XVIII- Un Autre Grand Jour

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15 Juillet 10 heure.

Yuri, Lia et moi nous réveillâmes ce jour-là après une bonne nuit de sommeil suite à notre arrivée à Tokyo.

Le mariage avait lieu à 11 heure et demi. Chacun de nous devait se préparer, après tout j'étais le témoin de Chris et Lia la témoin de Pichit. Cela nous avais surpris mais Pichit sur les conseils de Chris avait choisit de confier cette place à Lia.

Une fois prêts, nous arrivâmes sur le lieu du mariage, la même église que celle où nous nous étions fiancés Yuri et moi.

- C'est Chris qui a tenu à le faire ici ce qui ne m'a pas du tout déranger, ne vous en faîtes pas, nous expliqua Pichit en nous rassurant suite aux derniers événements survenus entre nous.

- Pourquoi a-t-il eu cette idée ?

- C'est pour te remercier d'avoir fait de lui celui qu'il était en tant que patineur et celui qu'il est aujourd'hui en tant qu'homme, Victor, me répondit-il en souriant les yeux légèrement dans le vide.

- Je comprends, répondi-je simplement touché par ce que je venais d'entendre.

- Merci Victor, me répondit-il simplement.

- Aller ! Tu as ton homme qui t'attend, Pichit. On se voit tout à l'heure mon amour, souris-je à Pichit puis à Yuri avant de les laisser partir ensemble rejoindre Lia afin qu'ils puissent terminer de se préparer.

Le moment venu, je suivais Chris vers l'autel avant que Lia ne mena Pichit aux côtés de son futur époux. Le mariage fut à leur image à la fois dans les règles et à la fois plus court que le nôtre.

Le soir nous fîmes la fête toute la nuit, dansant, discutant, passant un très bon moment. Après ça nous nous dirigions tous dans nos chambres lorsque alors que j'étais habiller de nouveau après avoir pris ma douche et Yuri la sienne je l'entendis me dire : 

- Victor, s'il te plaît viens à mes côtés dans le lit juste comme tu es. 

- Avec plaisir mon amour,
lui répondi-je tendrement tout en venant le rejoindre ma serviette autour de mes hanches.

- Je veux passer la nuit avec toi ! se lança-t-il alors.

- Tu es sûr d'être prêt,
lui demandai-je inquiet de sa demande qui me semblait rapide.

- Je suis prêt !

- Très bien alors, lui répondi-je en souriant.

- Attends, je vais chercher quelque chose, me prévint Yuri en se dirigeant vers le bas du lit.

- Et si je ne veux pas te laisser partir ? lui demandai-je en resserrant mes bras autour de lui.

- Je vais chercher des préservatifs, Victor.
C'est ma première fois alors..., commença-t-il.

- Notre première fois, rectifiai-je.

- Notre ? Tu ne l'as jamais fais toi aussi ? me demanda-t-il surpris.

- Eh non, lui répondi-je en lui faisant comprendre que malgré ma célébrité je n'en étais pas arriver au point d'être sorti et d'avoir couché de nombreuses fois.

- Oui je comprends,
me répondit-il simplement ayant compris mes sentiments.

- Donc tu disais ? Lui demandai-je l'ayant interrompu.

- Je disais que c'était parce qu'étant ma première fois ou plutôt maintenant notre première fois que je souhaitais y aller en douceur, m'expliqua-t-il.

- Je comprends mais je te l'ai dis Yuri si tu n'es pas prêt on attendra que tu le sois, lui rappelai-je.

- Non Victor je suis prêt ! Je le veux ! m'assura-t-il de nouveau en revenant, ses deux préservatifs en main.

Une fois de nouveau au lit, j'approchais ma main droite du visage de Yuri qui abaissait ses lèvres de mes doigts les tétant un à un comme un nourrisson le sein de sa mère. Je sentais alors mon corps être envahis de frissons tellement mon désir était fort. Je me mis à gémir et une tendre chaleur se répandit dans ma poitrine.

Mes doigts courraient le long de son menton avant de descendre sur son cou puis sur son torse et le long des lignes tracées par son corps. Un merveilleux voyage à travers les lignes délicates de son corps, pensai-je. À genoux au dessus de lui je dessinais des cercles autour de l'un de ses mamelons durcis et fermais les yeux un instant.

Tendrement, mais avec une implacable fermeté je le renversais sur le dos. Yuri ne me résistait pas me laissant me pencher vers lui les mains à plat sur sa poitrine pour me soutenir.

La délicate texture de sa peau et la légèreté de ses muscles me surprirent. Au rythme de notre amour enfin libéré, la poitrine de Yuri se soulevait et s'abaissait comme si son torse était un océan déchaîné.

Un genou plaqué contre sa hanche, ma jambe glissa entre les siennes me faisant me pencher davantage, mes longs cheveux argentés tombant sur lui comme un rideau sur son visage.
Je me penchais un peu plus laissant mes mains sur sa poitrine, un contact qui semblait faire bouillir son cœur que j'entendais battre avec force.

Entre mes genoux, les muscles de sa cuisse se tendaient, affolant tellement mon cœur qu'il me fallut ouvrir mes lèvres en grand afin de continuer à respirer.

PS : Grande dédicace à Cerisebio pour ses conseils et d'avance pour son avis bientôt.

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