Je ne trouve pas les mots,
Je ne comprends pas.
Je camouffle mes sanglots
Mais je ne comprends pas.

On me dit de t'oublier,
Que c'est le mieux à faire.
À de simples mots, j'ai pleuré,
Et je n'ai rien pu y faire.

C'est comme tout un monde
Qui s'écroule encore plus.
Juste parce que tu ne m'aimes plus,
Juste parce que tu étais mon monde.

"À cause de toi mon cœur saigne
Car tous mes rêves t'appartiennent
Il faudrait que tu reviennes"
Et la musique qui fait des siennes...

Les larmes ont coulé instantanément,
Le souffle s'est coupé directement.
Tout s'est arrêté en même temps que mon cœur,
Tu as tout pris mon bonheur ma joie, toi mon horreur.

Et puis je n'ai plus rien à perdre maintenant,
Maintenant que je suis mort intérieurement.
Fini l'amour, la joie, le bonheur, les sourires,
Fini l'envie de se lever, les tas de fous rire,
Bienvenue à toi, dépression,
Seule et unique consolation,
Amène tes amis, même la Mort,
Fini de la repousser. Douleur je te veux encore.

Fini les heures de sommeil, nos discussions,
Fini nos délires partagés, nos hauts et bas,
Bonjour sang coulant sur mon bras,
Parce que les tiens se sont éloignés avec discrétion.

Bonjour à toi, ô solitude,
Qui accompagne mes amis,
Fini le masque, cette attitude
Qui me gâchait la vie.

Me voilà loin de toi,
Physiquement et mentalement,
Tu m'as quitté et momentanément
Est arrivé cet autre vrai moi.

Rien ne décrira assez ce que je ressens,
Juste du vide, un affreux néant,
Un gouffre dans mon cœur, un trou béant,
Parce qu'après tout je pense à toi tout le temps.
Pour t'oublier je n'aurais jamais assez de temps,
Tu t'es incrusté en moi, si profondément,
Qu'avec ou sans masque je ne fais pas semblant,
Je ne suis plus qu'un mort-vivant.

Écrit le 18.09.17.

Préparez vous, la noirceur arrive en force.
Je suis à bout, je n'ai plus de joie, plus de force.