection que j'attendais de quelqu'un d'autre...

— Ma petite Kaithlyn ! Comme je suis heureuse pour vous deux. Tu prendras bien soin de mon Léo, d'accord ?

— Bien évidemment Susan. Je compte m'y dévouer corps et âme.

Léa vient rapidement me serrer dans ses bras avec Nathan et elle pose ses mains sur ses hanches.

— Bordel de merde, qu'est-ce que vous nous avez fait tous les deux là ? Je ne m'y attendais pas ! Surtout que tu m'avais dit que vous n'étiez plus ensemble !

— Aujourd'hui ou dans vingt ans cela revient au même, notre séparation n'était faite que pour nous rapprocher encore plus.

— Je suis heureuse pour toi Kaithy... Vraiment. Tu mérites tout le bonheur du monde.

— Merci Léa. Je suis heureuse que tu sois ici.

Je la serre dans mes bras et discute un peu avec Marie puis Thomas m'enlace en me serrant fort. Je ris en grimaçant.

— Thomas ne m'étouffe pas !

Il rit.

— Je suis content que tu fasses partie de notre famille. Tu rends mon frère si heureux... On ne pourra jamais assez te remercier.

— Tu n'as pas à le faire Thomas. J'aime Léo et il n'y a que son bonheur qui m'importe.

Il sourit en embrassant ma joue et j'observe Léo qui discute avec mon père. Alayna passe son bras autour de moi.

— Tu n'es pas trop triste que maman ne soit pas là ?

— Un peu... Une mère est censée être là, mais je suis sûre qu'elle aurait gâchée cette journée. J'aimerais savoir pourquoi elle ne l'aime pas... À part le fait qu'elle me voyait me marier avec Alex.

— Elle l'acceptera un jour ou l'autre. Quand vous aurez des enfants, elle ne résistera pas à l'appel de ses petits enfants.

— J'espère que ce sera bien avant que l'on ait des enfants...

Je hausse les épaules et je ne préfère pas poursuivre la conversation, je ne veux pas être triste. Deux serveurs avec l'uniforme de l'hôtel apportent des coupes de champagne pour tout le monde. L'un d'eux me tend la mienne en me félicitant, je lui souris puis je sens le bras rassurant de Léo autour de ma taille. Je lève mes yeux vers lui et je ne peux m'empêcher de sourire. Mon Ange. Pas noir aujourd'hui, mais un vrai ange. Il me serre contre lui avant de lever son verre vers les convives.

— Merci à tous d'être présent en ce jour si important. J'ai rencontré la femme de ma vie il y a quelques mois et je n'aurais jamais imaginé me retrouver à cette place un jour. Mais il ne faut jamais dire jamais. Et Kaithlyn a eu la meilleure influence sur moi. Je suis sincèrement heureux que vous soyez témoin de l'union de notre amour. Santé.

Tout le monde applaudit avant de porter leur verre à la bouche. Je trempe uniquement mes lèvres juste pour faire genre pour le photographe et je regarde Léo tout en passant mon bras autour de sa taille. Lorsqu'il a fini sa gorgée, il dépose un baiser goût champagne sur mes lèvres. Je grimace avant de rire. Il sourit et ses jolies fossettes se forment. Je pose mon verre et observe les serveurs en train d'installer le buffet à la place des chaises, sur l'estrade.

J'observe la plage, la mer. C'est tout simplement paradisiaque. Le photographe nous interrompt pour que l'on puisse faire les photos avec les invités avant de nous emmener Léo et moi à part pour notre petite séance photo personnelle.

***

Léo arrange ma robe complètement trempée après notre ultime photo dans la mer. Le photographe s'éloigne de nous, rejoignant les invités et Léo n'arrange plus ma robe, mais fait courir ses mains sur moi en me tripotant. Je me retourne vers lui et passe mes bras autour de son cou. Ses cheveux sont humides et sa chemise lui colle au torse. Sexy. Ses mains descendent dans le bas de mon dos.

— Madame Martinez, j'ai horriblement envie de vous dans cette robe un peu trempée et pour le coup, transparente.

Oh... Madame Martinez. Je porte son nom. Bien évidemment nous sommes mariés, mais je ne l'avais pas encore entendu. Madame Martinez j'adore. J'en ai des frissons. Je souris à ce qu'il vient de me dire et me colle davantage à lui en glissant ma main dans ses cheveux.

— Et moi donc Monsieur Martinez. Mais il va falloir bien vous tenir le temps du dîner.

Je remonte ses mains dans mon dos en souriant et embrasse son cou puis son menton et ses lèvres.

Il me retient contre lui et entrouvre mes lèvres pour y immiscer sa langue. Je l'embrasse passionnément en tirant légèrement ses cheveux. Il grogne et serre ses mains sur mes fesses. Il décolle ses lèvres.

— Je dois faire un effort monstrueux pour ne pas te faire l'amour ici et maintenant. Ça fait presque deux semaines que je ne t'ai pas touché...

— Alors tu peux encore attendre un peu...

Je lui souris avec un clin d'œil avant de m'écarter de lui. Il grogne en souriant et me prend la main pour rejoindre tout le monde.

Nos vêtements sont déjà presque secs tellement il fait chaud, je rejoins mon père en l'enlaçant et mange un petit four. Son bras passe autour de moi.

— Tu es heureuse ma fille... Vous êtes parfaits tout les deux.

— Merci papa.

Nous mangeons les amuses-bouches. Tout le monde est heureux et moi aussi. Nous sommes loin de toute menace, loin de ceux qui veulent du mal à mon Léo, qui nous veulent du mal. J'aimerais restée ici pour toujours.

****

N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de la réécriture de ce tome deux. La publication est en cours, je rédige les derniers détails du roman broché, l'e-book quand à lui est déjà prêt ! Mais j'attends que tout soit parfait pour pouvoir vous annoncer une date de publication. J'ai tellement hâte et j'espère que ce sera pour le début du mois de juillet, pour vous donner un ordre d'idée. En tout cas, rejoignez-moi sur twitter (_katylina) ou Instagram (_katylina).

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro