49 - Proposition

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— C'est gentil d'avoir pensé à moi, mais je serai encore au Pays basque avec Julien et François cette semaine-là, fit Annie.

—...

— Moi aussi je suis déçue, la semaine suivante, ça pouvait marcher. Peut-être que Josianne serait intéressée.

—...

— C'est dommage. Oui, moi aussi. À demain. Encore merci.

Annie raccrocha, la mine dépitée.

— De quoi s'agit-il ? demanda François qui avait suspendu le film qu'ils regardaient tous ensemble sur la télévision.

— C'est mon amie Ghislaine. Elle avait prévu une croisière en Grèce avec sa sœur fin juillet, mais sa sœur a eu un problème de santé qui lui interdit d'y aller. Elle cherche quelqu'un pour la remplacer.

— Pourquoi tu n'y vas pas ? demanda Julien.

— On est à Guéthary, tu le sais bien, rappela Annie.

Julien ne répondit pas et François prit la télécommande pour relancer leur film. Cette histoire de vacances n'était pas totalement réglée et il n'avait pas envie de repartir là-dessus ce soir-là.

L'action reprit sur l'écran, mais Julien fit remarquer au bout d'une minute :

— Si Mamie va en croisière, on aura une chambre de libre dans la villa.

Il fallut plusieurs secondes à François pour sortir du film et comprendre de quoi parlait son fils. Ce n'était pas possible, Julien ne pouvait pas imaginer qu'il accepterait. Il décida de ne pas répondre et se concentra sur ce que racontaient les acteurs.

— Tu as envie d'y aller, non, Mamie ? insista Julien.

— On peut écouter ? tenta François.

— T'as qu'à l'arrêter, lança son fils qui joignit le geste à la parole en s'emparant de la télécommande.

— On ne peut même pas regarder tranquillement un film ! s'énerva François.

— Mais on s'en fiche ! s'échauffa Julien. On sait que ces deux-là vont finir ensemble et que le blond va mourir. On peut parler maintenant ?

— Si ça ne t'intéresse pas, tu peux aller dans ta chambre, mais c'est toi qui avais proposé, répliqua François d'un ton excédé.

— Julien, ça ne sert à rien, tu sais que ce n'est pas possible, entreprit d'expliquer sa mère plus calmement.

— Et pourquoi ? s'insurgea l'adolescent.

— Parce que nous avons prévu de partir tous les trois en famille, pas avec une autre personne, pas avec l'un de nous ailleurs.

— Ma mère, c'est la famille, prétendit Julien.

— Pas la mienne, rétorqua François.

À partir de là, la soirée dégénéra complètement.

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