C'est dans les moments où je me sens seul,
Que je me rends compte ce qu'ils me veulent.
Ces êtres humains, incapable de voir ma souffrance,
Sont un lourd fardeau pour mon cœur sans endurance.
Mes larmes ne se font que désirer,
Mon couteau crie mon nom, à mes côtés.
La solitude complète la compagnie partie,
Les horribles pensées remplacent celles qui étaient si jolies.
Durant des secondes, quelques instant,
Je me demande si je dois planter dans mon bras
Cet objet coupant qui se fait si insistant.
Mais à quel prix ? Ma douleur durera ?
Je veux un moment de calme et de paix,
Pour éviter de commettre un méfait.
Je désirais être seul quand rien ne me plaisait,
Et me voilà seul, sans bonheur, dénudé.

Écrit le 04.09.2016