La consigne du jour : l'aftercare.

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— Je.... je ne vais pas tenir, je le préviens.

Je continue mes coups de reins qui lui tirent des gémissements indécents, mais quand il tend la main pour passer ses doigts dans mes cheveux et m'attire pour un long baiser, une fulgurance de plaisir me traverse et je m'affale lourdement entre ses jambes.

Je mets quelques secondes pour reprendre mes esprits, me retire doucement, enlève la capote en faisant un nœud au bout et la laisse glisser au sol. Je récupère un mouchoir sur la table de nuit et le tends à Liam pour nettoyer l'huile lubrifiante entre ses fesses.

Je reste de longues minutes à le détailler, étendu nu entre les draps, jusqu'à ce qu'il marmonne d'une voix encore basse.

— J'étais prêt à te détester en revenant ici, mais je suis finalement heureux que tu aies changé d'avis...

Une bouffée d'émotions me submerge, alors je dépose des baisers sur son épaule et dessine des arabesques sur sa peau du bout des doigts.

— J'ai pas envie que tu repartes.

Liam bat des cils paresseusement et vient se blottir tout contre mon flanc.

— Je suis encore là jusqu'à la fin du weekend. Profite de moi tant que je suis là, au lieu d'imaginer comment me retenir !

Je laisse courir mes doigts de la chute de ses reins jusqu'à la naissance de ses fesses.

— J'ai pourtant plein d'idées pour te retenir...

Liam rit doucement contre ma peau.

— Doucement Costello, je me suis pas encore remis de toutes les choses délicieuses que tes grandes mains m'ont faites.

Le silence s'étire, doux et agréable, et je m'en veux presque de le briser.

— A propos de Timo et de votre arrangement...

— Je veux pas te forcer, Daniel.

La main de Liam se faufile dans la mienne pour entrelacer ses doigts aux miens.

— Mais on peut aimer plusieurs personnes à la fois tu sais, contrairement à ce que cette foutue société hétéro-patriarcale veut nous faire croire.

Je respire lentement contre sa peau, je flippe de tout gâcher.

Sexuellement, le terrain de jeu est immense avec Liam et nos envies s'accordent bien jusque là, sauf que j'ai envie de construire une relation au-delà du simple plaisir charnel. Je ne veux pas me contenter de lui, une nuit de temps en temps.

J'ai peur de dire une connerie, de paraître possessif, étouffant, rabat-joie ou trop coincé pour lui... alors je garde mon menton enfoui dans le creux de son cou pour me soustraire à son regard.

— Je me sens nul d'être jaloux et je sais que tu tiens à ta liberté...

— C'est ton droit, et je ne peux pas te forcer si tu...

— On pourrait essayer, je le coupe. Je ne suis pas certain d'y arriver, mais... on peut voir ce que ça donne.

Liam s'écarte pour ficher son regard dans le mien, esquisse un sourire et vient planter un baiser contre ma tempe.

— Aie un peu plus confiance en toi. Et crois-moi quand je te dis que je t'aime suffisamment pour que tu n'aies pas à te sentir jaloux, ni en compétition avec d'autres.

Mon cœur rate un battement, je ferme les yeux pour m'imprégner de ce moment

— Tu veux bien le redire ?

— Que je t'aime ?

Liam prend mon menton entre ses doigts et dépose un autre baiser tendre sur mes lèvres.

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