Chapitre #2 : Combat

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

La brune commence à enrouler les tissus autour de ses bras. Je m'approche d'un pas affreusement lent pour moi, elle ne m'a pas senti c'est une chance. Ma chance. Je passe par dessus la rivière, mes pieds escaladant les rochers qui me servent de pont. La jeune femme se penche pour enfiler ses bas, mon regard se perd une seconde sur sa silhouette qui me nargue. Je me glisse par dessus les murets de pierres, je me rapproche. Son corps me tourne toujours le dos. Elle ne fait absolument pas attention. Si stupide de relâcher sa vigilance ! Ce n'est qu'une pilleuse d'épaves qui n'aurait jamais dû se retrouver mêler à tous ça ! Elle est si négligente et n'y connait rien ! Elle se croit en sécurité une simple planète de repos ! A s'abreuver sans questions des affirmations de ces abrutis ! Que croit-elle !? Ma rage commence à revenir et à passer par dessus le reste, le souvenir de son humiliation me revenant. Il m'a hanté chaque première nuit après ça. Et chaque douleur de cette cicatrice me font penser à elle ! Elle m'a humilié ! J'en ai payé les fruits à elle de payer de son ignorance ! Je vais lui apprendre le respect. Je me presse, le bruit de mes pas commence à s'entendre. 

Puis une explosion.

Elle tourne la tête rapidement en direction des flammes et de la fumée qui inonde le ciel. Je peux me représenter ses yeux grands ouverts et si expressifs. Une seconde explosion semble l'extirper du choc qu'elle subissait. Très rapidement elle court vers son sac avec son arme à côté. Une nouvelle erreur qui va te perdre, Rey, garde toujours tes armes prêt toi sale punaise. Elle saisit le sac et je me mets à courir vers elle en allumant mon sabre, un cri de rage, la haine déformant mon visage. Je la vois se tourner vers moi, la surprise gravant son visage aux yeux brillant de peur, elle lève son bras frêle pour sortir son sabre. J'en souris. Sadiquement. Et moqueur. Tu es encore trop faible et inexpérimentée. Les autres comprendront leur erreur durement. Tu n'es rien et surement pas leur sauveuse ma petite Rey. J'attrape ce poignet levé et sert de toute mes forces. Mon corps la plaque avec violence contre le mur du centre lui arrachant un cri de douleur et faisant cambrer son corps. Je saisis son autre poignet sans qu'elle ne puisse réagir avant avec le choc de sa tête contre le mur. Et lorsque ses yeux reprennent leur conscience c'est une rage folle mêlée à des larmes qui me transpercent de part en part. Même si c'est ce que je rêvais de voir, je suis figé de la puissance de son regard qui n'est pas qu'un simple regard. Je ressens une douleur à la tête au niveau du front, au sien rouge j'en déduis qu'elle- Elle m'a cogné ?! Puis c'est une douleur cinglante que je gémis à la jambe qui me fait lâcher la prise sur l'un de ses poignets. Je vois son sabre danser dans les airs pendant que ma main masse ma peau paralysée du coup. Elle réceptionne son sabre de l'autre main et le déploie. Me laissant tout juste le temps de sortir à mon tour le mien que je sers à deux mains pour le plaquer contre le sien. Mon sabre frictionne contre celui de ma Rey et des étoiles rugissent de ces derniers. J'entends son cri haineux pendant qu'elle pousse de toutes ses forces. J'ai été si imprudent ! Ma joie ma fait baisser mon sabre pour la saisir à deux mains ! Si j'avais plaqué mon sabre contre sa gorge jamais elle- Je bloque de justesse le coup de sabre qu'elle avait fait tourner dans les airs pour m'attaquer de l'autre côté. Et encore un autre. Je recule d'un pas à chaque fois désarmé de ses attaques merde ! Je fais un tour avec mon corps pour porter mon coup. C'est ce qui me désavantage. Mes coups cherchent à la garder en vie en la blessant juste.

Ses coups visent mes points vitaux.

Des cris venant de la place tranchent l'air en volant jusqu'à nous accompagnant les oiseaux fuyant dont les massacres tremblent le repos. Elle lève la tête vers le ciel et sa rage s'accroît d'un coup en faisant trembler tout ce petit corps. Elle hurle et les coups pleuvent contre moi qui me défends de justesse. Elle frappe d'une puissance qui me surprend. Son visage est assombri des étincelles qui jaillissent nos sabres. Son corps danse ma danse mortelle. Je pose un genou à terre sous l'un des coups et tend mon autre main. Sans avoir le temps de contrôler je cris et propulse son corps contre contre le mur avec la force. J'entends le son de l'impact extrêmement violant, plus que j'aurais voulu. Ses yeux se ferment au claquement de sa tête. Son corps se tord du coup. Le sabre tombe comme au ralenti au sol. Le bruit de ce dernier résonnant accompagne ensuite le corps chutant de ma fleur aux pétales d'or. Son corps rencontre le sol et se répand sur ce dernier immobile. Une seconde s'écoule, puis deux, et trois sans réaction. Je lâche d'un coup mon sabre et me précipite d'un bond vers elle. Je grimpe sur son corps pour voir son état. Un filet de sang longe sa peau délicieuse de sa joue en trempant son œil. Je me fige et me tends de peur, une multitude de sentiments contradictoires envahissant mon corps en le blessant de milliers de sabots lui galopant dessus. Ma tête brûle et semble prête à exploser. Et c'est lorsque j'entends un gémissement de douleur que je remarque ses yeux à nouveau ouvert et enragés. Elle tend sa main vers son sabre plus loin et j'attrape sa gorge entre ma main gantée. Je n'arrive pas à bouger l'autre, quand je regarde je vois du sang glisser hors de mon corps et je comprends pourquoi j'ai lancé cette attaque. C'est un couinement qui attire mon attention sur elle. Son visage déformé par la douleur puis rougit du manque d'air. Son corps s'agite sous le mien alors que son bras se tend encore plus pour saisir le sabre et que son autre main essaie de la dégager de la mienne. Comme dans mon rêve je sens les battements dans son gorge, rapide. Je me dis alors que sans ce gant ça doit être encore meilleur. Bien que ce visage de larme et de sang me tire une sorte de pincement au cœur désagréable. 

-Bonjour Rey.

Je relâche un peu la pression, elle reprend un grand bol de respiration et probablement d'espoir qu'elle reprend avant que je ne fasse exploser le sabre contre un rocher avec mon esprit. Ses yeux alors jusque là noir s'écarquillent et son corps se fige. Elle sait qu'elle n'est rien sans cette arme qui part au loin dans les cours d'eau. J'entends des pas rapides courir vers nous, armés, des pas lourds, mes hommes. 

-Leader ! Il faut partir des renforts de la résistance arrivent ! Nous ne sommes pas assez nombreux.

- Il y a des victimes ?

-Beaucoup leader.

-Bien, bien.

Je calme mes ardeurs et mes pulsions puis regarde une dernière fois ma belle dans les yeux avant qu'elle ne les ferme, dans l'inconscience. Je me lève en tirant sur ses bras puis la jette sur mon épaule. Je l'attacherai dans le vaisseau. Avec le reste de mes hommes nous repassons dans la forêt et regagnons le vaisseau de débarquement. Je monte à l'intérieur et la prend simplement dans mes bras pour pouvoir aller m'asseoir. Elle sur moi. Dans mes bras sur mes cuisses. Je regarde son visage endormi de force demeurant crispé. Couvert de sang et de larmes séchées. J'enlève mon gant et saisit la paire de menotte. Mais au moment de lieu mettre je m'arrête et les pose sur elle. Je la dévisage un moment puis passe un linge trempé sur sa peau pour la nettoyer de ce sang et ces gouttes d'eaux. En me répétant pour justifier mon geste qu'il n'y a là que le sentiment de ne pas vouloir salir et briser de suite mon jouet.

Ignorant celui qui me pousse à vouloir m'occuper et protéger ma fleur des sables.


Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro