Chapitre 4 ⌫

Màu nền
Font chữ
Font size
Chiều cao dòng

J'ouvre les yeux, dormir m'a fait un bien fou ! Il est désormais 8h20, je le sais grâce a l'horloge murale du salon. Lautera dort a mes cotés tandis que Pitch-i est sortie de sa chambre à l'instant où je vous parle. Comme elle ne savait pas où me faire dormir, elle m'a installer sur le canapé du salon. 

J'aimerais que se soit plus simple avec elle, quand elle me regarde, je vois tellement de méfiance dans son regard que je ne sais pas comment l'approcher... Elle est très sauvage...

Je fini par pousser légèrement Lautera pour me lever et retrouver Pitch-i dans la cuisine. Elle a sortie sur la table un bol de céréales, une tartine de confiture et un verre de jus d'orange.

- Bonjour, lui dis je simplement.

- Je dois vous laisser, me dit elle en retour. Je vais me rendre au marché, chercher de quoi nous nous nourrir. Au passage j'essayerai de trouver de quoi vous habiller. Je ne pense pas que vous allez rester dans cette tenue constamment. Restez ici, pour votre sécurité. 

- Je ne peux pas venir avec toi ?

- Non, c'est beaucoup trop dangereux et je ne veux prendre aucun risque. Surtout ne touchez a rien ce qui vous semble inconnu. Et si vous avez le courage j'ai quelques plantes qui meurent de soif et un brin de ménage ne serait pas de refus.

-  Il n'y a pas d'autre chose que je puisse faire pour vous, votre altesse ?

- Vous vouliez m'aider, n'est ce pas ? Alors faites ce que je vous dit.

Sur ses mots Pitch-i me tourne le dos et quitte la pièce. Je fini par entendre ce qui doit être la porte d'entrée, claquer. Quel amabilité. Je sens que ça ne va pas être aussi facile avec elle. En même temps, je débarque  dans sa vie du jour au lendemain, je ne peux que m'attendre au pire ! Si je continue dans cette voie, elle finira par me détester totalement, même si je crois qu'elle ne me porte pas dans son cœur...

Je m'assois avec lassitude à table et entame les céréales, le regard perdu dans le vide. J'en ai presque perdu l'appétit. Si seulement ça pouvais être plus simple... Je dois trouver un moyen pour qu'elle me fasse confiance et quitter ce pays.Je suis resté presque une quinzaine de minutes, le regard perdu. 

Sortant de mes pensées, une alarme résonne dans toute la maison rend l'ambiance soudainement rouge. Complètement paniqué je ne sais pas ce que je dois faire et j'ignore où Pitch-i est partie et quand elle reviendra. J'avance dans les couloirs sans savoir où aller et ce qu'il se passe. Lautera apparaît devant moi et me montre le chemin, elle m'amène jusqu'à une salle où se trouve de nombreux ordinateurs. Le plus gros d'entre eux s'alluma.

-  𝚀𝚞𝚒 𝚎̂𝚝𝚎𝚜 𝚟𝚘𝚞𝚜 ? 𝙾𝚞̀ 𝚎𝚜𝚝 𝙿𝚒𝚝𝚌𝚑-𝚒 ? demande la machine 

Je suis surpris que la machine se mette à me parler, un peut troublé je lui réponds maladroitement :

- Je ne sais pas, elle est est partie depuis une dizaine de minutes. Que se passe t-il ?

-  𝙹𝚎 𝚗'𝚊𝚒 𝚊𝚞𝚌𝚞𝚗 𝚍𝚛𝚘𝚒𝚝 𝚍𝚎 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚕𝚎 𝚍𝚒𝚛𝚎. 𝙼𝚊𝚒𝚜 𝚓𝚎 𝚟𝚊𝚒𝚜 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚊𝚖𝚎𝚗𝚎𝚛 𝚊̀ 𝙿𝚒𝚝𝚌𝚑-𝚒 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚕𝚊 𝚙𝚛𝚎́𝚟𝚎𝚗𝚒𝚛.


---///---\\\---


Je viens d'arriver au marché, tout est étrangement calme. Personne à l'horizon, ce n'est pas normal et ça commence à m'inquiéter. C'est surtout surprenant car il y a toujours beaucoup de monde un Dimanche matin. Rien est déballé tout est laisser tel que c'était. Comme s'ils étaient partis rapidement, en urgence. 

Je ne vais pas m'en plaindre, je vais profiter de cette occasion pour m'en remplir les poches. Je prends le plus de fruits possible dans mon sac. Je me dirige aussitôt vers un stand de vêtements, où je me sert autant que je peux. J'ai beau regarder autour de moi, toujours personne. La place est totalement déserte. 

- Il y a quelqu'un ? Demandai je

Ma voix résonne comme un écho sur la grande place, aucun bruit si ce n'est que le vent dans les feuillages. Je regarde a travers la fenêtre de l'habitation la plus proche. La pièce est vide pourtant la télé, elle, est restée allumée. Alors que je me décide à partir sentant que rien n'allait, je remarque un prospectus sur un des stands, coincé entre deux melons. On y voit la silhouette d'un homme tenant un flambeau, il écrit dans une bulle au dessus de ce personnage :

''𝗟𝗲𝘀 𝗺𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘃𝗼𝗹𝗲𝗻𝘁, 𝗲𝗳𝗳𝗿𝗮𝗶𝗲nt 𝗻𝗼𝘀 𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝘁𝘀 ! 𝗔𝗿𝗿𝗲̂𝘁𝗼𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁 𝗾𝘂'𝗶𝗹 𝗻𝗲 𝘀𝗼𝗶𝘁 𝘁𝗿𝗼𝗽 𝘁𝗮𝗿𝗱 ! 𝗩𝗶𝗲𝗻𝘀 𝘃𝗶𝘁𝗲 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝘀𝗮𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗳𝗲̂𝘁𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲, 𝗰𝗲 𝗺𝗮𝘁𝗶𝗻 𝗮̀ 𝗹'𝗵𝗲𝘂𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́ ! "

Je sens le contact d'une main se poser sur mon épaule me faisant sursauter, je me retourne surprise.

- Ce n'est que vous, m'exclamai-je je à Patch-a. Vous m'avez fait une de ces peurs, ne faites plus jamais ça!

- Pardonne moi, s'excuse t-il. Mais il y a un petit soucis à la maison

- Que se passe t-il ? Et comment êtes vous arriver ici ?!

- C'est une longue histoire et nous n'avons pas vraiment le temps...

- Oui bien sûr, ne perdons pas plus de temps.

Nous pressons le pas vers la maison. A première vue rien de suspect, seul une lumière rouge sort des fenêtres. 

- Encore ... lâchai-je.

- Attends, c'est déjà arrivé ?

- Assez souvent oui.

Nous nous précipitons sans tarder à l'intérieur de la maison et nous dirigeons directement dans ma salle de surveillance. 

Orligne, l'appelai je. Que se passe t-il cette fois ci ?

La machine mis un peu plus de temps à démarrer, et me réponds finalement :

- 𝚄𝚗𝚎 𝚌𝚊𝚒𝚜𝚜𝚎 𝚊̀ 𝚎́𝚝𝚎́ 𝚕𝚒𝚟𝚛𝚎́𝚎 𝚜𝚞𝚛 𝚕𝚎 𝚝𝚘𝚒𝚝, 𝚋𝚒𝚎𝚗 𝚙𝚕𝚞𝚜 𝚒𝚖𝚙𝚘𝚜𝚊𝚗𝚝𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚝𝚘𝚞𝚝𝚎𝚜 𝚕𝚎𝚜 𝚊𝚞𝚝𝚛𝚎𝚜.

- Encore ? Mais c'est quoi leur problème à la fin ? As tu scanné pour savoir ce que c'est ?

- 𝙹𝚎 𝚗'𝚊𝚛𝚛𝚒𝚟𝚎 𝚙𝚊𝚜 𝚊̀ 𝚍𝚒𝚜𝚝𝚒𝚗𝚐𝚞𝚎𝚛 𝚕'𝚒𝚗𝚝𝚎́𝚛𝚒𝚎𝚞𝚛 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝚌𝚊𝚒𝚜𝚜𝚎, 𝚌'𝚎𝚜𝚝 𝚞𝚗𝚎 𝚖𝚊𝚜𝚜𝚎 𝚗𝚘𝚒𝚛𝚎. 𝙻𝚊 𝚖𝚒𝚜𝚜𝚒𝚘𝚗  𝚛𝚒𝚜𝚚𝚞𝚎 𝚍'𝚎̂𝚝𝚛𝚎 𝚍𝚊𝚗𝚐𝚎𝚛𝚎𝚞𝚜𝚎.

- Quel est le plan ? 

-  𝙾𝚞𝚟𝚛𝚎𝚣 𝚌𝚎𝚝𝚝𝚎 𝚌𝚊𝚒𝚜𝚜𝚎 𝚎𝚝 𝚎𝚗 𝚍𝚎́𝚌𝚘𝚞𝚟𝚛𝚒𝚛 𝚌𝚎 𝚚𝚞'𝚎𝚕𝚕𝚎 𝚌𝚘𝚗𝚝𝚒𝚎𝚗𝚝. 𝙼𝚊 𝚌𝚊𝚖𝚎́𝚛𝚊 𝚝𝚑𝚎𝚛𝚖𝚒𝚚𝚞𝚎 𝚗'𝚊𝚛𝚛𝚒𝚟𝚎 𝚙𝚊𝚜 𝚊 𝚍𝚎́𝚝𝚎𝚛𝚖𝚒𝚗𝚎𝚛 𝚌𝚎𝚝𝚝𝚎 𝚖𝚊𝚜𝚜𝚎 𝚗𝚘𝚒𝚛𝚎. 𝙻𝚊 𝚌𝚊𝚒𝚜𝚜𝚎 𝚗𝚎 𝚟𝚊 𝚙𝚊𝚜 𝚝𝚊𝚛𝚍𝚎𝚛 𝚊̀ 𝚜'𝚘𝚞𝚟𝚛𝚒𝚛.

Je me tourne aussitôt vers Patch-a pour lui demander ;

- Saurait tu te battre ? lui demandais-je.

- Je...

- 𝙾𝚞 𝚋𝚒𝚎𝚗, le coupe la machine, 𝚙𝚊𝚛𝚝𝚎𝚣 𝚕𝚘𝚒𝚗 𝚍'𝚒𝚌𝚒. 𝚅𝚘𝚞𝚜 𝚝𝚛𝚘𝚞𝚟𝚎𝚣 𝚞𝚗𝚎 𝚗𝚘𝚞𝚟𝚎𝚕𝚕𝚎𝚜 𝚙𝚕𝚊𝚗𝚚𝚞𝚎. 𝙻𝚎𝚜 𝚑𝚞𝚖𝚊𝚒𝚗𝚜 𝚌𝚘𝚗𝚗𝚊𝚒𝚜𝚜𝚎𝚗𝚝 𝚟𝚘𝚝𝚛𝚎 𝚙𝚘𝚜𝚒𝚝𝚒𝚘𝚗 𝚏𝚞𝚒𝚛 𝚎𝚜𝚝 𝚕𝚊 𝚖𝚎𝚒𝚕𝚕𝚎𝚞𝚛𝚎 𝚜𝚘𝚕𝚞𝚝𝚒𝚘𝚗. 

- Non ! Nous ne connaissons rien du monde extérieur, enfin surtout moi. Cette maison est tout ce que le possède, je ne baisserai pas les bras aussi facilement ! Allons montrer ce dont on est capable !

Je sors de la pièce toujours suivie de Patch-a.

- Es tu sure de ton coup ? me demande t'il, paniqué. Fuir n'aurait pas été mieux ?

Je me tourne vers lui et lui bloque le chemin, nous arrêtant au beau milieu du couloir.

- Vous n'avez peut être rien ici, mais c'est mon chez moi, lui dis je fermement. J'abandonne jamais, même si m'a vie est en jeu . J'ignore tout de ce qu'il ce passe. Tout comme votre arrivée, elle peut avoir un lien avec ce qu'il se passe. Je ne vous connaît pas assez, comment puis-je vous faire confiance ?

 - Tu sous entend que c'est de ma faute ?

- Je l'ignore peut être que oui, peut être que non. Mais ce qui est sur, c'est que nous allons reprendre cette discussion plus tard, nous avons plus urgent à régler.

Ne le laissant pas poursuivre nous reprenons notre course, il me suit en silence. Je ne peux pas le garder avec moi, je me dirige rapidement vers ma chambre et lui ordonne ;

- Entrez et ne discutez pas.

- Mais ?

- Je ne peux pas vous faire confiance pour le moment, laissez moi faire. Que vous le voulez ou non.

Il entre malgré lui et me lance un regard irrité, je ne peux pas faire autrement. Je ne sais même pas s'il est capable de se battre, il pourrait plus me ralentir qu'autre chose. Je ferme aussitôt la porte à clé et pars en direction du toit là où la caisse à été déposé. Le pire c'est que mes capteurs n'ont détecté aucun véhicules aériens. L'ont t'ils éjectés ? Lâchés haut dans le ciel ? Des arbres ?

Sur le chemin j'en profite pour prendre des armes a feu dans mon armurerie, c'est une petite pièce où j'ai déposé toutes les armes des hommes que j'ai pu rencontrer. Certaines n'ont pas de balles, des couteaux, lances et tout un tas d'objet pouvant servir comme armes. Je prend deux revolver que je met dans ma ceinture et je prends un fusil hypodermique.

Je sors de l'armurerie et me précipite sur le toit là où la caisse nous a été signalée. Je ne suis qu'à quelques pas de la caisse. Le ciel est sombre, ils annoncent de l'orage. Cette caisse comme Orligne nous la signalé est immense. Je dirai à vue d'œil qu'elle fait dans les 20 mètres, large d'une 40 aines de mètres et pesant au moins une à deux tonnes.

Malheureusement pour moi elle est grande ouverte, la chose qui la contenait est sortie. J'ai perdue trop de temps avec cet imbécile. Je serre les poings et part à la recherche du monstre. Je l'affronterais, coûte que coûte, je pense en être capable. Même si je ne me suis jamais vraiment battue...

Ne pas perdre son sang froid, ne pas flancher ...

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen2U.Pro